POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 6 avril 2013

La FSU tire la réforme de l'école à l'extrême gauche

Les profs parisiens toujours remontés contre Peillon 

Pour la manifestation contre leur réforme de l'école du 12 février 2013,
55 % des enseignants parisiens s'étaient déjà manifestés par la grève et 101 écoles étaient restées fermées, selon les syndicats. 
Les profs parisiens une nouvelle fois dans la rue. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)
Un slogan qui sent fort le Mélenchon primaire...

En avril, les enseignants ne désarment toujours pas face au ministre de l'Education nationale de la gauche et réclament que "le système éducatif soit transformé en profondeur"

Sept mille personnes selon les organisateurs, 2.200 selon la police, ont manifesté ce samedi 6 avril à Paris de la Bastille vers Montparnasse à l'appel de la FSU, fédération dominante de l'Education, pour réclamer "une vraie refondation de l'école".

Une manif plus politique que syndicale

"Peillon, Peillon, faut vite que tu balayes toutes les réformes de Chatel... Livret de compétences, mise en concurrence", clamaient-ils au porte-voix. Et d'entonner avec une orchestre de rue : "Emplois, salaires, c'est la galère, les enseignants sont en colère, Peillon, tu parles d'refondation, depuis pas d'amélioration".

Les démonteurs dans la rue
Guislaine, professeur d'histoire-géo venue d'Agen, se dit "extrêmement déçue de la politique éducative mise en place par Peillon. Il faut aller beaucoup plus loin et beaucoup plus vite, revenir sur toutes les réformes depuis dix ans, le socle, le collège, la réforme du lycée qui est une catastrophe", estime-t-elle.
Pousser le ministre à accélérer "la refondation de l'école." Le "redressement improductif" ?

Un fourre-tout de revendications multiples : les manifestants réclamaient le maintien du réseau des CIO (centre d'information et d'orientation), l'ouverture de discussions sur le collège et le lycée, des négociations salariales ou encore des pré-recrutements d'enseignants, comme Marianne, professeur du secondaire à la retraite, qui s'inquiète face aux postes non pourvus : "Mon fiston a tout le lycée à faire, j'aimerais bien qu'il ait des profs". A la retraite? Soit la maman était précoce, soit son fiston l'est bien peu... 

La crise n'a toujours pas effleuré la bulle éducative... 
"Nous voulons manifester parce qu'il ne suffira pas qu'il y ait 60.000 créations de postes de professeur [Non ! De divers personnels de l'Education...] et un projet de loi discuté au Parlement pour que le système éducatif soit transformé en profondeur", a déclaré Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, fédération de fonctionnaires radicaux qui revendique 163.000 adhérents dont 80% dans l'éducation, au sein de dix syndicats d'enseignants et d'autres personnels, de la maternelle à l'enseignement supérieur. Bernadette Groison appartient au courant Unité et Action qui se situe dans la mouvance "cégétiste."

"Il faut aller au-delà de ce qui est annoncé et qui va dans le bon sens : priorité à l'école primaire, réhabilitation de la formation initiale. On veut que de manière urgente s'ouvre un chantier sur l'éducation prioritaire et la carte scolaire", a-t-elle dit.

Et la réforme des rythmes scolaires est-elle devenue taboue ? Disparue de la photo !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):