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jeudi 30 avril 2009

FĂȘte du Travail 2009: rassemblement ...Ă©clatĂ© des partis de gauche

Les tĂȘtes de liste aux EuropĂ©ennes: le 1er Mai pour faire campagne

Il devait ĂȘtre tremblant, le rassemblement de la gauche pour la FĂȘte du Travail.

Mais la comparaison avec les prĂ©cĂ©dentes mobilisations risque de ne pas ĂȘtre favorable et, la veille dĂ©jĂ , les responsables commençaient Ă  anticiper un Ă©chec relatif. Ils Ă©voquaient en effet la mĂ©tĂ©o et le long weekend qui pourraient suffire Ă  dĂ©mobiliser les militants les plus mo-ti-vĂ©s !
Le PS, le NPA, Europe-Ecologie, le PCF et les autres partis de gauche insistent pour que manifestations du 1er mai ce vendredi soient aussi unitaires et historiques qu'annoncées: mais se sera la mission des militants. Ils le ont appelé jeudi à descendre massivement à Paris, pendant qu'ils seront ailleurs. Gag !

DĂ©sirdavenir Royal refuse le pardon Ă  Titine Aubry

Le Parti socialiste, qui renoue pour la premiĂšre fois depuis 2002 avec le dĂ©filĂ© de la FĂȘte du travail, a appelĂ© Ă  une "forte mobilisation" de ses militants.
LĂ©ger couac: le show de la rĂ©conciliation des soeurs ennemies, qui devaient faire leur ZĂ©nith en tĂȘte de cortĂšge Ă  guichets fermĂ©s, est repoussĂ© aux calendes grecques. La capricieuse ToquĂ©e Royal avait annoncĂ© sa participation, mais se repliera finalement sur Niort (Deux-SĂšvres), pour un dĂ©filĂ© plus modeste, Ă  la mesure de ses sondages. Le cortĂšge socialiste sera donc emmenĂ© par son premier secrĂ©taire, Martine Aubry, qui dĂ©sertera sa bonne ville de Lille, pour ne pas laisser la vedette au maire de Paris, Bertrand DelanoĂ«. Ainsi, la photo d'une famille PS unie, totalement rassemblĂ©e, n'aura pas lieu. "Tous les socialistes seront dans la rue. Pour moi, c'est ça l'unitĂ© du Parti socialiste", a pourtant prĂ©tendu la maire de Lille.

Les sept tĂȘtes de liste du NPA feront campagne pour les EuropĂ©ennes de juin


Les trotskistes du NPA 1er Mai détourneront-ils le 1er Mai de son objet?

Les candidats anti-capitalistes seront dans la rue "aux cĂŽtĂ©s des salariĂ©s et de la population", mais dans leurs rĂ©gions respectives! A Paris, le NPA n'aura pas le mĂȘme point fixe, ni le mĂȘme point de dĂ©part du cortĂšge que les autres...
Ce beau dĂ©filĂ© unitaire parisien ne verra pas non plus le porte-parole du NPA. Olivier Besancenot a prĂ©fĂ©rĂ© rendre hommage Ă  ses activistes pour un long weekend tropical Ă  la Guadeloupe: il manifestera Ă  Petit-Canal, avec le ...LKP. Les innocents mĂ©tropolitains, qui croyaient que le mouvement insurrectionnel Ă©tait parfaitement spontanĂ©, rĂ©aliseront donc ainsi, mais un peu tard, qu'il Ă©tait fonciĂšrement politique et animĂ© par l'extrĂȘme gauche.

Le PCF et le Parti de Gauche seront Ă©galement en campagne

Ils s'aligneront en tant que Front de gauche, union de circonstance pour les EuropĂ©ennes. Ils ne se mĂȘleront d'ailleurs pas au NPA.
Le sĂ©nateur Jean-Luc MĂ©lenchon (Parti de Gauche), tĂȘte de liste dans le Sud-Ouest, qui devrait rejoindre la camarade Marie-George Buffet (PCF) Ă  Paris aprĂšs le dĂ©part du dĂ©filĂ©, aura dĂ©jĂ  manifestĂ© le matin Ă  Bordeaux. Ce dĂ©tail souligne clairement que si Sa Cynique MajestĂ© Royal et la Ch'tite Aubry avaient vraiment tenu Ă  afficher leur amitiĂ©, elles auraient pu organiser leurs emplois du temps.

Lutte OuvriĂšre sera Ă©galement partout


Arlette Laguiller (Lutte ouvriÚre) sera présente à Paris, tandis que Nathalie Arthaud, porte-parole de LO, participera à la manifestation de Lyon.

Europe-Ecologie, partout, sauf Ă  Paris


Daniel Cohn-Bendit a prĂ©fĂ©rĂ© Budapest Ă  Paris pour sa campagne europĂ©enne et les Franciliens apprĂ©cieront ce choix. Ses acolytes tĂȘtes de sa liste, surnommĂ©s les 'pastĂšques' (Verts Ă  l'extĂ©rieur, mais rouges Ă  l'intĂ©rieur), dĂ©fileront "partout en France", comme JosĂ© BovĂ© Ă  Montpellier. CĂ©cile Duflot, porte-parole, manifestera en Arles. A Paris, le cortĂšge sera confiĂ© Ă  un second couteau, MaĂźtre NoĂ«l MamĂšre (Verts), qui aura peut-ĂȘtre rĂ©ussi Ă  aller beugler Ă  BĂšgles le matin, ce que DĂ©sirdavenir Royal n'a pas dĂ©sirĂ© faire Ă  Paris.

Les responsables politiques de gauche se montreront-ils le poing?

Ils seront physiquement sĂ©parĂ©s autant qu'on peut l'ĂȘtre. Les militants devront faire sans leurs responsables. Ils se rassembleront en des lieux diffĂ©rents pour bien marquer leur unitĂ©... Entre Port-Royal et le jardin du Luxembourg, pour les uns, mais entre Port-Royal et Denfert-Rochereau pour les autres, et entre le boulevard Saint-Michel et la rue Soufflot, pour les troisiĂšmes.

La météo et le long weekend seront-ils vraiment les seuls responsables de l'échec relatif du 1er Mai 2009 ?

Zapatero, SĂ©go-la-maso, JĂ©go et la "ridiculitude"

Les braves haussent le ton contre la désobéissance politique Yves Jégo, le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, a sÚchement fustigé la Toquée Royal aprÚs que celle-ci a présenté ses excuses à José Luis Zapatero pour des propos que Laurent Joffrin de Libération impute à Nicolas Sarkozy. Depuis que Sa Cynique Majesté Royal s'en est emparée, il a admis les avoir extraits de leur contexte et donc d'en avoir détourné le sens. Ce journalisme moderne dépasse largement l'insolence ordinaire de la presse d'opposition traditionnelle soucieuse à l'origine de seulement donner des gages de liberté. Or, c'est désormais l'idéal de neutralité politique et d'éthique professionnelle qui est gravement menacé.

La Gelée Royal fait de la désobéissance politique

Pareillement, en se désolidarisant constamment du PS auquel elle est inscrite, mais qu'elle méprise royalement, la battue de la présidentielle désobéit à la volonté populaire qui s'est démocratiquement exprimée en la refoulant. Sa désobéissance consiste à s'affranchir des rÚgles internes de son parti mais aussi au systÚme démocratique qui ne lui ont pas permis de conquérir le pouvoir.
Désirdavenir Royal s'inspire des méthodes émergentes de la désobéissance citoyenne que véhiculent les collectifs et associations comme RESF, Jeudi Noir ou DAL et les partis ou syndicats trotskistes, comme le NPA (Besancenot) ou SUD. Pour exister dans l'adversité, les refoulés du systÚme démocratique surmédiatisent leurs interventions et font des coups médiatiques, qui s'apparentent davantage à de la provocation qu'ils ne résultent d'une réflexion approfondie et cohérente. Le corpus idéologique est réduit au croupion, à sa plus simple expression, en slogans et rumeurs.

