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mercredi 24 avril 2013

Ségolène Royal crée la zizanie à la BPI

Est-elle une menace pour la Banque publique d'investissement ?

La battue de la présidentielle 007 s'est encore faite remarquer



Lundi soir, la vice-présidente de la BPI a planté le second conseil d'administration de la banque pour s'adresser à des journalistes qu'elle avait convoqués: comme à son habitude, la grossière a souhaité prendre Nicolas Dufourcq, le directeur général, de vitesse en s'exprimant la première, deux heures avant le point presse prévu initialement. 

La présidente de Poitou-Charentes a donc fait prévaloir sa vision de la BPI

"Elle doit faire de l'emploi la Banque Publique, de l'emploi, de la croissance, redonner confiance aux chefs d'entreprise, elle n'est pas là pour faire du business ni des profits sur le dos des chefs d'entreprise", a déclaré la politicienne sur BFMTV. 
Confirmant les craintes que la BPI soit un organisme politique géré par des politiciens, et non des entrepreneurs pour des entrepreneurs, elle a ajouté: "Les mots Publique et Investissement sont plus importants que le mot banque"

Elle est également donné sa version des tensions qui se sont manifestées la semaine dernière entre elle et le directeur général de la BPI

"
Cette polémique est derrière nous, je crois qu'il y a simplement eu une maladresse", a-t-elle estimé.


L'électron libre a refait son apparition au  côté de Nicolas Dufourcqavec vingt minutes de retard, rapporte le site de Challenges, que  qui avait entamé son point presse. "Je suis là, je ne vous ai pas abandonnés", a-t-elle lancé, justifiant ses manières cavalières par un "duplex avec une télévision".

C’est un Nicolas Dufourcq seul qui avait présenté le premier bilan trimestriel de l’institution: 1,7 milliard d’euros de crédits garantis, 1,7 milliard d’avance de trésorerie aux PME…


Cacophonie entre les deux
Ce dernier avait en effet affirmé que le sauvetage de Petroplus ou des hauts-fourneaux de Florange n'ont pas représenté "un bon business"La veille, le tribunal de commerce de Rouen avait rejeté les deux dernières offres de reprise de la raffinerie, scellant le sort de de ses 470 salariés.
Ségolène Royal était montée dans les tours, qualifiant ces déclarations de "grave dérapage". Elles "n'ont aucune raison d'être et ne se reproduiront pas". 


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