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dimanche 28 avril 2013

La gouvernance de Hollande, c'est le divorce pour tous à gauche, en moins d'un an

La gauche éclate: Hollande déchire !

La "gauche molle" avait fait toute sa campagne sur le thème du rassemblement,  et puis, un an plus tard, il a éclaté la gauche, du Parti socialiste socialistes et des Verts rétifs à sa politique économique, à l'extrême gauche, politique aussi bien que syndicale, de Jean-Luc Mélenchon.



Jean-Luc  souffre du mépris de François, car il peut l'affirmer,  Hollande lui doit son élection, comme à certains électeurs de l'extrême droite. "Pas un député PS n'a été élu sans les voix du Front de gauche, et pas un des députés du Front de gauche ne l'a été sans le PS", souligne-t-il sans cesse: avec 11,1% des voix au premier tour de la présidentielle,  Mélenchon ne se revendique pas comme un opposant, mais comme un "ayant-droit".


Avec son "parler cru et dru", le responsable du Front de gauche (PCF-Parti de gauche) qui reproche à Hollande de "déplacer le curseur vers la droite" fait régulièrement entendre sa voix depuis un an, frôlant parfois la ligne jaune comme lorsqu'un de ses proches, François Delapierre, traite le ministre Pierre Moscovici de "salopard".

François Hollande, dont il fut un temps un rival au Parti socialiste, est pour le stalinien Mélenchon l'archétype du "solférinien", un président resté à ses yeux l'homme de la synthèse au PS et accusé aujourd'hui d'avoir "divisé la gauche".

Joly Eva (EELV) et affreux Jean-Luc

"Il y a une gauche dans ce pays et vous allez la voir le 5 mai", prévient l'ancien socialiste, qui avec ses partenaires du FG a appelé à une manifestation nationale d'abord pour un "coup de balai" avant d'être renommée "contre la finance, contre l'austérité et pour une VIe République".

Hollande s'est mis à dos la gauche syndicale radicale


Dernier exemple en date: l'opposition exprimée par l'exécutif à la proposition de loi communiste d'amnistie sociale, qui avait été votée fin février au Sénat avec l'ensemble de la majorité PS, FG et écologistes. Résultat, le texte a été rejeté mercredi en commission à l'Assemblée.
"La honte! Socialistes rompez les rangs !", a méchamment ironisé Jean-Luc Mélenchon. 

Le 
mouvement parfois violent mené par les syndicats CGT et Sud de PSA-Aulnay pour justifier le refus d'un tel texte. "Ils font de la politique ces gens-là, ça n'est pas du syndicalisme mais une lutte pour eux-mêmes! Pas question d'une amnistie pour qu'ils puissent se refaire la cerise sur notre dos".

Et Jean-Vincent Placé, chef de file des sénateurs EELV, de renchérir en appelant les députés PS au "devoir de désobéissance" face à "l'oukase" du gouvernement et de François Hollande.

Des tensions régulières entre les socialistes et leurs partenaires
Au Parlement, après une cure d'opposition de dix ans,  la première année du retour de la gauche a été marquée par la vive opposition PCF , qu'il s'agisse du texte énergie du député PS Brottes, exprimée dès l'automne, ou du clash tout récent sur le projet de loi emploi de Michel Sapin, ministre du Travail. Furieux de la procédure du vote bloqué retenu par le gouvernement au Sénat, communistes et écologistes se sont unis à la droite pour retarder à la mi-mai son adoption définitive. Une attitude "irresponsable", s'emporte-t-on à l'Elysée: "que ce soit la gauche de la gauche ou la droite, c'est l'alliance des médiocres cette affaire", ont-il estimé, avec leur mépris coutumier.

Le parti du président se fracture

"Le début de mandat de François Hollande rappelle la fin du deuxième mandat de François Mitterrand, une époque où il n'était plus soutenu que par les socialistes", note le politologue, Frédéric Dabi (Ifop).

Au sein même du PS qu'il a dirigé onze ans (1997-2008), François Hollande doit affronter des critiques, notamment d'Emmanuel Maurel, qui avait fait un score plus qu'honorable à l'automne lors du Congrès du PS de Toulouse face à la motion majoritaire d'Harlem Désir soutenue par tout le gouvernement.

L'aile gauche du PS, animée aussi par la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, le député Jérôme Guedj, ou d'autres parlementaires proches du ministre Benoît Hamon qui ont lâché le gouvernement sur certains textes parlementaires, réclame une inflexion de la politique économique et sociale. Certains vont jusqu'à demander la formation d'un nouveau "gouvernement rouge-rose-vert", comprenant le Front de gauche pour mener "une nouvelle politique".

Un proche du président de la République reconnaît une ambiance "très mauvaise, électrique" chez les députés PS, "remontés" contre le projet de loi post-scandale Cahuzac sur la transparence de la vie publique, certains menaçant de "mettre le président en minorité". Un mécontentement dont le président de l'Assemblée Claude Bartolone s'est fait le porte-parole.

Du côté de la rue de Solférino, le patron Harlem Désir est également contesté, accusé par certains d'être trop effacé, voire inaudible: traduire, soumis. 
La semaine dernière Jean-Christophe Cambadélis, certes candidat malheureux  de Martine Aubry à la course pour le poste de premier secrétaire, jugeait que "la côte d'alerte (était) atteinte" pour le PS et que l'actuel exécutif n'est "pas en capacité d'impulser malgré toutes les bonnes volontés".

Le mariage pour tous, ça ne marche même pas au PS ! 

1 commentaire:

  1. Divorce, pas seulement avec la gauche..........


    http://www.chretiente.info/201304284525/la-toile-de-sainte-agnes-recouverte-derriere-berge-et-fabius/

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