Les acteurs politiques sincĂšres au service de la population s'indignent
Mais qu'ont-ils donc fait de la politique?
Ainsi, Yves Jégo écrit-il dans un communiqué: "Totalement incapable de formaliser la moindre proposition pour apporter aux Français la preuve qu'elle serait porteuse de solutions pour répondre à la crise", la présidente de la région Poitou-Charentes "semble avoir pourtant trouvé le filon pour exister dans les médias".
"Elle devrait comprendre combien elle se ridiculise et déshonore notre pays en se flagellant ainsi chaque semaine sur la scÚne internationale pour des fautes imaginaires", ajoute le secrétaire d'Etat.
"AprÚs la bravitude, faute contre la langue française n'ayant pas fait l'objet d'excuse de son auteur, Madame Royal invente la ridiculitude, désormais symbole de sa dimension politique", déplore-t-il.

Les burlesques de l'activisme anti-libérale

Ils ont nettoyĂ© la mairie de Neuilly au KĂ€rcher, demandĂ© un prĂ©lĂšvement d’ADN Ă  des CRS, attaquĂ© une base nuclĂ©aire de la Marine nationale... Ils, ce sont les “artivistes” de la BAC (Brigade activiste des clowns). Leur mĂ©thode ? Le second degrĂ©. Leur but avouĂ©? DĂ©noncer les travers de notre sociĂ©tĂ©. DrĂŽles, caustiques et dĂ©terminĂ©s, ils redonnent de la fraĂźcheur Ă  l'action collective, pensent les braves gens. Leur but inavouĂ©. La dĂ©stabilisation rĂ©volutionnaire. Rappelez-vous: les clowns Ă©taient aussi au rendez-vous de Strasbourg, quand les 'Black blocks' anti-OTAN cassaient et brĂ»laient tout sur leur passage.
Ce soir du 21 décembre 2008, rendez-vous était déjà donné au deuxiÚme étage de l'immense BibliothÚque publique d'information (BPI), au Centre Pompidou. « Votre contact sera une jeune fille au bonnet rayé noir et blanc », indiquait le courriel.
Le « contact » vous entraĂźne alors au rayon littĂ©rature. Soudain, des clowns surgis de nulle part arrachent des livres Ă  des complices dissĂ©minĂ©s parmi les lecteurs, comme des socialistes derriĂšre leur rideau Ă  l'AssemblĂ©e Nationale. Sur leurs fausses couvertures sont inscrits au feutre des titres comme La DĂ©sobĂ©issance civile, d'Henry Thoreau, La SociĂ©tĂ© du spectacle, de Guy Debord, Le Droit Ă  la paresse, de Paul Lafargue, L'Insurrection qui vient, du ComitĂ© invisible, et mĂȘme « Le Sabotage des trains sous l'Occupation », d'Henri Krasucki (le fameux comptale de la CGT...) et « L'Anarcho-autonomie pour les nuls ».
Un attroupement effaré d'amateurs de littérature se forme pour regarder les clowns déchirer les livres, les jeter dans une poubelle et faire semblant d'y mettre le feu avec de l'« essence pour autodafé ». A peine le temps de distribuer quelques tracts, et les clowns se retirent, laissant l'assistance médusée. Le happening silencieux, une mascarade, ne dure que deux ou trois minutes.
VOIR et ENTENDRE



Les photographes de presse avaient été convoqués; ils avaient accouru. C'est grùce aux journalistes que, non violents ou destructeurs, les réseaux et collectifs subversifs sévissent toujours et que Sa Cynique Majesté Royal bouge encore .

Il ne lui manque plus que le nez rouge ?
Bas les masques!

Vous ĂȘtes dĂ©couverte...

Le 3e de la présidentielle, à boulets rouges contre son premier

Bayrou, pamphlétaire, tire sur Sarkozy Alexandre-le-Grand et DiogÚne-le-Cynique
par N.-A. Mansiau (19e s.)

Hanté par 2007, Bayrou se soigne

On dit que François Bayrou ne pense qu'à 2012, mais ses fantÎmes de 2007 ne le quittent pas et dirigent son cerveau reptilien. On dira qu'il a choisi sa cible, mais elle ne l'a pas quitté: en fait, elle ne le quitte pas et, à l'instar de Désirdavenir Royal, il ne lùchera plus Nicolas Sarkozy.
Bien que les électeurs aient été de 3,3 millions plus nombreux qu'en 2002, et que le vainqueur ait été élu par 18 983 138 Français et Françaises, avec 53,06 % des voix et 6 points d'avance sur sa concurrente de gauche, Bayrou n'a toujours pas digéré ses 18,57% du premier tour !

De la présidentielle, Bayrou garde des reflux gastriques

Les deux battus font des pieds et des mains pour se poser en premier opposant au chef de l'Etat. Surtout des pieds ! Pour cela, ils gesticulent, mais écrivent aussi: l'écriture est la meilleure des thérapies.
Le fossoyeur de l'UDF publie donc aujourd'hui un pamphlet acide, en forme de réquisitoire contre le président, à la veille du deuxiÚme anniversaire de l'élection à l'Elysée, le 6 mai 2007, de l'objet de tous ses tourments.

"Le prĂ©sident de la RĂ©publique actuel a un plan. Il nous conduit lĂ  oĂč la France a toujours refusĂ© d'aller" et "il le fait sans mandat", affirme l'ex candidat Ă  la prĂ©sidentielle, bien que les Français l'ait prĂ©fĂ©rĂ© Ă  son dĂ©tracteur, au suffrage universel direct, avec plus de 12,5 points d'avance au premier tour.

Bayrou-le-petit a le mépris de son vainqueur

Entre psychanalyse et littérature, Bayrou fait des phrases à visée politique.

"Il y a dans tout cela un rĂ©gime que l'on tente d'imposer Ă  la France", assure François Bayrou, conservateur des belles lettrs et de musĂ©e. Ni "monarchie", ni "dictature", l'agrĂ©gĂ© de lettres classiques gouvernĂ© par la maĂźtresse de lycĂ©e professionnel et grande prĂȘtresse de la FSU (Monique Vuaillat), au temps oĂč il faisait fonction de ministre de l'Education, invente un nĂ©ologisme pour "dire ce qu'est ce rĂ©gime improbable": l'"Ă©gocratie", d'un prĂ©sident que François Bayrou compare Ă  un "enfant barbare". C'est bien de dire et dĂ©finir, mais que fait-il ?
Dans son petit bouquin, le grand Bayrou dĂ©signe par« ON » le prĂ©fĂ©rĂ© des Français d'avant la crise. L'Ă©crivaillon, dĂ©sagrĂ©gĂ© par les Ă©lections, fustige pourtant l'"Ă©gocratie" d'un prĂ©sident qui gouverne Ă  la premiĂšre personne et "aime se mettre en scĂšne comme un surhomme". Dixit Bayrou-le-petit. Mais voilĂ  qui nous change des "unter-Menschen" du socialiste Georges FrĂȘche, potentat hĂ©raultais. Un rĂ©gime oĂč "tremblent, les prĂ©fets, policiers de haut rang, fonctionnaires d'autoritĂ©", Ă©crit-il, visiblement Ă  jamais complexĂ© par Monique, sa dominatrice.
Bayrou se cherche un Pierre Bergé

Un rĂ©gime qui s'appuie selon lui sur une "idĂ©ologie de l'argent, prĂ©sentĂ© comme valeur", une "idĂ©ologie souterraine de la distraction du citoyen Ă  coup de peopolisation", sur "des rĂ©seaux d'intĂ©rĂȘt puissants", et "des mĂ©dias sous influence". "Cette politique qui s'attaque Ă  tous les domaines de la vie nationale, Ă©ducation, recherche, justice, que l'on nous vend sous le nom gĂ©nĂ©rique et obsessionnel de +rĂ©forme+, Ă©crit-il, ce n'est pas une modernisation". François Bayrou, qui se dĂ©finit comme un "rĂ©publicain et dĂ©mocrate français", y voit plutĂŽt un "renoncement" pour lequel "Nicolas Sarkozy n'a pas de mandat". "Le peuple français n'a jamais optĂ©, affirme-t-il, pour les choix qui depuis dix huit mois ouvertement ou subrepticement sont faits en son nom".

