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mercredi 19 août 2015

Le Foll nie l'impact sur nos éleveurs des sanctions occidentales contre la Russie

Le ministre socialiste pourrait se résoudre à réclamer à l'UE la levée de l'embargo russe sur le porc

Il suffirait que Hollande se retire de la ligue européenne anti-Poutine derrière Obama

Hollande sait rétropédaler, 
mais la crise dans l'élevage ne le motive pas suffisamment. Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll s'entête à ignorer les causes et se focalise sur les effets de la politique de Hollande et Valls sur lesquels ils n'ont pas prise: une manière d'enfoncer davantage les filières du porc et du lait. Il a donc assuré mercredi qu'il compte mener des "discussions solides et sérieuses" avec ses alliés européens pour tenter de venir à bout de l'embargo russe sanitaire sur le porc.

Dans l'embargo russe, la partie diplomatique est liée à la question des sanctions sur la Russie en soutien aux rebelles au pouvoir  l'Ukraine, "mais avant cela il y avait un embargo sanitaire lié à la peste porcine qui avait été détectée dans l'Est de l'Europe", a raconté le ministre interrogé sur France 2.
L'ambigu Le Foll ne dit pas tout
"En janvier 2014, la Russie a mis un embargo qualifié de "sanitaire" sur l'ensemble des produits issus de la viande porcine en provenance des États Baltes et de la Pologne en raison de cas de peste porcine africaine. Ces 4 pays représentent 10% environ des exportations porcines de l'UE vers la Russie. Or, à la différence des autres pays du monde, les échanges entre l'UE et la Russie ne se font pas sur une base de certificats vétérinaires nationaux, mais sur une base d'un certificat sanitaire européen. C'est alors l'ensemble du territoire européen qui est exclu d'exportation vers la Russie", a écrit Jean Arthuis,dans un courrier de sensibilisation d ministre de l'Agriculture. Et d'ajouter: "En août 2014 la Russie a introduit un embargo "politique" à l'encontre d'un certain nombre de produits agricoles en provenance de l'UE." Motif: les sanctions occidentales des Européens alignés derrière Obama sur la question controversée de la Crimée.
Le Foll réagit le 19 août 2015 à une suggestion de Jean Arthuis daté du 21 juillet.
Après une année et demie d'embargo, il est alors temps de reprendre la négociation entre la Commission européenne et les autorités russes. Il y a urgence à revoir les règles du certificat sanitaire européen qui condamne toute la filière porcine de notre continent. Or, le dossier s'étant politisé en janvier 2015, le Commissaire en charge de la santé et de la sécurité alimentaire, Monsieur Andriukaitis, ne semble pas avoir l'intention d'avancer dans cette direction. Seul un "feu vert" donné par le Conseil lui permettrait d'accomplir cette démarche.

Même les pays qui ne sont pas touchés par la peste porcine ne peuvent pas aujourd'hui exporter leur viande porcine vers la Russie

Dit comme cela, la responsabilité est rejetée sur le bouc émissaire. Rappelons donc encore ce que les "bac +5" de la presse taisent en connivence avec le pouvoir socialiste: 
Le 7 août 2014, la Russie a interdit pour un an les importations d'une liste nominative de produits comprenant les viandes, les produits de la pêche, les produits laitiers, les fruits et légumes et quelques autres types de produits préparés, en réplique aux sanctions mises en place par certains pays à la suite des événements en cours en Ukraine. Les pays concernés par l'embargo sont les États membres de l'Union européenne, les États-Unis, l'Australie, le Canada et la Norvège.
S. Le Foll n'a pas prévu de rencontrer ses homologues européens d'ici la fin août pour préparer le Conseil européen extraordinaire de l'agriculture sur la crise de l'élevage qui aura lieu le 7 septembre, va "essayer de faire en sorte qu'il y ait des discussions solides et sérieuses" sur le problème...

"Même si l'Europe a augmenté ses exportations vers la Chine, le fait que le marché russe soit fermé [et du fait de qui ?] fait qu'il y a 100.000 à 150.000 tonnes de porc supplémentaires [qui ne trouvent pas preneur] sur le marché européen", a-t-il noté, sans remonter aux causes réelles récentes.

