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mercredi 24 avril 2013

Les juges du Syndicat de la Magistrature affichent leur orientation politique partisane

Une justice impartiale ? Manifestement pas, pour un certain nombre de juges du Syndicat de la magistrature qui ont leur mur des cons...



Syndicat de juges rouges,
fléau de la justice

Atlantico a obtenu une vidéo tournée en cachette du "Mur des cons" du Syndicat de la magistrature
Il expose dans son local syndical la tête des adversaires - et des justiciables ? - à abattre [délit de faciès ?]. Parmi eux, de nombreux hommes politiques de droite, des intellectuels… et des journalistes. Une curieuse conception de la justice...


C'est un magistrat qui a fait cette découverte. Accompagnant un collègue au siège du Syndicat de la magistrature à Paris, ce juge apolitique et non syndiqué a eu la surprise de constater la présence d'un gigantesque panneau dans la salle principal du local syndical, surplombé d'une affichette sur laquelle était écrit "Mur des cons". (voir vidéo ci-dessous)

Créé en 1968, le Syndicat de la magistrature représente 1/3 seulement des magistrats de l’ordre judiciaire. Proche de la gauche, il a appelé en 2012 à voter contre Nicolas Sarkozy. C’est la garde des Sceaux, Christiane Taubira, qui a ouvert son 46e Congrès en novembre dernier.
Sur ce mur, des dizaines de photos de personnalités pour la quasi-totalité classées à droite de l'échiquier politique. Nicolas Sarkozy, au premier chef, mais aussi, Eric Woerth, Edouard Balladur, Nadine Morano, François Baroin, Luc Chatel, Michèle Alliot-Marie, Luc Ferry, Eric Besson, Christian Jacob, ou encore Patrick Balkany y figurent en bonne place [c'est-à-dire ceux que les radios et télévisions se plaisent à brocarder jusque dans les émissions de divertissement politique, notamment sur Canal+ ou les émissions de Laurent Ruquier, avec Aymeric Caron, par exemple ]. Certains sont marqués d'un signe supplémentaire "d'infamie" : un autocollant du Front National. Le portrait de l'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux est souligné d'une mention particulièrement injurieuse : "L'homme de Vichy" [ce que Mitterrand n'est pas pour eux.





Mais il n'y a pas que des politiques. 
Certains intellectuels comme Jacques Attali, Alain Minc, Guy Sorman, ou encore Alexandre Adler sont mis au pilori syndical. Les journalistes ne sont pas en reste. Eric Zemmour est placardé, bien sûr, mais il y aussi deux patrons de presse, l'ancien directeur du Figaro Etienne Mougeotte, et l'ancien patron de TF1, Patrick Le Lay; l'éditorialiste du Figaro Yves Thréard, la journaliste Béatrice Schoenberg (épouse à la ville de Jean-Louis Borloo) ou encore le présentateur David Pujadas.
[Mais on n'y trouve ni Ruth Elkrief, ni Laurent Joffrin...]

La liste [noire] n'est pas close. 
Le Mur des cons est d'ailleurs évolutif. Chaque magistrat syndiqué est invité à y placarder une prochaine victime. "Avant d'ajouter un con, vérifiez qu'il n'y est pas déjà", averti une seconde affichette placée au milieu des photos.

Effaré, notre visiteur a eu le réflexe de filmer ce Mur des cons à l'aide de son iPhone.


S'agit-il d'une plaisanterie, comme on pourrait en voir dans un local lycéen ? (Essayez donc de plaisanter avec un magistrat en le traitant de "con", vous verrez ce qu'il vous en coûtera). Ou d'un innocent folklore syndical que l'on pourrait comprendre s'il s'agissait de camionneurs ou de sidérurgistes [s'ils ne sont pas homosexuels !] ? Mais le problème est que cette liste noire a été dressée par des magistrats qui se montrent eux-mêmes très sourcilleux lorsqu'il s'agit de poser pour autrui les limites de la liberté d'expression en matière d'injure et de diffamation.



Certaines personnalités qui figurent sur le Mur des cons en ont d'ailleurs fait l'amère expérience. On se souvient de l'affaire Zemmour. Brice Hortefeux a lui aussi été condamné pour une simple plaisanterie jugée "xénophobe" par la 17e chambre correctionnelle. Le raisonnement juridique des magistrats était d'ailleurs un peu spécieux puisque Brice Hortefeux a été relaxé en appel par des juges qui ont souligné l'erreur d'analyse du premier jugement. 