La cause des aigreurs gastriques du François Bayrou
Grùce à l'héritage de l'UDF, le Modem avait pu bénéficier d'un financement public
, ce qui n'avait pas été le cas du Nouveau Centre, lequel n'avait pas atteint aux législatives, le seuil des 50 candidats avec 1% des voix dans au moins 50 circonscriptions.
L'UDF-MoDem s'attendait donc Ă  une stabilitĂ© injuste de ses comptes en recevant la mĂȘme somme qu'en 2005, au dĂ©triment du Nouveau Centre. Le MoDem ne compte pourtant que 4 dĂ©putĂ©s dans ses rangs contre 29 UDF dans la prĂ©cĂ©dente lĂ©gislature. Le Nouveau Centre en compte 20, mais ses candidats n'Ă©taient pas tous inscrits sous la mĂȘme Ă©tiquette, ce qui favorisait le plaignant...
En ajoutant un remboursement de l'Etat de 800.000 euros au titre des frais pour le référendum de mai 2005 sur la Constitution européenne, le total de l'aide budgétaire publique s'élevaient à 5,4 millions d'euros.
Or, le MoDem ne pourra plus bénéficier de l'injustice passée. Lors des législatives, François Bayrou avait créé un nouveau parti, le MoDem. Peu de cadres de l'ancienne UDF l'avaient rejoint, préférant soutenir Nicolas Sarkozy, au sein du parti Nouveau Centre, et désormais, Bayrou est dans tous ses états.

Bayrou-le-Grand fustige aussi la politique Ă©trangĂšre d'un prĂ©sident qui, selon lui et objectivement, fait "allĂ©geance aux puissants", comme Barack Hussein Obama, selon la gauche. Mais pour la cohĂ©rence de son raisonnement, il prĂ©fĂšre associer le prĂ©sident français Ă  Vladimir Poutine pendant la crise en GĂ©orgie. "La France a donnĂ© son accord plein et entier Ă  l'annexion, elle a consacrĂ© le fort et abandonnĂ© le faible", Ă©crit-il. « On » n'a donc jouĂ© aucun rĂŽle pour empĂȘcher les affrontements entre Russie et Georgie...

Enfin, le latiniste , d'une langue morte, ranime les derniers feux.

Songeant sans doute à la prochaine présidentielle en 2012, le président du MoDem évoque en latin sa relation avec Nicolas Sarkozy. L'archaïque professeur préfÚre voir en lui un "ennemi à qui on fait la guerre" (hostis), plutÎt qu'un "ennemi personnel" (inimicus). Pédant, non ?

mercredi 29 avril 2009

Assemblée Nationale: seulement 46 socialistes étaient rentrés de vacances...

La rentrée des députés tourne au vinaigre

Les députés de gauche absents dans l'hémicycle mardi 28 avril
Les députés UMP ont voulu que nul n'en ignore

Les socialistes n'ont pas de leçons Ă  donner aux Ă©lus de la majoritĂ© qui Ă©taient massivement prĂ©sents dans l’hĂ©micycle face Ă  une gauche pelĂ©e.

La «leçon» a tournĂ© Ă  une nouvelle prise de becs opposant le prĂ©sident du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, Ă  celui du groupe UMP, Jean-François CopĂ© et au prĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale (UMP) Bernard Accoyer.
«Vous vous ĂȘtes payĂ©s pour pas cher une belle quinzaine d’antiparlementarisme. J’en ai honte pour votre groupe», a grondĂ© Jean-François CopĂ© s'adressant aux socialistes. Il faisait rĂ©fĂ©rence au rejet fortement mĂ©diatisĂ©, le 9 avril, du projet de loi CrĂ©ation et Internet, en raison de la prĂ©sence d'une vingtaine de socialistes, en lĂ©ger surnombre: pas de quoi se vanter !
«A la minute oĂč nous avons constatĂ©, par cet incident de sĂ©ance, que le texte Ă©tait rejetĂ©, nous avons pris l’initiative de demander sa rĂ©inscription. Ce texte va ĂȘtre adoptĂ©. Nous avons une majoritĂ© rassemblĂ©e car nous ne nous laisserons pas prendre une deuxiĂšme fois», a poursuivi CopĂ©.
Il n'empĂȘche que, ce matin-lĂ , France Info assura Ă  ses lecteurs que la rĂ©inscription avait pris tout le monde par surprise... Pour sa part, PaSiDupes l'avait pourtant annoncĂ©e, le 16 avril. (lien PaSiDupes)

La riposte UMP n'a pas été médiatisée
La presse d'opposition n'a pas fait le mĂȘme tapage partisan dans les deux cas.

A la «belle leçon d’absentĂ©isme» qu’a voulu donner le vertueux PS, CopĂ© a demandĂ© l’adoption de l’ordre du jour de l’AssemblĂ©e par scrutin public. Histoire de «voir si vous ĂȘtes si nombreux que cela cet aprĂšs-midi», a-t-il lancĂ©, face Ă  des bancs socialistes clairsemĂ©s. En clair, il s'agissait d'officialiser la dĂ©sertion des bancs socialistes, mais les media -que l'on dit pourtant (cf. Marianne, entre autres) soumis Ă  la majoritĂ©- ont nĂ©gligĂ© de le claironner sur tous les toits des Français, sauf probablement France Info, pour son ultime bulletin, Ă  1h du matin...

Des minutes plus tard, abandonnant, qui le coiffeur, qui la manucure, quelques dĂ©putĂ©s de gauche sont entrĂ©s prĂ©cipitamment en scĂšne, sous les applaudissements et les railleries des dĂ©putĂ©s de droite. «Le rideau, le rideau!», scandaient les uns, en rappel de l’arrivĂ©e impromptue des dĂ©putĂ©s socialistes, cachĂ©s sournoisement derriĂšre les rideaux, qui avaient fait basculer le scrutin le 9 avril. «Et oĂč ils sont les socialos ?», lançaient d’autres.

Un vote Ă©crasant (279 contre 46)

Le premier rĂŽle socialiste, Ayrault-La- Voix-de-Son-MaĂźtre (Hollande) a quittĂ© son banc sous les huĂ©es des Ă©lus UMP avant d’apostropher Bernard Accoyer du pied de la tribune du PrĂ©sident. «Il s’est fait insulter par CopĂ©. Il exigeait de rĂ©pondre, ce que M. Accoyer ne lui a pas permis», a prĂ©tendu, dans les couloirs, un collaborateur anonyme du groupe socialiste.

L'exception parlementaire socialiste

Les donneurs de leçons socialistes ne veulent pas qu'on leur fasse ce qu'ils font aux autres.
A la reprise des dĂ©bats, l’ambiance Ă©tait toujours Ă©lectrique. «Vous avez tournĂ© le vote en dĂ©rision», s'est plaint Jean-Marc Ayrault, soulignant la valeur du vote du 9 avril sur le texte Hadopi. VexĂ©, le chef du parti bananier accusa alors Jean-François CopĂ© de «discrĂ©diter le Parlement».

La mascarade socialiste était-elle respectueuse du Parlement et des Français? «Vous nous faites honte, vous donnez une image lamentable», a rétorqué Jean-François Copé.

1er mai: individualiste hautaine, Royal fait faux-bond Ă  Aubry

Pas de délit de solidarité pour la socialiste Royal...

A Martine Aubry, Désirdavenir Royal préfÚre les "gros culs"

Elle veut ĂȘtre belle comme un camion (ou une pin-up de cabine de camion): elle dĂ©filera le 1er mai avec les salariĂ©s d'Heuliez dans le dĂ©partement des Deux-SĂšvres, alors que le PS espĂ©rait offrir l'image d'une direction unie Ă  Paris lors de la FĂȘte du travail.

L'oeil au rétroviseur
Le grand défilé historique du PS depuis 2002 et les manifestations anti-Le Pen était prévu rue Soufflot (Ve arrondissement): François Mitterrand l'avait remontée en 1981. La semaine derniÚre, le Parti socialiste avait annoncé qu'il manifesterait à Paris à l'occasion du 1er mai derriÚre sa "direction rassemblée" autour de sa premiÚre secrétaire la Ch'tite Aubry, de l'amÚre Royal et de Bébert Delanoë. Il devait jeter de la poudre aux yeux des Français en mettant en scÚne des retrouvailles publiques entre la patronne du PS et la candidate socialiste à vie.

Mais la présidente de la région Poitou-Charentes prépare les Régionales de 2010

La concurrence est grande, car bien qu'elle s'approprie les efforts de Jean-Pierre Raffarin et du gouvernement de F. Fillon sur le dossier du sous-traitant automobile, elle a décidé de s'afficher avec les salariés d'Heuliez, qui défileront à Niort (Deux-SÚvres). Le Barnum annoncé du 1er mai parisien aura lieu sans la Gelée Royal.

Un seul ĂȘtre vous manque et rien n'est dĂ©peuplĂ©
Le PS se mobilise pour réfuter l'idée d'une nouvelle fausse note.

