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dimanche 28 avril 2013

La fusillade d'Istres met Taubira au centre d'une polémique

La justice de Taubira a-t-elle été à la hauteur ?

Mise en cause de l'idéologie de la ministre de la justice
 
La personnalité et les antécédents judiciaires du tueur de 19 ans qui a abattu jeudi trois personnes à Istres (Bouches-du-Rhône) suscitent un début de polémique.

Le tireur faisait l'objet d'une procédure de placement sous bracelet électronique après avoir été condamné, en août 2012, pour la découverte d'une arme prohibée dans sa voiture.
"Les cinq mois d'emprisonnement qu'il se devait d'effectuer étaient en cours de mise à exécution sous forme de bracelet électronique après qu'il ait été vérifié qu'il présentait bien les conditions pour bénéficier de cette alternative à l'incarcération", a affirmé samedi à la presse le procureur-adjoint d'Aix-en-Provence, Denis Vanbremeersch.

Le magistrat a toutefois réfuté que le jeune homme soit passé entre les mailles du filet judiciaire
.
"Après coup, on a toujours l'envie d'analyser pourquoi on n'a pas anticipé telle ou telle dérive mais on ne peut pas demander à la justice de tout prévenir", a-t-il jugé, une nouveauté depuis mai 2012 !

Les premiers éléments de l'enquête ont montré que ce fana d'armes avait depuis plusieurs mois confié ses intentions meurtrières à un proche. Adepte de jeux de guerre sur internet, il est aussi établi que c'est sur internet qu'il s'est procuré son arme.
Selon le magistrat, la justice n'est pas davantage responsable de la facilité apparente avec laquelle le tireur a pu se procurer une arme de type kalachnikov.
"C'est bien par le biais d'internet qu'il a acquis l'arme et les éléments qui lui ont permis de la remilitariser", a-t-il confirmé. Il a précisé que le tireur n'en était pas à son coup d'essai et qu'il s'était même fait une "spécialité d'acquérir des armes neutralisées" sur la toile, puis de les remettre en état de fonctionner. Autant d'éléments à charge contre les juges qui ont opté pour le bracelet électronique.

Le juge accable le jeune pour se décharger de toute responsabilité

En apparence, le jeune homme respectait les dispositions légales auxquelles il était assujetti. Il a ainsi respecté le contrôle judiciaire qui lui imposait de pointer deux fois par mois au commissariat d'Istres, ce qu'il a encore fait la veille de la tuerie. Mais il ne faudrait évidemment pas y voir un froid calcul de la part du tueur et donc la pleine possession de ses moyens !

"Parallèlement, il a pourtant poursuivi ses achats d'armes, qu'il a pris soin de dissimuler, soit au domicile de ses parents, soit en les enterrant", a insisté Denis Vanbremeersch.

D'ailleurs, les premiers éléments du dossier font apparaître que le criminel n'a  pas fait l'objet de soins psychiatriques et qu'il était titulaire d'une licence de tir sportif pour laquelle un certificat médical lui a été délivré.

Le club de tir d'Istres a pris les mesures que d'autres n'ont pas prises.
Il a en effet exclu le jeune à la suite de sa condamnation pour port d'arme prohibé, en août 2012.

La version des faits, selon le tueur 

Au cours de sa garde à vue, l'auteur de la fusillade a expliqué qu'il a parcouru une distance non précisée la kalachnikov à la main après l'avoir déterrée. Il a ensuite fait feu et tué deux voisins de 35 et 45 ans occupés dans leurs jardins.

Il a ensuite stoppé une voiture et demandé à la conductrice de le conduire à Paris. Devant son refus, il a fait feu sur le pare-brise du véhicule, blessant légèrement la conductrice à la main et à l'oreille.

Il a arrêté une deuxième voiture conduite par un sexagénaire, qu'il a abattu d'une rafale d'arme automatique.

Le directeur interrégional de la police judiciaire est un psy...
Christian Sainte analyse les faits: "Il est dans un registre où il joue depuis des années sur des jeux de guerre. Il est parti sur ce schéma".

A Istres, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Marseille, l'heure était samedi au recueillement: une marche blanche en hommage aux trois victimes a rassemblé près de 3.000 personnes.

Karl Rose serait un solitaire sans aucune idélogie

Le tireur soutient "n'être militant de rien", n'avoir aucune conviction politique ou religieuse et ne se revendique d'aucune idéologie ni d'aucun courant de pensée.

Il affirme avoir agi seul. "C'est quelqu'un qui a conscience de la gravité des faits commis. il coopère avec son intelligence et son système de défense", a précisé le procureur adjoint.

Le parisien placé en garde à vue jeudi à Paris, après que l'auteur de la fusillade eût livré son nom aux enquêteurs, devait être libérée sans qu'aucune charge ne soit retenue à son encontre.
Les deux hommes avaient l'habitude de correspondre par téléphone et de jouer en réseau sur internet depuis cinq ans. Le tireur avait révélé à son compagnon de jeu son intention de tuer mais ce dernier ne l'avait pas pris au sérieux, jugeant qu'il s'agissait de "délires de post-adolescent"...

Et quelle est la part de responsabilité de la ministre de la Justice ?

Une probable mise en examen pour "assassinats et tentative d'assassinat" devait être prononcée contre le tueur après qu'il ait été déféré samedi après-midi devant un juge.

Christiane Taubira détient les clés de nos vies. Et de nos morts.
Face aux centres de détention surpeuplés, la garde des Sceaux soutient que "nos prisons sont pleines, mais vides de sens." Elle entend donc développer massivement les peines alternatives. Un changement profond de la politique pénale française… qui demande beaucoup de moyens.

Sa circulaire diffusée aux parquets entend lutter contre la surpopulation carcérale de plusieurs manières. 
D’abord en limitant le recours aux peines planchers, ces sanctions automatiques contre les récidivistes. Taubira a en conséquence demandé aux procureurs d’ "individualiser" les décisions en n’optant pour la prison ferme "qu’en dernier recours", avec notamment l'idée pré-conçue qu'un jeune ne peut être dangereux... 
La ministre de la Justice encourage aussi à freiner les comparutions immédiates, accusées d'être hâtives et prononcées à tour de bras.
Et l'idéologue enjoint enfin les parquets à "faire de l’aménagement des peines une priorité de politique pénale". Cette priorité est défendue au nom de la lutte contre la récidive, considérant que les taux de "rechute" seraient inférieurs parmi les condamnés ayant bénéficié d’un aménagement partiel ou ...total de leur peine., soit un condamé sur cinq.Mais cet affichage suppose des moyens que Taubira n'a pas débloqués.

La tuerie d'Istres soulève la question du placement sous surveillance électronique mobile 
Alors que la majorité des peines alternatives sont peu utilisées, le bracelet électronique, ou Psem, l'est bien davantage du fait de son coût très avantageux. Il a donc connu un boom (9 000 personnes aujourd’hui, contre la moitié il y a deux ans). 
Outre les motivations idéologiques de la politique judiciaire de la gauche, les questions de coûts exposent les Français aux doux tueurs et violeurs. 
Christiane Taubira aura à répondre aux deux délires idéologiques de la gauche qui a fait trois morts cette semaine à Istres.

Taubira a mérité son affichage au "mur des cons" du Syndicat de la magistrature. 
Et pourtant...

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