Mais l'essentiel n'est pas là. 
Le Mur des cons du Syndicat de la magistrature semble constituer bien moins un "tableau de chasse" réunissant ceux qui ont déjà eu à connaître des foudres de la justice, qu'une future charrette de justiciables qui auront peut-être du souci à se faire le jour où d'aventure ils se retrouveraient devant les tribunaux. 
Qu'ont donc en effet les syndicalistes-magistrats à reprocher à Etienne Mougeotte, Yves Thréard, Patrick Le Lay, David Pujadas, Alexandre Adler, François Baroin, Luc Chatel… qui n'ont jamais été condamnés, si ce n'est de ne pas être suffisamment porteurs des valeurs de gauche et d'extrême gauche dont le Syndicat de la Magistrature se fait le porte-étendard ? Voilà pourquoi ce petit "pilori privé", installé dans un local syndical - au sein d'un bâtiment du ministère de la justice ! - est une forfaiture qui déconsidère ceux qui en sont à l'origine. Ce mur de la honte constitue une faute grave qui autorise à s'interroger sur les messages - voire les consignes - que le Syndicat de la Magistrature est susceptible de faire passer à ses adhérents.

Plus que dans d'autres domaines, les "affaires" politico-judiciaires imposent aux juges de faire abstraction de leurs propres opinons pour ne faire que du droit. C'est d'ailleurs en invoquant le droit seul que les magistrats assurent tracer la limite entre ce qui est licite de faire et ce qui ne l'est pas. Pareillement, en matière de diffamation, c'est théoriquement en ne faisant que du droit, que les redoutés magistrats de la chambre de la Presse décernent aux uns des brevets de respectabilité et rabaissent les autres au rang de délinquant. Mais le Mur des cons du Syndicat de la magistrature - qui représente 30% de la profession - révèle à quel point les critères politiques peuvent entrer en ligne de compte. Ce dazibao illustré, qui s'inscrit dans la grande tradition maoïste, est-il l'antichambre des futurs condamnés ? Une chose est sûre, y figurer avant de passer en jugement n'est pas un bon signe. C'est plutôt un handicap. 


Le Mur des cons permet de mieux décrypter la jurisprudence et jette un nouvel éclairage sur moult décisions de justice. Soudain, on s'interroge et on en vient à se demander s'il ne vaut pas mieux dans certaines affaires être classé à gauche plutôt qu'à droite ; pourquoi certains hommes politiques se retrouvent mis en examen sur la base d'instructions pour le moins fragiles alors que d'autres semblent bénéficier d'une grande mansuétude des magistrats ; pourquoi le journaliste Eric Zemmour est condamné en raison d'une réplique ambiguë lancée dans le vif d'un débat alors que le rappeur qui l'injurie et se déclare prêt "à payer ceux qui feront taire ce con" est relaxé au nom de la liberté d'expression ; pourquoi un le général Aussaresses est condamné pour "apologie de crime de guerre" lorsqu'il évoque ses mémoires de la guerre d'Algérie, alors qu'un groupuscule d'extrême-gauche est relaxé après avoir publiquement souhaité la mort de soldats français en Afghanistan ; pourquoi le racisme anti-blanc est quasiment ignoré des tribunaux, pourquoi la violence verbale dès lors qu'elle émane de l'extrême-gauche est le plus souvent absoute ; pourquoi Marine Le Pen est régulièrement déboutée, son père régulièrement condamné et pourquoi Arnaud Montebourg, Eva Joly, et Jean-Luc Mélenchon trouvent manifestement une oreille plus attentive [compréhensive et complice ?] lorsqu'ils s'expliquent devant les tribunaux. Ce ne sont-là que quelques exemples et quelques pistes...

Dérapage véniel, que ce Mur des cons ? 
Folklore syndical ? Mais imaginez un seul instant que ce tableau d'affichage des hommes et des femmes à abattre ait été dressé au siège d'un syndicat de policiers réputé de droite. Et que les photos qui y figurent soient ceux d'hommes politiques de gauche et de journalistes bien pensants. Supposez qu'on y découvre les visages d'Edwy Plenel, de Jean Daniel, de Fabrice Lhomme, de Daniel Mermet, de Jean-Luc Mélenchon, de José Bové ou de Najat Vallaud-Belkacem…. Que leurs portraits soient soulignés de mentions telles que "traître à la patrie", ou "dangereux agitateur"… Un deuxième article ne suffirait pas pour décrire les réactions indignées, les prises de positions, les pétitions et les demandes de sanctions qu'un tel scandale ne manquerait pas de provoquer. L'affaire se terminerait devant les tribunaux. On peut tenir le pari que les juges entreraient en voie de condamnation et que ceux encartés au Syndicat de la Magistrature ne seraient pas les plus cléments à l'encontre des fauteurs.



Ce syndicat se met en grève pour moins que tout ça. 
Avec le soutien des journalistes du SNJ. Et pas que, solidarité corporatrice oblige !

