La lettre au vitriol du SM à Christiane Taubira
Alors, c'est ki ki commande ??
Bien qu'il en soit proche, dans une lettre ouverte, le Syndicat de la magistrature accuse violemment la garde des Sceaux de remettre en cause son droit "à l'expression privée d'une opinion". Mais le journal Le Monde titre sobrement ..."Le syndicat de la magistrature répond à Christiane Taubira."
La meilleure défense étant l'attaque, le Syndicat de la magistrature (SM) passe à l'offensive.
Découvert dans ses locaux, ce mur cloue au pilori plusieurs personnalités publiques, singulièrement de droite....
Dans une lettre au vitriol adressée vendredi à la garde des Sceaux et publié par le site internet Rue89, le SM dénonce la décision de Christiane Taubira de saisir le Conseil supérieur de la magistrature dans l'affaire du "mur des cons".
L'attaque épistolaire est d'autant plus cinglante que le syndicat en question exerce une réelle influence sur la politique de la ministre, dont plusieurs conseillers sont issus du SM.
"Amalgame" et "violation de la sphère privée" ?
Dans son courrier de sa présidente, Françoise Martres, le syndicat critique d'abord la pratique du journaliste "qui filme en cachette l'intérieur d'un local syndical privé à l'insu de ses occupants", celle "d'un site en ligne (Atlantico, ndlr), proche de la droite la plus dure, qui décide de diffuser ces images qu'il sait soustraites", et enfin celle de la droite "prompte à instrumentaliser cette ‘révélation' à des fins bassement politiciennes pour décrédibiliser ceux qui combattent avec force leurs idées depuis des années".
Le syndicat s'en prend ensuite directement à la ministre, qui avait dénoncé un "acte malsain", "une action malheureuse".
Il l'accuse d'avoir "cédé à la pression", "de vouloir réglementer la liberté d'opinion des syndicalistes" ou encore "de définir les standards de l'affichage autorisé dans les locaux syndicaux".
Le SM parle encore de "violation de la sphère privé", rappelant que le "devoir de réserve" (sic) que réclame Christiane Taubira "ne s'applique qu'à l'expression publique des magistrats et qu'en tout état de cause, elle ne constitue ni une obligation au silence, ni une obligation de neutralité." On comprend dès lors que la lecture de la loi par les "juges rouges" soit très personnelle, voire idéologique !
L'accusant encore d' "amalgame", Françoise Martres, déchaînée, conclut son courrier par cette formule acide: "En plus de 40 années de combats pour les droits des magistrats et les libertés publiques [distincts de ceux des justiciables?], le Syndicat de la magistrature a dû faire face à de multiples tentatives visant à l'empêcher de s'exprimer. Vous venez de vous inscrire dans cette longue tradition, nous le regrettons vivement."
Il l'accuse d'avoir "cédé à la pression", "de vouloir réglementer la liberté d'opinion des syndicalistes" ou encore "de définir les standards de l'affichage autorisé dans les locaux syndicaux".
Le SM parle encore de "violation de la sphère privé", rappelant que le "devoir de réserve" (sic) que réclame Christiane Taubira "ne s'applique qu'à l'expression publique des magistrats et qu'en tout état de cause, elle ne constitue ni une obligation au silence, ni une obligation de neutralité." On comprend dès lors que la lecture de la loi par les "juges rouges" soit très personnelle, voire idéologique !
L'accusant encore d' "amalgame", Françoise Martres, déchaînée, conclut son courrier par cette formule acide: "En plus de 40 années de combats pour les droits des magistrats et les libertés publiques [distincts de ceux des justiciables?], le Syndicat de la magistrature a dû faire face à de multiples tentatives visant à l'empêcher de s'exprimer. Vous venez de vous inscrire dans cette longue tradition, nous le regrettons vivement."
Le "mur des cons" signerait donc le divorce entre la ministre et le syndicat, dont elle partage pourtant les attentes, comme la suppression de la peine-plancher ou de la rétention de sûreté.
Sur ce mur découvert dans la "salle principale du local syndical" par un "juge apolitique et non syndiqué", selon le site Atlantico, sont affichés les portraits de plusieurs personnalités publiques -hommes politiques, journalistes, patrons de presses, membres d'associations…, tous présentés comme des cibles pour la justice populaire.
L'affaire a provoqué un scandale, notamment du côté de l'opposition, largement représentée sur ce tableau.
Après un temps d'hésitation, la ministre de la Justice a elle aussi condamné cette initiative, jusque dans l'Hémicycle. Le CSM, saisi, devra ainsi apprécier s'il y a eu "manquement à la déontologie" de la part du SM.
Quoi qu'il en soit, Christiane Taubira a déjà gagné sa place parmi les "cons" qui tapissent ce fameux mur.
Sur ce mur découvert dans la "salle principale du local syndical" par un "juge apolitique et non syndiqué", selon le site Atlantico, sont affichés les portraits de plusieurs personnalités publiques -hommes politiques, journalistes, patrons de presses, membres d'associations…, tous présentés comme des cibles pour la justice populaire.
L'affaire a provoqué un scandale, notamment du côté de l'opposition, largement représentée sur ce tableau.
Après un temps d'hésitation, la ministre de la Justice a elle aussi condamné cette initiative, jusque dans l'Hémicycle. Le CSM, saisi, devra ainsi apprécier s'il y a eu "manquement à la déontologie" de la part du SM.
Quoi qu'il en soit, Christiane Taubira a déjà gagné sa place parmi les "cons" qui tapissent ce fameux mur.
Au sujet de la lettre du syndicat de la magistrature :
RépondreSupprimerC'est une réponse type de la façon d'agir ou de réagir : l'attaque par la critique, qui n'apporte RIEN, NE REGLE RIEN.
ON NE PEUT PAS ATTENDRE DE REACTION CLAIRE, INTELLIGENTE, CONFORME à LA MORALE de la part des socialos.
Quant aux simagrées de la Taubira, on a quand même du mal à y croire... mais comme elle est caractérielle et qu'elle n'a jamais tort... peut-être que ça va remuer chez les rats du SM...
RépondreSupprimerEn tous cas ça explique bien pourquoi personne n'est jamais satisfait de la justice française et pas besoin d'être un notable pour assister au sketchs absurdes "anti-bourgeois, anti-hommes, anti-patrons, anti-blancs" quotidiens de la magistrature.
Si ces gens là avaient été honnêtes on n'en serait pas là. La justice ne peut juste pas être de gauche !