S. Le Foll émet aussi le voeu que ce conseil européen soit l'occasion de "mobiliser l'Europe sur des actions de promotion à l'exportation" ce que l'Espagne et l'Allemagne réussissent déjà parfaitement à réaliser, à la différence de la France qui refuse de s'adapter en condamnant l'élevage intensif, notamment ce que les archaïques qualifient de "fermes usines" - sur des "aides et des stockages à l'échelle européenne" et "de travailler sur les questions d'harmonisation sociales et fiscales", notamment pour les activités d'abattage, a-t-il ajouté, lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres.

Le ministre s'est entretenu mardi au téléphone avec le Commissaire européen chargé de l'agriculture, Phil Hogan, dans une discussion qui "allait dans le sens de décisions qui seraient prises" pour soutenir l'élevage européen, a rapporté M. Le Foll.

"La commission est aujourd'hui mobilisée", a assuré le ministre qui a prévu d'avoir à nouveau un contact avec M. Hogan, commissaire à l'Agriculture et au Développement rural à la Commission européenne, la semaine prochaine.
Le 28 août, il se rendra au sommet (prévu avant les réactions de détresse des éleveurs français) à Madrid, réunissant l'Espagne, l'Italie, le Portugal et la France, et le 31 août à un sommet du "triangle de Weimar" à Berlin avec ses collègues allemand et polonais. Ce groupe, vieux de 23 ans, est un axe géopolitique Est-Ouest de l’Europe qui peine à s’affirmer depuis les années 2000, pâtissant d’intérêts divergents et incapable de surmonter le souvenir d’un passé historique douloureux.

A la liste de ses entretiens en vue d'hypothétiques décisions, le ministre a encore ajouté qu'il aura des contacts avec son collègue irlandais d'ici le conseil du 7 septembre.

La cotation au marché du porc breton (MPB) a repris mardi à Plérin, pour 18% de l'élevage français, 
après une suspension d'une semaine, suite à la fixation autoritaire d'un prix qui a essuyé le refus de deux des principaux acheteurs, Cooperl (qui approvisionne Carrefour, Auchan et Système U) et Bigard/Socopa de payer le prix "préconisé" par le gouvernement pour les éleveurs, 1,40 euro le kilo. Les deux entreprises ont indiqué qu'elles ne reviendraient pas au MPB tant que son fonctionnement n'aura pas été revu. Elles attendent du ministre Le Foll qu'il prenne enfin conscience de la réalité économique de la dégradation de la situation et réitèrent leur demande de mesures structurelles urgentes pour restaurer la compétitivité des élevages et de la filière porcine française.

Les deux industriels qui se sont retirés depuis le 10 août du Marché du porc breton (MPB) de Plérin, dans les Côtes-d'Armor, étaient reçus ce mardi au ministère de l'Agriculture, alors que la cotation a repris au marché du cadran en début de journée. Mais ils assurent qu' aucun accord n'a été trouvé à l'issue des discussions avec Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture. Le 27 août aura toutefois lieu une réunion de travail avec les professionnels et la distribution «afin de travailler sur les modalités pratiques de mise en oeuvre des promotions de septembre".

Il faut "faire baisser les impôts, les charges, le coût de la main d'oeuvre est trop élevé, a estimé Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes,ce qui est du pouvoit du gouvernement Valls. Et puis il y a aussi la question des normes qui pèsent sur les agriculteurs, la France est allée très loin, trop loin, et cela affaiblit aujourd'hui notre compétitivité".

Parmi les mesures que le syndicat national des industries de la viande (Sniv) réclame au gouvernement figure la demande d'"un engagement de reprise des négociations pour une exportation de gras et d'abats de porc (produits non soumis à l?embargo diplomatique) vers la Fédération de Russie". D'où la soudaine mise en branle du bras-cassé Le Foll qui promet enfin de tenter d' "oeuvrer" (sic) à une levée de l'embargo russe sur le porc.

Le Foll n'en a pas fini non plus avec la filière du lait

Dans un courrier interne, le fromager Bongrain explique ne pas être concerné par l'accord du 24 juillet dernier sur la revalorisation des prix du lait. Les agriculteurs et éleveurs ont eux déjà prévenus. Parmi les leaders mondiaux du marché connu pour ses marques de fromages Caprice des Dieux, Cœur de Lion, Bongrain relativise l'accord de revalorisation des prix du lait du 24 juillet dernier et précise qu' "aucun engagement de niveau de prix n'a été pris", révèle Le Parisien.
Des manifestations seront organisées début septembre à Paris et Bruxelles pour réclamer des mesures de soutien des prix.

samedi 8 août 2015

Aux sanctions européennes, la Russie riposte par un embargo et la destruction des marchandises infiltrées

Le bras de fer se durcit entre Poutine et Obama

Les fruits, les légumes et la viande importés d'Europe étaient censés rester bloqués à la frontière
depuis que certains pays occidentaux ont décidé  en 2014 de sanctions contre la Russie, le président russe a riposté en lançant un nouveau défi aux pays hostiles.

