Les Assises pour six jeunes auteurs d'un viol collectif
Les limites à la débilité
Le meneur présumé du viol collectif d’une étudiante en Inde, affaire qui avait bouleversé le pays en décembre 2012, a été retrouvé mort lundi 11 mars 2013 dans sa cellule à New Delhi, suscitant la colère de la famille du criminel et des accusations selon lesquelles il a été assassiné.
En France en 2009
Le procès de huit jeunes s’est ouvert à la Cour d'Assises de Versailles (Yvelines). Cinq d’entre eux sont accusés d’avoir violé une jeune fille de 18 ans en avril 2009 entre la gare de Poissy et celle des Mureaux. Les trois autres auraient assisté à la scène sans intervenir.
La lycéenne a porté plainte pour viol collectif dans un train de banlieue entre la gare de Poissy et la gare des Mureaux, dans les Yvelines. Selon Le Parisien, la jeune femme était montée dans la dernière rame du RER A, en gare de Chatelet-les Halles, au terme d’une soirée entre amis à Paris, vers 7 heures du matin. Elle prend la correspondance de 6h43 à destination de Verneuil-sur-Seine.
Plusieurs jeunes âgés d’une vingtaine d’années se trouvaient déjà dans la voiture, "six à huit personnes" , selon le témoignage de la lycéenne.
L’un des individus se serait approché de la victime pour lui arracher son lecteur MP3. Elle décide alors de descendre à l’arrêt suivant. Elle n’en n’aura pas le temps.
L’individu revient à la charge suivi très vite par ses amis, âgés de 16 à 18 ans. "On lui porte alors des coups et elle est violée par cinq individus", précise le Parquet de Versailles dans Le Parisien. Le groupe serait descendu en gare des Mureaux, non sans avoir pris soin d’emporter certains effets personnels de la victime : son baladeur MP3, le portable et ses papiers d’identités. Mais ils ont laissé des préservatifs usagés sur place et les traces d'ADN ont confondu les criminels.
L’individu revient à la charge suivi très vite par ses amis, âgés de 16 à 18 ans. "On lui porte alors des coups et elle est violée par cinq individus", précise le Parquet de Versailles dans Le Parisien. Le groupe serait descendu en gare des Mureaux, non sans avoir pris soin d’emporter certains effets personnels de la victime : son baladeur MP3, le portable et ses papiers d’identités. Mais ils ont laissé des préservatifs usagés sur place et les traces d'ADN ont confondu les criminels.
Selon le Parquet de Versailles, qui jugea alors l’affaire "gravissime", trois préservatifs ont été retrouvés sur les lieux de l’agression. En outre, l’expertise médicale, pratiquée le jour des faits, établit que la victime portait des ecchymoses et avait subi des "rapports sexuels" très récents.
Parmi eux, cinq ont répondu du chef d’accusation de viols ou d’agressions sexuelles. Les trois autres de non empêchement de crime ou délit. Le sixième, accusé de viol et encore mineur, a déjà été jugé devant un tribunal pour enfants.
Le visionnage des vidéos de vidéosurveillance, de la gare des Mureaux, n’avait pas permis d’identifier les agresseurs. D’autres vidéos avaient fait l'objet de visionnage..
La police chercha en parallèle d’éventuels témoins qui se trouvaient dans le train au moment de l’agression ou qui auraient aperçu un groupe de jeunes samedi vers 7 heures en gare des Mureaux.
La Cour avait condamné 5 des criminels à des peines allant de 10 à 14 ans de prison, car ils avaient été reconnus directement coupable de viol. Les trois autres avaient été condamnés à deux ans de prison avec sursis pour ne pas être intervenus.
La Cour avait condamné 5 des criminels à des peines allant de 10 à 14 ans de prison, car ils avaient été reconnus directement coupable de viol. Les trois autres avaient été condamnés à deux ans de prison avec sursis pour ne pas être intervenus.
Les jeunes en question, dont certains étaient mineurs au moment des faits, avaeint paru particulièrement immatures lors du jugement, ce que confirma évidemment l’un de leurs avocats, parlant de “capacité d’expression réduite”.
La ville PS des Mureaux est l’une des villes les plus "criminelles de France", selon les statistiques.
La ville PS des Mureaux est l’une des villes les plus "criminelles de France", selon les statistiques.
Elle fait partie de ce que l’on appelle pudiquement "banlieue sensible", en langage politiquement correct. C’est une ville oà les cités (plus grandes à elles-seules que beaucoup de villes en France) sont de vrais zones de non-droit.
Pendant plusieurs semaines, suite aux viols commis sans préservatifs, la victime a du suivre une trithérapie préventive, avec l'angoisse d'être contaminée. Depuis les faits, Céline a des bouffées d'angoisses, fait des cauchemars, et a des troubles du sommeil. Elle ne prend plus jamais le train seule et considère aujourd'hui "ne plus être la même personne".
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