Contre-manifestations de pro, le jour des rassemblement contre la PMA
Ce samedi 10 octobre, le mouvement associatif unitaire rassemblé sous le label "Marchons Enfants !", appelait tous les citoyens à se mobiliser contre le projet de loi bioéthique permettant notamment l'ouverture de la PMA à toutes les femmes.
Répondant à l’appel du collectif d’associations Marchons Enfants!, dont la Manif pour tous, les manifestants étaient 1.700, selon les organisateurs, à Versailles, plusieurs centaines à Paris, Toulouse, Lille, Rennes, Bordeaux, Lyon ou encore Clermont-Ferrand.
Avant l’examen du projet de loi au Sénat
A Paris, place Vendôme, devant le ministère de la Justice, les opposants ont scandé « Macron, ta loi on n’en veut pas », ou encore « PMA et GPA, on n’en veut pas. En France l’humain ne se vend pas ». A la tribune, plusieurs associations se sont relayées pour dénoncer un texte qui « menace les enfants », l’association anti-IVG Alliance Vita demandant pour sa part « l’arrêt de l’engrenage eugéniste ».
Les forces de l'ordre bloquent les opposants à la manifestation anti-PMA.
En réaction, de nombreux activistes de gauche et LGBT, défenseurs de la loi, ont organisé des contre-manifestations, notamment à Toulouse.
L’appel de "Marchons Enfants" a attiré un millier de personnes, samedi 10 octobre, Place du Salin à Toulouse, sous des drapeaux verts où l’on pouvait lire "Liberté égalité paternité".
De l’autre côté du palais de Justice, sous le drapeau arc-en-ciel des mouvements homosexuels, avec le soutien, notamment de Act Up, et de l’ultra-gauche, dont le NPA (révolutionnaire trotskiste), une contre-manifestation, non déclarée en préfecture, a été organisée avec des slogans de haute volée. "Mieux vaut une paire de mères qu’un père de merde" ou "Mieux vaut famille gay que famille triste".
Inutile de souligner que ces deux mondes ne partagent pas les mêmes idées. Et malgré un important déploiement de force de l’ordre, compagnies de CRS et policiers de la compagnie départementale d’intervention, les activistes pro ont essayé de bloquer le cortège des anti place du Salin. La police les a invités fermement à se disperser ce qui, contre toute évidence, selon les pro de mauvaise foi, a déclenché un premier incident provoqué, disent-ils, relayés par Midi Libre, par certains membres de l’encadrement "très identitaire" de "Marchons enfants". La police a effectué une charge rapide pour séparer les opposants.
Lacrymogènes pour disperser
Il n’y a plus eu d'affrontement direct entre anti et les quelques trublions pro, la police toulousaine veillant à éviter aux deux groupes de se croiser. Place des Carmes, puis à Esquirol, les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour obliger les soutiens à la cause homosexuelle et à la PMA, procréation médicalement assistée, à se disperser dans le rester de l'arrêté préfectoral. "Leur manifestation n’avait pas été déclarée en préfecture contrairement à l’autre mouvement", glisse au passage un responsable policier. Le cortège favorable à la loi bio éthique, fort quand même de plusieurs groupes de quelques dizaines d'individus a pu effectuer une marche au départ du rassemblement du palais de justice jusqu’au Grand-rond, dans les deux sens.
Dans l’après-midi, notamment au croisement de la rue de Metz et d’Esquirol, les partisans de chaque camp se sont copieusement insultés, en paroles et en gestes, les doigts bien tendus… Il n’y a pas eu de nouveau dérapage physique, ni de dégradation. A part les autocollants généreusement distribués et collés un peu partout où on peut lire : "NPA GPA, sans père Non". La police n’a procédé à aucune interpellation.
Le cortège de "Marchons pour les enfants" s’est dispersé vers 17 heures après d’ultimes prises de parole devant le monument aux morts. A 500 mètres de là, sur le boulevard Carnot, quelques grenades lacrymogènes ont été à nouveau lancées pour éloigner, une dernière fois, leurs opposants.
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