"Vladimir Poutine entend décourager les importations en provenance de l'Europe."  Les mêmes qui accusent la Russie de l'annexion de la Crimée, territoire de l'Empire russe depuis le XVIIIe siècle et de l'URSS de 1922 à 1991, n'hésitent pas aujourd'hui à inverser les données historiques: Obama et ses courtisans, Hollande et Cameron, ont tenté de punir Poutine et d'affamer le peuple en déclenchant des sanctions économiques, militaires, technologiques et énergétiques. Le crash du vol MH 17 dans l'est de l'Ukraine a joué un rôle déclencheur des hostilités de Washington et Bruxelles à l'encontre de la Russie, "qui refuse de reconnaître que l'Ukraine peut suivre sa propre voie", selon le Grand Satan Barack Obama en fin de bail à la Maison Blanche, qui refuse cette liberté aux russophones de Crimée.

C'est dans ces circonstances que, malgré les critiques de Washington et de Londres, Hollande a d'abord exprimé son besoin de livrer tout de même un porte-hélicoptères Mistral, négocié en 2011 et déjà payé par les Russes, subissant bon gré mal gré la pression de ses alliés sur le second, en fonction de l'attitude russe, tandis que l'Allemagne entendait préserver ses intérêts dans le secteur énergétique et que la Grande-Bretagne refusait de saborder la place financière de Londres, très accueillante aux capitaux russes.
La Crimée et Sébastopol sont particulièrement réprimés. Dans ces deux zones, les Etats membres de la coalition occidentale pro-ukrainienne interdisent les nouveaux investissements d'entreprises de leurs pays dans les infrastructures de transports, de télécommunication et dans le secteur de l'énergie. Egalement interdits, les investissements destinés à l'exploitation du gaz, du pétrole et des ressources minérales.

La Russie riposte par un embargo
Décrété le 6 août 2014 par Vladimir Poutine, l'embargo devait avoir une durée d'un an, mais concerne toujours l'ensemble des produits alimentaires, notamment la viande, le poisson, les produits laitiers et les fruits et légumes, très largement français. La valeur des produits touchés par l'embargo est estimée dans un premier temps à 9 milliards de dollars. Les effets de l'embargo sont compensés par les importations russes depuis les pays amis défavorables aux sanctions américaines, dont notamment le Brésil, le Chili, l'Argentine ou encore la Biélorussie. L'embargo stimule même les producteurs locaux russes.

V. Poutine entend décourager les importations en provenance de l'Europe

La Russie détruit les marchandises entrées en fraude.
Les cargaisons qui essaient de contourner l'embargo russe sont saisies et détruites. Des kilos de porc danois ont ainsi été jetés au feu et des camions entiers de fromages européens broyés par les douanes russes. Depuis jeudi 6 août et le dépassement du délai d'un an, au lieu de les renvoyer dans leur pays d'origine, la Russie détruit désormais les produits alimentaires en provenance des pays occidentaux, qu'ils soient saisis à la frontière ou dans les magasins. "Il n'y a aucune étiquette, aucune information sur le producteur, aucune date de fabrication ou d'expiration. Ces produits sont dangereux et impropres à la consommation", explique Andrei Panchenko, le représentant de l'agence nationale de surveillance sanitaire

Une mesure de dissuasion
Avec ces premiers contrôles sanitaires, Vladimir Poutine espère décourager les importations clandestines. La propagande occidentale n'hésite pas à faire parler des anonymes authentiques, s'ils ne sont pas inventés. "Je pense qu'un pourrait trouver un moyen d'utiliser cette nourriture au lieu de la brûler", estimerait un consommateur auquel le secret des sources permet de prêter les mots du journaliste. Une pétition pour que ces aliments soient donnés à des organisations humanitaires a été lancée. Quelle association ? Un collectif, peut-être? Elle aurait déjà réuni plus de 300.000 signatures en moins de 24 heures. 
La déontologie professionnelle autorise l'intox.