Le Printemps, ancien fleuron des grands magasins français, deviendra arabe
La grande braderie du Printemps est ouverte |
Détenu jusqu'en 2005 par le groupe Pinault-Printemps-Redoute, il devrait être racheté d'ici cet été par des investisseurs du Qatar, dissimulés derrière Borletti Group, son actionnaire italien minoritaire...
L’avenir du Printemps se précise, après la tenue mardi d’un comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire. L’occasion de faire le point sur la vente de cette enseigne aux seize grands magasins.
A qui appartient Le Printemps?
A 70%, au fonds allemand Rreef, lui-même géré par la Deutsche Bank.
Les 30% restants appartiennent à la société d’investissement Borletti Group, pilotée par l’homme d’affaires italien Maurizio Borletti et dont le siège est au Luxembourg. Rreef et Borletti Group s’étaient offert Le Printemps en 2006. Ils l’avaient racheté pour 1,1 milliard d’euros au groupe français PPR.
Qui veut racheter l’enseigne?
Il y a deux véritables offres.
Primo, celle portée par l’un des deux propriétaires actuels: Borletti Group. Il propose de racheter à Rreef ses 70% avec l’apport d’un fonds qatari. Ce fonds, du nom de Qatar Holding, est le bras armé du fonds souverain Qatar Investment Autority (QIA).
En 2010, il s’était déjà offert Harrods, un grand magasin chic de Londres (Grande-Bretagne), dont il est toujours propriétaire aujourd’hui depuis que la famille Mohammed Al-Fayed la lui a cédée pour, dit-on, £1.5bn ($2.3bn). Ce fonds souverain est également le 3e actionnaire principal de VolksWagen (VW) et a des intérêts dans Porsche.
En France, QIA détient notamment l'Hôtel Martinez à Cannes, l'Hôtel du Louvre à Paris, l'Hôtel Concorde Lafayette à Paris ou l'Hôtel Palais de la Méditerranée à Nice, ou 100% du Paris Saint-Germain FC, dans le sport, et a des intérêts dans le secteur industriel (EADS).
La seconde offre est portée par les Galeries Lafayette.
Leur première proposition –1,6 milliard d’euros– a été déclinée, Borletti Group s’y opposant. Mais les Galeries Lafayette ne veulent pas en rester là. Son patron, Philippe Houzé, avait lancé dans les colonnes du Figaro un appel aux investisseurs qatari pour l’épauler dans cette acquisition.
A l'automne prochain, le groupe Galeries Lafayette pourrait quant à lui être repris par le groupe Casino, propriété de la société Rallye, holding de contrôle des groupes de distribution Casino et Go Sport, dont le chef d’entreprise français, Jean-Charles Naouri, est l’actionnaire majoritaire.
D'après le CCE qui s’est tenu mardi, Borletti Group et ses partenaires qatari devraient emporter la partie.
Maurizio Borletti est en effet en négociations exclusives avec Rreef, et le rachat devrait être bouclé d’ici cet été. Bien qu'aucun montant n’ait été dévoilé, la transaction pourrait s’élever de 1,8 à 2 milliards d’euros.
Qu’en disent les salariés?
Ils sont divisés. Certains syndicats, à l’instar de l’Ugict-CGT, défendaient le projet français des Galeries Lafayette. Son secrétaire général, Bernard Demarcq, avait même écrit au gouvernement: "Avec le projet de Philippe Houzé, nous avons aujourd'hui l'opportunité qu'un grand magasin français revienne enfin sous pavillon français, avec une stratégie on ne peut plus claire pour son avenir et pour l'avenir des emplois."
Et l'UNSA avouait ses véritables motivations ? |
Je ne voudrais pas vous contredire.........mais il me semble que c'est le groupe monoprix qui va tomber dans l'escarcelle casino.........
RépondreSupprimerLes galeries Lafayette sont un bien propre à la famille Moulin en l'occurrence Ginette et ses filles..............à moins que j'ai raté un épisode..............
En fait ces infos ne changent pas le fond du probléme à savoir que le Printemps va tomber dans dans des mains étrangères............avec un montage financier de type matriochkas.........
Quel malheur de voir ça............
Et le rapport avec le sujet, la Liesse, c'est quoi précisément ?!
RépondreSupprimerOn peut aussi ajouter que le Qatar financent nos banlieues puisque nous n'avons plus d'argent à y mettre.
RépondreSupprimerAu moins on ne s'étonnera pas de la radicalisation des prêches ... Pauv'France
Simple effet d'annonce:
Supprimerils n'investissent pas pour leurs frères,
puisque ça ne rapporte rien
et que Marianne s'en charge !...