Notre-Dame-des-Landes : les gendarmes se retirent de la zone
L’Etat renonce piteusement à son aéroport dans l'état
Dix jours après la publication des rapports de trois commissions préconisant de nouvelles études sur le projet d'aéroport, les gendarmes ont abandonné la zone de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, pendant la nuit de vendredi à samedi, alors qu'ils maintenaient la pression sur les opposants au projet d’Ayrauport depuis fin 2012. Depuis octobre et l’évacuation d’opposants à l’aéroport, entre 150 et 200 militaires, des gendarmes, se relayaient en permanence à deux points de contrôle routier sur la zone d’aménagement différé (ZAD), surnommée "zone à défendre" par les adversaires du projet.
Samedi 20, la préfecture de Loire-Atlantique a confirmé des témoignages donnés par des opposants à l’aéroport sur place. "Les gendarmes sont partis dans la nuit. On revient à un régime normal de présence de gendarmerie comme sur le reste du département", a déclaré un haut responsable de la préfecture.
"On est en train de réorganiser notre dispositif, c’est-à-dire que l’on tente une configuration qui ne soit plus une présence permanente des forces de l’ordre mais des interventions au coup par coup en cas de besoin", a expliqué le responsable de la préfecture.
"On est en train de réorganiser notre dispositif, c’est-à-dire que l’on tente une configuration qui ne soit plus une présence permanente des forces de l’ordre mais des interventions au coup par coup en cas de besoin", a expliqué le responsable de la préfecture.
Le gouvernement, en la personne de son préfet, Christian de Lavernée, "a souhaité envoyer ce signe", a-t-il ajouté.
Pour la forme et l'honneur, le retrait est soumis à des conditions comme l’absence d’entraves à la circulation, au travail des agriculteurs et à la possibilité pour les différents experts de faire les relevés scientifiques demandés dans les rapports des commissions. "Si on n’y arrive pas, on sera malheureusement obligés de revenir à la situation antérieure", a-t-il menacé.
De leur côté, entre 100 et 300 extrémistes de la gauche anticapitaliste se sont réinstallés dans des cabanes en plein milieu de la ZAD. Après une trêve de plusieurs mois, des affrontements ont opposé gendarmes et "zadistes" lundi, faisant trois blessés du côté des forces de l’ordre et au moins un du côté des opposants. Deux d’entre eux ont été interpellés.
Aucun signe en revanche en direction des opposants à la filiation homosexuelle qui ne renoncent pas à la suppression du projet de loi pour le mariage entre personnes du même sexe.
Aux démonstrations de mépris du pouvoir socialo-écolo s'ajoute ainsi sa provocation
Certainescontestations françaises sont digne de l'écoute du président, pas d'autres !Ni ouverture de dialogue, ni proposition de référendum: est-ce de la haine ?
Certainescontestations françaises sont digne de l'écoute du président, pas d'autres !Ni ouverture de dialogue, ni proposition de référendum: est-ce de la haine ?
Hé les écolos sont là, il faut les ménager pour garder leurs votes, les municipales approchent...
RépondreSupprimerC'est normal toutes les forces vont être regroupées à Paris pour mettre un terme définitif a la manif fasciste de demain à Paris............
RépondreSupprimerVivement que ce gouvernement de baltringues dangereux valse..........
Mais vous n'y pensez pas ? La situation est tellement grave qu'on n'est plus à une petite modification de rien supplémentaire : Retour au septennat... peut-être pire, ils nous p*sse*t dessus et nous n'avons plus aucun choix... La valse relève du fantasme, à moins que le printemps arabe ne fasse des émules... mais encore une fois attention aux risques, les banlieues chaudes (et ya plus que ça) sont armées jusqu'aux dents et n'attendent que ça... donc ça ne tournera pas dans le bon sens de toute façon !!!
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