  • AprĂšs avoir souhaitĂ© un grand rassemblement socialiste unitaire, Martine Aubry s'est fĂ©licitĂ©e sur Europe1 de la dĂ©centralisation des festivitĂ©s: "tous les socialistes seront dans la rue. Pour moi, c'est ça l'unitĂ© du Parti socialiste" Mais, elle n'a pu rĂ©sister Ă  exprimer son dĂ©pit, en qualifiant de "trĂšs bonne chose" la prĂ©sence de Mme Royal "dans sa rĂ©gion"...
  • BenoĂźt Hamon, porte-parole et chef de file du courant de la gauche socialiste, a minimisĂ© l'absence de l'amĂšre Royal Ă  Paris, estimant qu'il y aura "plein d'autres" occasions "pour les images d'unitĂ©".
    L'eurodĂ©putĂ© n'est pas normand, mais a considĂ©rĂ© Ă  la fois que "le dossier Heuliez n'est pas rĂ©glĂ©, ça aurait Ă©tĂ© bien qu'elle soit Ă  Paris », et qu' « en mĂȘme temps c'est bien qu'elle soit au cĂŽtĂ© des salariĂ©s". Pour lui, "le feuilleton (de la division) est clos": la consigne est de ne pas en faire un plat !
    D'ailleurs, les soeurs ennemies "seront ensemble lors du meeting de Rezé [Loire-Atlantique, le 27 mai], il n'y a pas d'incident", a-t-il dédramatisé. Un couac ? Et sauf nouveu caprice...
  • Selon un cadre anonyme du PS, comme il en existe plusieurs pour chaque circonstance, l'ex-candidate battue Ă  la prĂ©sidentielle avait longtemps hĂ©sitĂ©: dĂ©filer dans sa rĂ©gion - ce qui se justifiait- , sans que le 'floutĂ©' n'explique comment, ou Ă  Paris pour ne pas laisser Martine Aubry avoir "seule la vedette".
  • Pour David Assouline, sĂ©nateur PS de Paris, secrĂ©taire national du PS et proche de Sa Cynique MajestĂ© Royal, celle-ci "envisageait que les salariĂ©s d'Heuliez soient Ă  Paris ce jour-lĂ . Mais elle y aĂ©houĂ© et " finalement ils ont dĂ©cidĂ© d'ĂȘtre Ă  Niort et lui ont demandĂ© d'ĂȘtre lĂ , c'est rien de plus". S'il le dit, il faut le croire...
    La native du Sénégal ne fait que défiler "chez elle", selon Assouline qui situe probablement Dakar dans les Deux-SÚvres. A propos de la parachutée venue de Moselle, comme Peillon, le candidat PS aux Européennes de Sud-Est a déserté la Picardie, "les élus locaux ont des comptes à rendre" et "on aurait pu lui reprocher de déserter le terrain pour des images parisiennes". Les élus socialistes traversent la France en tous sens et les diagonales ne leur font pas peur.
  • Le dĂ©putĂ© fabiusien Claude Bartolone aurait "souhaitĂ© qu'on puisse offrir ce cadeau, cette image de rassemblement aux militants socialistes qui ont vĂ©cu des moments difficiles ces derniers mois" mais "ce n'est que partie remise". Royal est un cadeau royal, en effet.

    La hautaine Royal n'est pas une autonomiste ?

    "C'est l'inverse", assure Bartolone: "elle tient à ce que l'unité du parti soit là, elle aurait aimé le symboliser par cette image mais le fait qu'elle soit à Niort ne doit pas entacher cela". Limpide et immaculé.

    La semaine derniÚre, l'incohérente Royal avait souligné qu'elle participerait "bien volontiers" à des "actions communes" avec le PS.
    "Compte tenu de la gravitĂ© de la crise, je crois que les socialistes doivent ĂȘtre rassemblĂ©s", avait-elle assurĂ© sans Ă©voquer ni le dĂ©filĂ© du 1er mai ni le meeting de RezĂ©.

    La bouderie de la capricieuse Royal n'a aucun sens
    En effet, Assouline insiste pour ne voir "aucun signe Ă  donner" Ă  cette absence Ă  Paris.
    Les comportements socialistes sont fonction du qu'en-dira-t-on: "s'il y a quelques jours, on n'avait pas dit qu'elle venait à Paris, personne n'aurait considéré ça comme un quelconque couac". Sauf qu'ils l'ont fait croire et qu'ils n'ont pas encore réussi à évaluer exactement le degré d'instabilité de l'imprévisible Désirdavenir Royal...

    En somme, un « couac » ne peut ĂȘtre socialiste ?
  • mardi 28 avril 2009

    Nicolas Sarkozy chaleureusement accueilli Ă  Madrid

    Le sommet bilatéral de l'amitié franco-espagnole
    Si RFI le dit, on peut croire ces opposants du service public!

    « Nicolas Sarkozy, accompagné de son épouse, a entamé ce lundi une visite d'Etat de vingt-quatre heures en Espagne. AprÚs la visite lundi aprÚs-midi du musée du Prado et le dßner d'Etat pour les couples présidentiel et royal au Palais de la Zarzuela, l'essentiel des entretiens politiques aura lieu mardi lors de la réunion bilatérale qui réunira Nicolas Sarkozy et José Luis Zapatero. »

    AprĂšs avoir admis que l'ambiance Ă©tait « plus qu'amicale », comme l'ont notĂ© Paris et Madrid, la radio prĂ©tend que les acteurs Ă©taient « soucieux tous deux de faire oublier la polĂ©mique sur des propos attribuĂ©s au chef de l'Etat français sur le prĂ©sident du gouvernement espagnol JosĂ© Luis Zapatero ». France Info avait mĂȘme affirmĂ©, avant l'arrivĂ©e du prĂ©sident, que son souci Ă©tait de s'expliquer sur la dĂ©sinformation du journal d'opposition français, LibĂ©ration.
    Les personnes bien informĂ©es avaient pourtant cru que les hommes d'Ă©tat se retrouvaient pour un sommet bi-latĂ©ral franco-espagnol, oĂč l'Ă©ternelle parasite Royal s'Ă©taient invitĂ©e, sans carton, comme elle s'Ă©tait invitĂ©e lors de la cĂ©rĂ©monie d'investiture du prĂ©sident Barack Hussein Obama. Alors placĂ©e Ă  100 mĂštres, le corbeau Royal avait cette fois adressĂ© une lettre de dĂ©nonciation pardon Ă  son camarade Zapatero, dont elle avait quĂ©mandĂ© le soutien pendant sa campagne prĂ©sidentielle perdante-perdante.

    Le président Sarkozy étrille les ùne et ùnesse socialistes


    Alors qu'on lui demandait s'il avait parlĂ© de cela avec JosĂ© Luis Zapatero, Nicolas Sarkozy a rĂ©pondu: "Nous n'avons pas une seconde Ă  perdre lĂ -dessus. On en a parlĂ© ? Non. Ca nous intĂ©resse? Non. On tourne la page? On ne l'avait mĂȘme pas ouverte". Le prĂ©sident français est donc revenu sur la rĂ©cente polĂ©mique visant Ă  irriter JosĂ© Luis Rodriguez Zapatero lors de la visite prĂ©sidentielle en Espagne, mardi 28 avril. Pour le chef de l'Etat, c'est de la "politicaillerie française": il s'agit d'un "petit clapot d'un mĂ©diocre dĂ©bat politicien en France", a ironisĂ© le chef de l'Etat, qui s'exprimait lors d'une confĂ©rence de presse conjointe avec le prĂ©sident du gouvernement socialiste espagnol Ă  l'issue du sommet bilatĂ©ral qui les rĂ©unissait.

    François Fillon avait peu avant déclaré que la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy en Espagne constituait "une formidable gifle aux élucubrations de SégolÚne Royal". Le chef du gouvernement s'exprimait pendant la réunion du groupe UMP à l'Assemblée nationale, selon plusieurs participants.
    La crapoteuse Royal trouvera lĂ  l'occasion de se traĂźner Ă  nouveau sur les genoux.

    Coup de sabot de l'ùne bùté

    LibĂ©ration titrait le 28 avril 2009: Carla - Letizia : Barbie premiĂšre dame contre Barbie princesse ?
    Les prĂ©fĂ©rences monarchistes de LibĂ©ration surprendront (peut-ĂȘtre) ses lecteurs, mais indigneront certainement les rĂ©publicains français. Sur le sujet de la volontĂ© polĂ©miste du canard, nous ne nous Ă©tendrons pas.

