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jeudi 18 avril 2013

Hollande ne parvient pas à réduire la dette publique

Le gouvernement se résigne

Hollande crée des formules bizarres qui interpellent et font pschitt.

Ainsi, en réaction aux accusations de "ridicule" et de "démagogie" de la droite, le PS a d'abord inventé le  le "choc de transparence" et, à l'automne, avec le rapport Gallois, Hollande compta sur un "choc de compétitivité", et le blanchiment de fraude fiscale de son ministre du Budget inspira   cette fois à François Hollande un "choc de moralisation", tandis qu'aux petites entreprises, il vient de promettre  un " choc de simplification " administrative.

Pareillement, monsieur Choc a longtemps espéré voir refluer ce taux d'ici 2014

Monsieur Patate-Big Daddy BioShock
En vain: la recette des mots creux est indigeste.
La dette publique de la France atteindra en effet un pic record à 94,3% du produit intérieur brut (PIB) l'an prochain et ne devrait s'améliorer qu'en 2015, selon les nouveaux engagements du gouvernement présentés mercredi en Conseil des ministres.
Soit un an plus tard que prévu initialement.

Dans le détail, la dette passera de 90,2% du PIB en 2012 à 93,6% en 2013 (au lieu de 91,3% dans les précédentes prévisions), selon le "programme de stabilité" préparé par Bercy à l'adresse de la Commission européenne. 
Après le 'choc' de 2014, elle devrait reculer à 92,9% en 2015 et jusqu'à 88,2% en 2017, pour la présidentielle: ça tombe à pic ! 
C'est en tout cas l'espoir de l'exécutif et de François Hollande qui assurait fin mars à ce sujet: "Je sais ce que je veux faire". Un effort qui implique de nouvelles hausses d'impôts malgré les promesses de stabilité fiscale...



Lundi déjà, le journal Les Echos devançait les estimations publiques du gouvernement mais positivait : si les prévisions se sont dégradées, cela ne fait "pas bouger d'un iota les marchés", sur lesquels la France continue d'emprunter à des taux historiquement bas, selon la formule consacrée, séduisante aussi, mais non pas éternelle. 

D'ailleurs, en tablant sur une baisse du PIB de 0,2% en 2013, l'OFCE se montre plus pessimiste que le gouvernementmais également que le FMI
L'Observatoire français des conjonctures économiques anticipe une reprise très molle en 2014 en raison des multiples plans d'austérité en Europe.
VOIR et ENTENDRE Nicolas Doze,  le 17 avril 2013,  préconiser un ..."choc de confiance":


Le prochain sera-t-il le "choc de la rue" ?

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