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samedi 13 avril 2013

Mariage homo: Hollande prend la démocratie de vitesse et obtient le vote à l'arraché

Mais Ayrault s'en prend néanmoins à l'UMP

De
s élus de l'opposition ont dénoncé un "coup d'Etat"  du gouvernement
 

Le pouvoir socialo-écolo a en effet pris la décision brutale d'avancer l'examen en deuxième lecture du texte sur le "mariage pour tous" à l'Assemblée nationale.



Le projet de loi qui ouvre le mariage et l'adoption aux couples homosexuels a été adopté vendredi au Sénat et sera réexaminé au Palais Bourbon dès mercredi prochain et non fin mai comme initialement prévu.


"Moi, président de la République, j’engagerai de grands débats" (sic)

Cette forfaiture gouvernementale de faire voter les lois à la sauvette et dans la précipitation en soumettant les articles restant en discussion "dans les plus brefs délais" a provoqué la colère des opposants au "mariage pour tous" dont plusieurs milliers sont descendus vendredi soir dans les rues du quartier latin, à Paris, une fois le texte voté par surprise.

Le président de l'UMP Jean-François Copé a dénoncé "la volonté délibérée du gouvernement de passer en force au Parlement", tandis que le député UMP Hervé Mariton a évoqué un "coup d'Etat". 
Le député UMP Philippe Gosselin a pour sa part mis en garde contre "une guerre civile".

Jean-Marc Ayrault a mis en garde samedi l'UMP contre toute radicalisation

Le Premier ministre, du coup de force à l'attaque
Ayrault a-t-il perdu tout sens -et respect - de la démocratie ?
"Au moment où le Sénat vient de se prononcer en faveur de la réforme du mariage pour tous, on entend des propos qui sont particulièrement préoccupants", a estimé le Premier ministre à son arrivée au Conseil national du PS qui se tient à Paris ce samedi 13.
"Je souhaite vraiment du fond du coeur que les responsables de l'UMP qui ont bien le droit de s'opposer à la politique du gouvernement, ne se laissent pas entraîner comme ils ont tendance à le faire dans la voie de la radicalisation qui serait dangereuse pour la République"...

La gauche parlementaire s'est docilement stalinisée
La majoritée (élargie) s'est comportée comme un soviet
Outre les godillots de la gauche qui atteint ici le degré zéro de la démocratie, la sénatrice UDI Chantal Jouanno, invitée sur i>TELE, a appelé à voter pour le texte de loi, a estimé qu'une ligne a été franchie après les propos tenus vendredi. "Tous ces appels à la violence, en parlant de guerre civile, 'il y aura du sang...' Quand on lit sur les réseaux sociaux ce qui se dit, c'est épouvantable",  selon elle. 
"Le gouvernement a tout fait pour en arriver là c'est une évidence, a-t-elle néanmoins souligné. "Pour autant, est-ce qu'il faut tomber dans le panneau, est-ce qu'il faut pour des raisons politiques mettre de l'huile sur le feu ? Je ne le crois pas", a ajouté cette femme de peu de convictions.

Faute contre la démocratie et violences contre le peuple des opposants

Selon la préfecture de police de Paris,
30 personnes ont été interpellées pour vérification d'identité lors de la manifestation spontanée des opposants, vendredi soir, et une a été placée en garde à vue pour "violences volontaires" entre manifestants.

Face au mépris du gouvernement, la porte-parole du collectif "La manif pour tous" Frigide Barjot a dénoncé un "déni de démocratie"
Elle a prévenu que le passage de cette loi "violente" provoquerait de la violence.

Le patron du PS stigmatise la colère des opposants
 

En marge du Conseil national tourmenté du PS, Harlem Désir a diabolisé l'opposition: "Ces groupes fanatisés, ces groupes fascisants doivent être fermement condamnés", a-t-il menacé en exprimant son mépris nom du PS.

"Je dénonce le silence assourdissant de l'UMP de M. Copé, et la complicité et les termes inacceptables avec lesquels s'est exprimé M. Jacob qui a de fait semblé justifier de tels comportements", a-t-il lancé avec véhémence.
"J'appelle aujourd'hui la droite, l'opposition à montrer qu'elle a le sens des responsabilités républicaines et à se démarquer de la dérive radicale, extrémiste, violente, fascisante qui n'est pas digne du débat que nous devons avoir", a déblatéré Harlem Désir, créant des tensions dans l'opposition, comme au PS.

Dans un communiqué publié vendredi, le chef de file des députés UMP à l'Assemblée nationale
Christian Jacob a mis en garde la majorité contre toute dérive totalitaire: "Le président de la République prend le risque d'une confrontation violente avec les Français" en accélérant le calendrier des débats parlementaires.

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