    Nous nous permettrons seulement de lui faire observer que la princesse espagnole qu'ils plébiscitent est une roturiÚre.
    Si elle avait été d'origine aristocratique, Carla Bruni-Sarkozy aurait-elle remporté les suffrages des incohérents de Libération?

    Au rayon des futilités qui conviennent si bien aux baveux de Libération, on trouve ce commentaire bienveillant:
    « Posant pour les photographes juste avant un déjeuner au palais de la Zarzuela lundi 27 avril, les deux femmes [dames ?] ont misé sur un look de Barbie, les cheveux légÚrement lùchés, des robes on ne peut plus convenables, sans décolleté, dans des tons sobres, une tenue Dior bleue pour la Française et un ensemble prune pour l'Espagnole. », ce que contredisent les photos ci-dessus.

    Autre détail de ces spécialistes du Gotha:

    « 
 Au cours du dĂźner officiel au Palais Royal lundi soir. Les deux femmes avaient adoptĂ© le look des Miss, chacune une Ă©charpe autour du torse. »
    Or, les manants n'ont pas appris dans leur école régionale de journalisme que les écharpes, sur lesquelles ils font une fixation, sont des cordons: comme nous avons le «grand cordon de la Légion d'honneur », les Espagnols ont le « collier de l'ordre royal de Carlos III », la plus haute distinction civile espagnole (ci-contre) , qu'ils ont remis à leurs amis Français.

    Intelligemment, Zapatero décore Nicolas Sarkozy

    Laurent Joffrin doit démissionner
    lefigaro.fr publie le texte, au mot prĂšs, d'une dĂ©pĂȘche de l'agence de presse française.
    A son tour, le site Internet LePost donne une nouvelle copie de l'article du site Internet du journal Le Figaro, à cette différence, toutefois, de l'ajout du prénom du président en titre... PaSiDupes s'autorise donc à vous transmettre, telles quelles, ces lignes factuelles:
    « Le gouvernement espagnol a annoncĂ© avoir dĂ©cernĂ© au prĂ©sident français Nicolas Sarkozy et Ă  son Ă©pouse Carla Bruni-Sarkozy la plus haute distinction civile espagnole, avant leur visite officielle en Espagne lundi et mardi. Le "collier de l'ordre royal de Carlos III" a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© vendredi par un dĂ©cret de la prĂ©sidence du gouvernement espagnol.Cette distinction, crĂ©Ă©e en 1771 par le roi Carlos III, rĂ©compense ceux qui ont prĂȘtĂ© des "services Ă©minents et extraordinaires" Ă  l'Espagne.Le prĂ©sident français a effectuĂ© lundi sa premiĂšre visite d'Etat en Espagne, suivie mardi d'un sommet franco-espagnol. M. Sarkozy et son Ă©pouse ont Ă©tĂ© notamment reçus par le roi Juan Carlos. »
    Mais LePost tacle aussi la Toquée Royal qui s'auto-flagelle actuellement au fouet à neuf queues et, indirectement, le journaliste de Libération à l'origine du pardon de la pénitente socialiste qu'il a abusée.
    « Lot de consolation pour SĂ©golĂšne Royal et Laurent Joffrin qui viennent de se voir remettre le prix « Torquemada » par l’association des nostalgiques du Franquisme, pour l’ensemble de leur Ɠuvre en faveur du rapprochement franco-espagnol. »

    Et qui du Nouvel Observateur ou de Libération a copié l'autre?

    Les deux sites d'opposition s'entendent pour titrer pareillement:
    « Zapatero n'a «aucun problÚme» avec Sarkozy »
    Leurs textes diffĂšrent toutefois.


    Tandis que LibĂ©ration ne dĂ©mord pas des propos tronquĂ©s qui auraient visĂ© le chef de gouvernement espagnol et qu'il prĂȘte au PrĂ©sident Sarkozy, justement Ă  la veille de sa visite d'Etat en Espagne, le Nouvel Observateur est quelque peu objectif:
    « Dans une interview accordé[e] au quotidien Le Monde daté du samedi 25 avril, le chef du gouvernement espagnol affirme qu'il n'y a "aucun problÚme" avec Nicolas Sarkozy aprÚs la polémique sur des propos attribués au président français que José Luis Zapatero juge "généreux" et "élogieux"."J'ai une trÚs bonne relation avec Nicolas Sarkozy et je sais que tous les commentaires qu'il a pu faire sur moi étaient positifs", déclara José Luis Zapatero.

    La condamnation de Libération par les faits

    Souffleté Baffé, Lolo Joffrin n'exige pas d'excuses, ni que Zapatero réponde de sa dénégation sur le pré...


    LibĂ©ration n'admet pas le dĂ©menti de ses serviles interprĂ©tations politiciennes. Il s'Ă©tonne: « Pas contrariant, le chef du gouvernement espagnol? JosĂ© Luis Zapatero a assurĂ© qu’il n’y avait «aucun problĂšme» avec Nicolas Sarkozy, aprĂšs la controverse sur des propos du prĂ©sident de la RĂ©publique ».

    Libération s'obstine
    « Lors d’un dĂ©jeuner avec des parlementaires, le chef de l’Etat avait fait ce commentaire, rapportĂ© Ă  LibĂ©ration par des convives. «Le gouvernement espagnol vient d’annoncer la suppression de la publicitĂ© sur les chaĂźnes publiques.» [Quel est le rapport?] Et rĂ©pliquant Ă  une remarque sur Zapatero: «Il n’est peut-ĂȘtre pas trĂšs intelligent. Moi j’en connais qui Ă©taient trĂšs intelligents et qui n’ont pas Ă©tĂ© au second tour de la prĂ©sidentielle.» LibĂ©ration refuse dĂ©cidĂ©ment de rĂ©pĂ©ter la question qui amĂšne ce commentaire et persiste Ă  tronquer l'Ă©change.

    Zapatero jette le discrédit sur Libération

    « Dans une interview au Monde datĂ© de samedi, Zapatero dĂ©gonfle la polĂ©mique: «J’ai une trĂšs bonne relation avec Nicolas Sarkozy et je sais que tous les commentaires qu’il a pu faire sur moi Ă©taient positifs», dĂ©clare-t-il. Et d’ajouter [ironiquement], sur la lune de miel Paris-Madrid: «Je connais bien Nicolas Sarkozy. Il a toujours Ă©tĂ© gĂ©nĂ©reux dans la relation, et Ă©logieux. Il n’y a donc aucun problĂšme. Cela n’appelle aucune explication avec moi». »
    Le chef de gouvernement insiste: "Le PrĂ©sident — qui «a toujours Ă©tĂ© trĂšs diplomate avec» Zapatero, insiste l'intĂ©ressĂ© — effectuera lundi et mardi une visite d'Etat en Espagne, doublĂ©e d'un sommet bilatĂ©ral franco-espagnol"

    La Gelée Royal, candidate socialiste à vie, a bel et bien calomnié le président
    Les méthodes diffamatoires des socialistes apparaissent une nouvelle fois au grand jour. Le rÎle moteur de la presse morale d'opposition a été maintes et maintes fois mis au jour et derniÚrement encore avec le vrai-faux SMS instrumentalisé par le Nouvel Observateur.

    « Sur les excuses formulĂ©es par [ ] SĂ©golĂšne Royal, [le socialiste] Zapatero a Ă©galement confirmĂ©, mais sans donner plus de dĂ©tails, avoir reçu une lettre de l’ex-candidate PS Ă  la prĂ©sidentielle. » La rumeur ne suffit plus et le PS est passĂ© Ă  la dĂ©nonciation ! La dĂ©nonciation, sur des bases fantasmatiques...

    Désavoué, Laurent Joffrin doit démissionner

    S'il est responsable, puisque la gauche, on le sait, n'est jamais coupable de rien.