5 commentaires:

  1. "Mur des cons" : l'UMP va porter plainte "


    http://lci.tf1.fr/politique/mur-des-cons-l-ump-va-porter-plainte-7935673.html

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  2. Réponse d'un jugé "con" :

    "Mur des cons : «Quel honneur d'être traité de con par des imbéciles !»


    http://www.lefigaro.fr/politique/2013/04/24/01002-20130424ARTFIG00550-mur-des-cons-quel-honneur-d-etre-traite-de-con-par-des-imbeciles.php

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  3. Et ce n'est pas tout :
    Emplois fictifs à la mairie de Paris …La gauche fait beaucoup mieux

    Publié le 24 avril 2013
    Je suis stupide, j'ai voté Hollande
    Le blog

    " On se remémore la condamnation humiliante d’un Jacques Chirac affaibli pour emplois fictifs à la mairie de Paris. Malgré le remboursement par l’UMP des 2,2 millions d’euros en question, les juges s’étaient acharnés jusqu’au bout.

    Le feront-ils contre Bertrand Delanoë qui a fait beaucoup mieux que Chirac puisque que c’est près de 10 millions d’euros dont l’actuel maire de Paris a fait cadeau à la CGT en cachant une trentaine de permanents de la CGT dans une des mutuelles de la ville depuis 2001 ?
    "
    Une enquête détaillée du magazine Capital, consultable sur le blog pré-cité " et intitulée « L’incroyable dérive financière de la mairie de Paris » analyse la gabegie instaurée par Delanoë qui pourtant s’est forgé une réputation de « gestionnaire avisé » grâce à une communication délirante occupant près de … 200 personnes à plein temps.


    Voici quelques points cités dans cet article :

    * Delanoë a dilapidé le « trésor de guerre » de Jean Tibéri qui avait laissé la mairie en situation financière exceptionnelle. C’est la presque totalité des 600 millions laissés que Delanoë a dévoré.

    * Jusqu’en 2008, il fait passé la dette de Paris de 1 à 2,8 milliards d’euros tout en étouffant les monstrueuses plus-values (589 millions d’euros) des droits de mutation.
    * Entre 2008 et 2010, pour rétablir la situation il augmenté la taxe d’habitation de 17,74 % et la taxe foncière de 63,3 %,
    * Toutes taxes et impôts compris, la facture des ménages parisiens a gonflé de 57 %,
    * En seulement 9 ans, la masse salariale de la ville de Paris s’est accrue de 42 % (26 % de plus que l’inflation,
    * En 9 ans, le nombre de fonctionnaires est passé de 40 000 à 50 000,
    *L’accord de RTT signé par Delanoë est responsable en grande partie de cette débauche de fonctionnaires et d’argent public (jusqu’à 58 jours de congés par an avec l’embauche de 2 300 personnes pour compenser ces jours de travail perdus),
    * Toutes les charges ont bondi :

    + 24,5 % globalement,
    + 48,5 % pour les subventions aux associations (SOS Racisme en tête)

    Et la cerise sur le gâteau (extrait de l’article de Capital):

    Mais c’est encore sous les frondaisons du bois de Boulogne que Bertrand Delanoë fait valser les deniers publics avec le plus d’allégresse. La nouvelle arène de 20 000 places qu’il a décidé d’y construire pour accueillir le Stade français n’apportera pas grand-chose à la capitale : pour ses dix matchs par an, le club de rugby pouvait parfaitement partager le Parc des Princes avec le PSG, ou prendre ses aises à Charlety. Mais son patron, Max Guazzini, grand ami de monsieur le maire, tenait absolument à avoir son stade à lui. Dont acte ! Selon les devis initiaux, cette babiole coûtera 157 millions d’euros aux contribuables parisiens. Coïncidence : c’est à peu près ce que rapporteront les augmentations d’impôts décidées cette année… "

    Et ce n'est pas finit ( affaire Bettencourt où un document d'expertise a disparu )





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  4. Immonde.

    Quelques mots seulement pour le moment.

    Leur logo est déjà bien clair.
    La représentation traditionnelle de la Justice est une femme, les yeux bandés, tenant un glaive et une balance "par le haut", délicatement, la laissant ainsi effectivement se balancer et atteindre tout seule son équilibre.
    Leur logo est un poing "révolutionnaire" d'Extrême Gauche tenant fermement la balance de la soi-disant justice qu'ils imposent: cette balance ne peut osciller; le poing "Rouge" l'en empêche, la force à rester dans la position qu'il lui impose, droite (ah non, pardon: horizontale-- surtout pas "droite" ;) ) une fois, inclinée une autre, verticale à un autre moment, selon le cas (ordure violeuse à protéger ou victime, truand de Gauche ou opposant politique).

    Il le revendique donc clairement dans leur logo: ce n'est pas la Justice, la vraie, celle de la Loi, du Droit, qui punit les criminels et protège la population, qui les intéresse et qu'ils respectent et font appliquer, mais la "justice" politique, du Parti et du Syndicat-- celel des dictatures...

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    1. Où sont les autres "Pierre Barnérias" ???????????????


      "Manif pour tous : «La preuve des images retouchées existe»

      http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/information/75130/manif-pour-tous-la-preuve-des-images-retouchees-existe.html

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