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samedi 13 avril 2013

Plus radicaux que la Manif pour Tous, les manifestants CGT de PSA au Conseil national du PS

Conseil national du PS interrompu par des manifestants de PSA: "dérive radicale, extrémiste, violente, fascisante" (H. Désir) ?

Alors que l'AFP vise la droite...


Le Premier ministre s'en est pris avec vigueur [on peut même dire "véhémence"!] aux dirigeants de l'UMP, au lendemain d'une nouvelle manifestation des opposants au mariage [et à l'adoption, pour dire une fois  toute la vérité] homosexuel(s) ", rappelle l'agence partisane à propos de l'envahissement de l'extrême gauche.

"La droite républicaine, celle de MM. Fillon et Copé, avait, croyait-on, tiré la leçon du Pacs", a ironisé le premier ministre dans son attaque frontale de diversion de ses échecs. "Et pourtant, elle se laisse diriger par une Mme Barjot, qui pense qu'un vote du Sénat relève de la dictature, et Mme Boutin, (qui) profère les pires menaces sur la démocratie et la République", a prétendu celui qui fait voter son projet de sabotage de l'institution du maraiage à la sauvette et dans la précipitation. Le totalitaire fait même marcher ses troupes parlementaires au pas, non plus seulement cadencé, mais de gymnastique. Elles seront fières de voter comme un seul homme avant la date au calendrier des démocrates. Le projet de loi sur le "mariage pour tous", qui a été adopté en catimini ce vendredi au Sénat, sera examiné en deuxième lecture à l'Assemblée nationale dès mercredi prochain, a indiqué le ministre des Relations avec le gouvernement, Alain Vidalies, par communiqué plutôt qu'en face à face, "les yeux dans les yeux", comme l'autre... Vidalies pourra s'enorgueillir, à l'heure de fermer définitivement les yeux, d'avoir approuvé et imposé cette marche forcée à ses mercenaires roses sans aucun état d'âme républicain.

... c'est l'extrême gauche syndicale qui fait irruption à son Conseil national du PS


Jean-Marc Ayrault et les dirigeants socialistes, réunis samedi à Paris pour un Conseil national du PS, ont été confrontés à l'irruption dans la réunion d'une cinquantaine de salariés de l'usine PSA d'Aulnay, menacée de fermeture.


Ce Conseil national, qui rassemble quelque 300 cadres du PS, s'est ouvert derrière
le rideau de fumée de l'affaire Cahuzac, une bombe politique qui a profondément marqué et indigné les militants de partout en France, sauf Villeneuve-sur-Lot, et quelques jours après les propos anti-austérité de plusieurs ministres de la gauche du PS, dont Arnaud Montebourg (Redressement productif, PS), et Cécile Duflot (Logement, EELV) à temps partiel et de Benoît Hamon, sous-ministre PS d'on ne sait quoi.



Le Premier ministre venait juste d'achever son discours lorsque une cinquantaine d'ouvriers de l'usine PSA ont fait irruption dans la salle en forçant le passage et en clamant "le changement, c'est maintenant". Ayrault s'est éclipsé. Le Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a lui décidé de leur accorder la parole pendant une dizaine de minutes.


C'est le représentant CGT de l'usine, Jean-Pierre Mercier, qui s'est exprimé à la tribune, devant plusieurs ministres et le conseiller de François Hollande, Aquilino Morelle.

"On est venu ici pour vous demander qu'on obtienne une bonne fois pour toutes ce médiateur, qui puisse mettre le poids du pouvoir politique, du gouvernement dans la balance", a déclaré le dirigeant syndical.

Prenant à partie les ministres présents, comme Stéphane Le Foll, François Lamy ou Najat Vallaud-Belkacem, le représentant CGT leur a lancé: "vous avez vos menteurs, vos Cahuzac, nous on a M. (Philippe) Varin", le président de PSA, accusé de "mentir" aux ouvriers "depuis un an et demi".



Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a lui aussi été apostrophé. 


"Vous connaissez dans le Doubs la famille Peugeot, vous pouvez avoir un poids vis-à-vis d'eux", a demandé M. Mercier au ministre, élu de ce département.

Des représentants de ces salariés ont obtenu par la force un entretien avec H. Désir.

"Même si on désapprouve l'intrusion, il est tout à fait indispensable pour le PS de maintenir le dialogue avec les travailleurs car nous sommes le parti des droits des travailleurs", a assuré  un membre de la direction.

Jean-Marc Ayrault avait livré un plaidoyer en faveur de sa politique économique, avant cette "irruption du réel", ce "choc du social", selon les termes d'Emmanuel Maurel (aile gauche du PS),  contestée ces derniers jours par des ministres de son gouvernement.

Devant le parlement du PS,
le Premier ministre a tenté de faire taire une fois pour toutes le débat ouvert ces derniers jours par Arnaud Montebourg, Cécile Duflot ou Benoît Hamon.
"J'entends que ce ne serait pas assez mais ce n'est jamais assez! Qui peut-croire que c'est assez quand tant de femmes et d'hommes cherchent du travail?", a reconnu Zayrault.
"A tout prendre, entre le confort de la contestation et le risque de l'action, je choisis l'action", s'est toutefois flatté Ayrault, prétendant inscrivre son action dans la lignée du Front populaire, de François Mitterrand et Lionel Jospin.

Il a ainsi justifié sa politique de réduction des déficits. 
Mais, a-t-il prévenu, il ne "sera pas le Premier ministre du tournant de l'austérité". Selon lui, c'est à l'échelle de l'Europe que la recherche de la croissance peut être menée. "Ayons un monde d'avance!" a lancé le chef du gouvernement, appelant "les peuples" européens à se mobiliser contre "les gouvernements les plus conservateurs".

Ayrault s'en est pris successivement à tout le monde
Il a aussi cherché à prendre à la légère le soupçon de "faiblesse" de sa  gouvernance, accusant la droite et des "unes de magazines qui font vendre"  de le caricaturer.
"Quel est ce pouvoir si faible qui affronte le pouvoir de l'argent (...) qui tient tête aux puissants en limitant les rémunérations, en envoyant nos soldats au Mali?" a-t-il fait valoir.

"Ce gouvernement, c'est le gouvernement de la gauche et comme à chaque fois, rien ne nous sera épargné parce que nous bousculons les privilèges", a estimé le sombre Ayrault.

Au lendemain d'une nouvelle manifestation des opposants au mariage et à l'adoption homosexuels, le Premier ministre s'en est aussi pris avec vigueur aux dirigeants de l'UMP.
"La droite républicaine, celle de MM. Fillon et Copé, avait, croyait-on, tiré la leçon du Pacs", a polémiqué ce premier ministre aux abois. "Et pourtant, elle se laisse diriger par une Mme Barjot, qui pense qu'un vote du Sénat relève de la dictature, et Mme Boutin, (qui) profère les pires menaces sur la démocratie et la République", a-t-il accusé, davantage en campagne permanente qu'un instant aux manettes.

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