    Qu'au moins les journalistes de Libération séquestrent retiennent leur patron...

    samedi 25 avril 2009

    Liste noire des députés européens sortants

    Les euro-sceptiques se mobilisent
    Etrangement, ce sont les noms des absents au Parlement Européen qui sont livrés à la critique des électeurs.
    La mission de la presse consiste Ă  nous informer, mais ne peut-elle donc ĂȘtre un peu bienveillante? Une polĂ©mique par jour, telle est la ration quotidienne servie tiĂšde chaque par les media. Sommes-nous libres de repousser le plat, puisqu'il se trouve toujours un organe de presse ami, une association, collectif ou un rĂ©seau, un parti ou un syndicat pour l'inscrire au menu du JT, que nous le voulions ou non. La presse se dit tributaire de l'actualitĂ©, mais, privĂ©e de tsunami, de pandĂ©mie, de sĂ©questrations ou de violences urbaines et sociales diverses, elle crĂ©e l'Ă©vĂ©nement Ă  partir de la moindre rumeur fĂ©tide et nous impose son point de vue biaisĂ©, par militantisme et dĂ©magogie associĂ©s.
    Les Européens seraient-ils donc incapables de déduction à partir d'un palmarÚs qui mettrait les gros travailleurs parlementaires à l'honneur ? On note en effet que ces derniers sont bien souvent d'illustres inconnus et que, à droite comme à gauche, les ténors politiques se consacrent davantage à leurs circonscriptions hexagonales, laissant le tiers féminin d'entre eux aux fourneaux strasbourgeois de la cuisine européenne.

    Quelques jours aprĂšs la parution des rĂ©compenses du Guide Michelin et Ă  quelques semaines du scrutin europĂ©en, paraĂźt un palmarĂšs de l’assiduitĂ© des euro-dĂ©putĂ©s français. Il ne s'agit pas tant de louer les grands chefs de l'Europe lĂ©gislative que de lister. En pointant les gargotiers absents, on jette le discrĂ©dit sur la cuisine europĂ©enne tout entiĂšre, sans rendre justice aux trois Ă©toiles.
    Rendue publique le mercredi 22 avril, une Ă©tude Ă©pingle plusieurs des tĂȘtes de liste qui font en ce moment campagne pour le 7 juin prochain. Son auteur, Flavien Deltort, est un assistant parlementaire. En fait, il le fut, d'un Ă©lu du Parti radical italien, Marco Cappato , mais ne l'est justement plus... Coup de sabot de l'Ăąne ?
    Pendant deux ans, il a compilĂ© des donnĂ©es accessibles au public, mais n’a pas consultĂ© certains registres gardĂ©s secrets sur lesquels pointent les eurodĂ©putĂ©s.
    Le rĂ©sultat de cette enquĂȘte jette un peu plus le discrĂ©dit sur institution mal considĂ©rĂ©e par les citoyens Français. “Mon but est que les mauvais Ă©lĂšves ne soient pas reconduits” explique M. Deltort qui tempĂšre : “beaucoup de dĂ©putĂ©s travaillent trĂšs sĂ©rieusement quand mĂȘme”. Soit !

    L'acerbe journaliste de France Info, RaphaĂ«lle Duchemin, claironna dĂšs 8 heures pour sa part que « c’est un rapport qui pourrait faire du tort Ă  certains », soulignant que c'Ă©tait bien le but recherchĂ©...
    De sa voix tonitruante, elle opposa Pervenche BerĂšs (PS) 9/10 Ă  Marine Le Pen 0/10. SuccĂšs garanti. Mais, sa neutralitĂ© de journaliste une nouvelle fois prise en dĂ©faut dĂ»t-elle en souffrir, cette militante d'opposition sur le service public aurait pu tout aussi bien dĂ©noncer les paresseux Harlem DĂ©sir (PS) ou Daniel Cohn-Bendit (Verts ou GrĂŒnen), car tous trois siĂšgent dĂ©jĂ  au Parlement europĂ©en et, comme Marine Le Pen dans le Nord, Harlem DĂ©sir et Daniel Cohn-Bendit sont Ă©galement tĂȘtes de liste des socialistes et des Verts en Ile-de-France. Que ne l'a-t-elle fait, sinon pour satisfaire les syndicats maison dominants?
  • Le premier des deux tĂȘtes de listes en rĂ©gion Ile-de-France Ă©pargnĂ©s compte rĂ©cidiver : il ne peut que faire des progrĂšs d'assiduitĂ©.
  • Quant au second, il a traversĂ© ce qui reste de frontiĂšre de l'Allemagne vers la France, le 7 juin prochain. Il a Ă©tĂ© Ă©lu comme tĂȘte de liste des Verts en France: sa liste obtint alors 9,72 % des voix en juin 1999.
    Le 20 octobre 2008, il a ouvert la campagne électorale des écologistes pour 2009, avec Jean-Paul Besset, Eva Joly, Cécile Duflot (Secrétaire nationale des Verts), José Bové, Yannick Jadot, Monica Frassoni (coprésidente du groupe Vert au parlement de l'Union Européenne).

    Pour mémoire, VOIR et ENTENDRE le vertueux écolo Verts à ne pas prendre avec des pincettes des baguettes Au Parlement Européen, il avait tenu à serrer la main de Nicolas Sarkozy, mais avait pris à partie le président en exercice.


    Cohn-Bendit n'est pas seulement minable, mais aussi odieux : cet Ă©
    ducateur, soixante-huitard braillard et adepte du « jouir sans entraves » , a publiĂ© ceci, en 1975, dans Le Grand Bazar: « Il m’était arrivĂ© plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent Ă  me chatouiller. Je rĂ©agissais de maniĂšre diffĂ©rente selon les circonstances, mais leur dĂ©sir me posait un problĂšme. Je leur demandais: "Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi m’avez-vous choisi, moi, et pas les autres gosses?". Mais s’ils insistaient, je les caressais quand mĂȘme ». Ca ne suffisait pas et il ajouta donc: « « J’avais besoin d’ĂȘtre inconditionnellement acceptĂ© par eux. Je voulais que les gosses aient envie de moi, et je faisais tout pour qu’ils dĂ©pendent de moi ». Un candidat comme on souhaite en avoir beaucoup dans sa rĂ©gion ?

    Mais que le service public ne s'attarde pas sur d'autres cas extrĂȘmes est proprement indigne et fort peu respectueux de l'auditeur-Ă©lecteur.
    En termes d'activitĂ©; et non pas seulement de prĂ©sence, Mme BerĂšs, la pistonnĂ©e socialiste de la journaliste R. Duchemin (Radio France) voisine pourtant avec le prĂ©sident français du groupe conservateur (PPE), Joseph Daul (UMP), lui-mĂȘme tĂȘte de liste dans l'Est, qui n'a pas les honneurs du palmarĂšs tendancieux de France Info. Il ne suffit pas en effet de faire acte de prĂ©sence...
  • Une trentaine de dĂ©putĂ©s français sortants, dont certains "Ă©toilĂ©s" et qui sont encore en lice le 7 juin, n'ont pas Ă©crit un seul rapport entre juin 2004 et dĂ©cembre 2008.
    Les Ă©lus français affichent des performances trĂšs honorables en terme de frĂ©quentation de l'hĂ©micycle strasbourgeois. Les trois quarts des eurodĂ©putĂ©s sortants peuvent se prĂ©valoir d'un taux de prĂ©sence d'au moins 80 % lors des rĂ©unions plĂ©niĂšres. Plusieurs d'entre eux se font mĂȘme un devoir de ne rater aucune session mensuelle dans la capitale alsacienne.
    La performance est nettement moins flatteuse en ce qui concerne l'engagement dans les commissions, un des lieux oĂč se fait pourtant l'essentiel du travail parlementaire, en amont des votes en plĂ©niĂšre.

  • "Le problĂšme, c'est qu'il est trĂšs compliquĂ© de distinguer le quantitatif du qualitatif, observe la vicieuse Marielle de Sarnez (MoDem). Ce n'est pas forcĂ©ment les dix plus prĂ©sents qui sont les dix meilleurs parlementaires europĂ©ens. Mais ce n'est pas obligatoirement les dix derniers non plus."
  • "Dans un groupe parlementaire, certains assument des responsabilitĂ©s, d'autres non, se dĂ©fend Harlem DĂ©sir, tĂȘte de liste PS en Ile-de-France. La prĂ©sence en commission, c'est trĂšs important, mais les prĂ©sidents de groupe et les vice-prĂ©sidents n'ont pas le temps de travailler en commission. A l'inverse, le dĂ©putĂ© coordonnateur sur tel ou tel sujet sera trĂšs prĂ©sent en commission mais Ă©crira peu de rapports."
    Ainsi, les appréciations subjectives tendent-elles à prévaloir sur les critÚres objectifs, lorsqu'on est de mauvaise foi.

    Une trentaine d’élus sortants sont en position Ă©ligible

    Parmi les plus en vue, les socialistes BenoĂźt Hamon ou Vincent Peillon, Marielle de Sarnez, pour le MoDem, ne brillent de tous leurs feux que par leur absence Ă  Strasbourg. Pourquoi le taire ?

    Alors qui sont les travailleurs les plus ardents?
    Des élus socialistes, UMP, Verts, ou libéraux figurent parmi les plus assidus. Aucun eurosceptique français ne pointe dans les 300 premiÚres places du classement. En comparaison, on y trouve 45 Allemands et 24 Espagnols.

    En fĂ©vrier 2009, le quotidien Lyon Capitale publiait un autre classement, avec cette fois dans le trio de tĂȘte François GrossetĂȘte, (UMP), 2Ăšme sur 65 dĂ©putĂ©s. Elle Ă©cope pourtant d’une note moyenne (5/10) dans l’enquĂȘte de Flavien Deltort. Joseph Daul (4Ăšme), et Pervenche BĂ©rĂšs (recule en 6Ăšme place), restent cependant bien classĂ©s.
    HĂ©lĂšne Flautre passe Ă  la 35Ăšme place, ce qui ne fait plus d’elle l’une des meilleurs. Jean-Luc Benhamias reste stable Ă  la 38Ăšme position, toujours proche de la moyenne mais lĂ©gĂšrement en dessous. Il est devancĂ© par son collĂšgue Jean-Marie Beaupuy (29Ăšme), pourtant parmi les moins bons dans l’analyse de l’assistant parlementaire, avec une note de 2/10.
    En trĂšs mauvaise passe dans l’analyse prĂ©cĂ©dente, et bien que Strasbourgeoise (!), Catherine Trautmann (PS) refait quelque peu surface (30Ăšme). Jacky Henin (PCF, Calais) s’enfonce Ă  la 52Ăšme position, placĂ© plutĂŽt dans le dernier quart. Tandis que Marine Le Pen reste en queue du classement (avec l'excuse de combattre la construction eropĂ©enne) , et que Philippe De Villiers se retrouve bon dernier.

    On note donc quelques contradictions importantes entre les deux Ă©tudes.
    Et pourtant les critĂšres utilisĂ©s sont les mĂȘmes : l’assiduitĂ© aux sĂ©ances et en commissions parlementaire et leur travail Ă©pluchĂ© au travers des rapports, questions, avis, rĂ©solutions, propositions et autres interventions

    Le débat est donc malsain et il est parfaitement adapté de le qualifier de polémique. De polémique stérile, si ce n'est pas un pléonasme.
  • vendredi 24 avril 2009

    La Toquée Royal échoue à dresser Zapatero contre Sarkozy

    Une "réelle amitié" lie Nicolas Sarkozy à Zapatero

    Désirdavenir Royal revendique l'exclusivité de ses amis et quiconque manifeste de l'amitié pour Sarkozy ne peut conserver la sienne. Elle a donc tenté d'opposer les deux hommes que rapprochent, non pas une idéologie, mais la sincérité et le ... respect.

    Parce que le Président de la République effectue lundi 27 et mardi 28 à Madrid une visite d'Etat, suivie d'un sommet bilatéral France-Espagne, la p'tite présidente de Poitou-Charentes avait écrit le 18 avril une lettre d'"excuses" à M. Zapatero, pour tenter de brouiller les deux hommes d'Etat. (Lire PaSiDupes)
    C'est devenu un TOC chez elle, puisqu'elle anticipe chacun des déplacements du Président, pour compliquer ses rapports avec nos partenaires étrangers: en effet, la visite présidentielle au Sénégal avait déjà été "préparée" par la battue de la présidentielle qui s'était crue obligée de demander pardon pour des paroles interprétées et déformées.

    La malheureuse socialiste, brisée dans ses ambitions, est d'ailleurs relayée par une presse partisane également mal intentionnée.
    Une agence de presse britannique Ă©crit: « Nicolas Sarkozy se rend lundi et mardi Ă  Madrid pour une visite d'Etat et un sommet franco-espagnol qui souligneront le caractĂšre "sans nuage" de la relation entre les deux pays aprĂšs la polĂ©mique sur les propos prĂȘtĂ©s au prĂ©sident français sur JosĂ© Luis Zapatero, selon l'ElysĂ©e. " La prĂ©sentation est objective au plan des faits, mais verse toutefois dans la polĂ©mique et l'entretient, en considĂ©rant que si les propos n'ont pas Ă©tĂ© prononcĂ©s, ce serait « selon l'ElysĂ©e ». Le lecteur de gauche n'aura pas relevĂ©.
    Le titre de la dĂ©pĂȘche est plus engagĂ© et vicieux: « Nicolas Sarkozy lundi et mardi Ă  Madrid pour dissiper le malentendu » ! Cette fois, assurĂ©ment harponnĂ©, le lecteur d'opposition est pleinement satisfait... Et le sommet franco-espagnol ? Il ne justifie pas l'honneur d'un titre? Pour le coup, n'est-ce pas -pour de bon- mĂ©prisant de nos amis espagnols?

    Désirdavenir Royal à nouveau manipulée

    Le vainqueur de la Toquée Royal, Nicolas Sarkozy était interrogé sur des propos désobligeants qu'il aurait tenus à l'égard de M. Zapatero, lors d'une réunion à l'Elysée avec des parlementaires français de droite et de gauche.

    La presse espagnole de gauche avait dĂ©noncĂ© les propos que la candidate socialiste battue Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle lui avait prĂȘtĂ©s, se fiant Ă  un article de Laurent Joffrin, directeur de LibĂ©ration. DĂ©jĂ  mystifiĂ©e par l'imitateur GĂ©rald Dahan qui lui fit prononcer l'une de ses cĂ©lĂšbres bourdes de campagne sur le QuĂ©bec libre, la GelĂ©e Royal s'Ă©tait faite balader par Joffrin, qui admit, face Ă  FrĂ©deric Lefebvre, qu'il avait sorti de leur contexte les mots qu'il avait attribuĂ©s au prĂ©sident français...

    Nicolas Sarkozy se flatte d'une "réelle amitié" avec Zapatero

    En réponse au délire du pardon qui anime les actions strictement verbales de la Gelée Royal, le président français Nicolas Sarkozy a pu affirmer qu'"une grande estime" et "une réelle affection" le lient au chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, dans un entretien publié dimanche par le quotidien espagnol El Pais dont l'Elysée a diffusé samedi le texte original en français.
    "Ne comptez pas sur moi pour commenter ces rumeurs absurdes, qui ont de surcroßt été démenties par les participants à cette réunion, y compris ceux issus de l'opposition", a déclaré N. Sarkozy.
    "Qu'il se trouve, en France, des personnes pour tenter d'instrumentaliser de tels mensonges ne me surprend pas, mĂȘme si cela me laisse songeur quant Ă  l'idĂ©e qu'ils se font de la responsabilitĂ© en politique", a-t-il ajoutĂ©.

    "Avec José Luis (...) nous avons l'un pour l'autre une grande estime, une affection sincÚre et, je crois pouvoir le dire, une réelle amitié", a-t-il assuré. A ses yeux, José Luis Zapatero est "un homme de talent, un homme de conviction, un grand d'Europe".
    "Bien que nous n'appartenions pas Ă  la mĂȘme famille politique [M. Zapatero est issu du Parti socialiste ouvrier espagnol], nous avons toujours su travailler ensemble (...) Nous partageons une mĂȘme volontĂ© d'approfondir encore l'amitiĂ© entre nos deux pays et de la mettre au service des grands dĂ©fis de notre Ă©poque", a ajoutĂ© le prĂ©sident français.

    Non seulement il est regrettable qu'il soit plus facile de travailler avec des socialistes européens qu'avec ceux de son propre pays, mais il est surtout grave que des compatriotes d'opposition n'hésitent pas à nuire à la France et à ses relations avec une nation amie, pour satisfaire des ambitions politiciennes, individuelles et égoïstes.

    Qui peut dire qui est son euro-député ?

    En France, ils sont 72 sur huit grandes régions électorales

    L'Union Européenne (UE) est une association économique et politique de 27 états-membres depuis le 1er janvier 2007.

    Nous sommes 492 millions d'habitants dans l'Union Européenne.
    Trois états, la Croatie, la Turquie et l'Ancienne République Yougoslave de Macédoine (ARYM) ont la qualité d'états candidats, dont l'entrée est cours de négociation.

    Le Parlement européen (PE)

    Il est l'organe de représentation des citoyens des Etats membres de l'Union européenne. Les députés européens défendent les droits des citoyens européens. Depuis 1979, les députés sont élus au suffrage universel direct pour une durée de cinq ans. Les citoyens français et européens peuvent voter et sont éligibles dans leur pays d'origine ou leur pays de résidence. Les derniÚres élections européennes ont eu lieu entre les 10 et 13 juin 2004, dans l'ensemble des 25 Etats membres de l'UE.
    785 députés siÚgent au Parlement européen depuis le 1er janvier 2007. Avant l'adhésion de la Roumanie et la Bulgarie en 2007, le Parlement européen était composé de 732 membres.
    Depuis le 26 septembre 2005, 35 observateurs roumains et 18 bulgares étaient également présents au Parlement européen. Au 1er janvier 2007, date d'adhésion de ces deux pays, les observateurs roumains et bulgares sont automatiquement devenus des députés comme les autres (article 21, 1, du traité d'adhésion). Le Parlement est donc composé aujourd'hui de 785 membres.

    Pour la nouvelle législature qui débutera en juin 2009, la Roumanie et la Bulgarie compteront respectivement 33 et 17 députés européens. Le Parlement sera quant à lui composé de 736 membres.

    Elections européennes

    Elles ont lieu le 7 juin en France (entre le 4 et le 7 juin dans les 27 pays de l'Union européenne).

    736 siÚges de députés en jeu.
    Plus l'Europe s'ouvre, moins nous sommes représentés: 72 pour la France contre 78 dans la législature 2004-2009. La répartition des siÚges par pays se fait en fonction de la population et du nombre d'état-membres. L'Allemagne disposera de 99 élus, l'Italie et le Royaume-Uni, de 72. L'Espagne et la Pologne désignent 50 députés.

    Députés français.
    Ils sont élus à la proportionnelle dans huit grandes régions électorales : l'Ile-de-France (14), le Sud-Est (13), le Sud-Ouest (10), le Nord-Ouest (12), l'Est (10), l'Ouest (10), le Massif Central-Centre (6) et l'Outre-Mer (3).
    Environ un tiers des eurodéputés sont des femmes, un pourcentage plus élevé que dans la plupart des parlement nationaux.

    Qui Ă©taient-ils ?


    RĂ©gion Nord-Ouest (12)

    BOURLANGES Jean-Louis , ALDE (UDF)
    LE RACHINEL Fernand , NI (FN)
    COTTIGNY Jean-Louis , PSE (PS)
    DOUAY Brigitte , PSE (PS)
    GAUZÈS Jean-Paul , PPE-DE (UMP)
    HĂ©lĂšne FLAUTRE, Verts/ALE (Verts)
    HÉNIN Jacky , GUE/NGL (PCF)
    LANG Carl , NI (FN)
    LIENEMANN Marie-Noëlle , PSE (PS)
    PEILLON Vincent , PSE (PS)
    SAÏFI Tokia , PPE-DE (UMP)
    WEBER Henri , PSE (PS)

    RĂ©gion Ouest (10)

    AUBERT Marie-HĂ©lĂšne , Verts/ALE (Verts)
    BACHELOT-NARQUIN Roselyne , PPE-DE (UMP)
    GUELLEC Ambroise , PPE-DE (UMP)
    LE FOLL Stéphane , PSE (PS)
    MORILLON Philippe , ALDE (UDF)
    POIGNANT Bernard , PSE (PS)
    REYNAUD Marie-Line , PSE (PS)
    VAUGRENARD Yannick , PSE (PS)
    VERGNAUD Bernadette , PSE (PS)
    VILLIERS Philippe de , IND/DEM (MPF)

    RĂ©gion Est (10)

    BEAUPUY Jean Marie , ALDE (UDF)
    DAUL Joseph , PPE-DE (UMP)
    GOLLNISCH Bruno , NI (FN)
    GRIESBECK Nathalie , ALDE (UDF)
    HAMON BenoĂźt , PSE (PS)
    HAZAN Adeline , PSE (PS)
    ISLER BÉGUIN Marie Anne, Verts/ALE (Verts)
    MATHIEU VĂ©ronique , PPE-DE (UMP)
    MOSCOVICI Pierre , PSE (PS)
    TRAUTMANN Catherine , PSE (PS)

    RĂ©gion Sud-Ouest (10)

    ARIF Kader , PSE (PS)
    CASTEX Françoise , PSE (PS)
    CAVADA Jean-Marie , ALDE (UDF)
    DE VEYRAC Christine , PPE-DE (UMP)
    LAMASSOURE Alain , PPE-DE (UMP)
    LAPERROUZE Anne , ALDE (UDF)
    MARTINEZ Jean-Claude , NI (FN)
    NAVARRO Robert , PSE (PS)
    ONESTA GĂ©rard , Verts/ALE (Verts)
    PATRIE BĂ©atrice , PSE (PS)

    Sud-Est (13)

    BENNAHMIAS Jean-Luc , Verts/ALE (Verts)
    BONO Guy , PSE (PS)
    CARLOTTI Marie-Arlette , PSE (PS)
    CORNILLET Thierry , ALDE (UDF)
    GIBAULT Claire , ALDE (UDF)
    GROSSETÊTE Françoise , PPE-DE (UMP)
    LE PEN Jean-Marie , NI (FN)
    LOUIS Patrick , IND/DEM (MPF)
    ROCARD Michel , rapporteur sur la directive pour le Parlement, PSE (PS)
    ROURE Martine , PSE (PS)
    SCHENARDI Lydia , NI (FN)
    VATANEN Ari , PPE-DE (UMP)
    VLASTO Dominique , PPE-DE (UMP)


    Massif-Central-Centre (6)

    BOURZAI Bernadette , PSE (PS)
    DESCAMPS Marie-HĂ©lĂšne , PPE-DE (UMP)
    FOURTOU Janelly , ALDE (UDF)
    GUY-QUINT Catherine , PSE (PS)
    HORTEFEUX Brice , PPE-DE (UMP)
    LAIGNEL André , PSE (PS)

    Ile-de-France (14)

    BERÈS Pervenche , PSE (PS)
    COÛTEAUX Paul-Marie , IND/DEM (MPF)
    DÉSIR Harlem , PSE (PS)
    FERREIRA Anne , PSE (PS)
    FONTAINE Nicole , PPE-DE (UMP)
    GAUBERT Patrick , PPE-DE (UMP)
    LE PEN Marine , NI (FN)
    LEHIDEUX Bernard , ALDE (UDF)
    LIPIETZ Alain , Verts/ALE (Verts)
    SARNEZ DE Marielle ALDE (UDF)
    SAVARY Gilles , PSE (PS)
    SCHAPIRA Pierre , PSE (PS)
    TOUBON Jacques , PPE-DE (UMP)
    WURTZ Francis , GUE/NGL (PCF)

    RĂ©gion Outre-Mer (3)

    FRUTEAU Jean-Claude , PSE (PS)
    SUDRE Margie , PPE-DE (UMP)
    VERGÈS Paul , GUE/NGL (PCR)


    Groupes politiques représentés au Parlement européen

    ALDE : Groupe Alliance des dĂ©mocrates et des libĂ©raux pour l’Europe, 11 membres français issus de l’Union pour la dĂ©mocratie française (UDF).
    GUE/NGL : Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique, 3 membres français issus du Parti communiste français (PCF) et du Parti communiste réunionnais (PCR).
    IND/DEM : Groupe Indépendance/Démocratie, 3 membres français issus du Mouvement pour la France (MPF).
    NI : Non-inscrits, 7 membres français issus du Front national (FN).
    PPE-DE : Groupe du Parti populaire europĂ©en (DĂ©mocrates-chrĂ©tiens) et des DĂ©mocrates europĂ©ens, 17 membres français issus de l’Union pour le mouvement populaire (UMP).
    PSE : Groupe socialiste au Parlement européen, 21 membres français issus du Parti socialiste (PS).
    Verts/ALE : Groupe des Verts/Alliance libre européenne, 6 membres français issus des Verts.

    Liste alphabétique des eurodéputés

    1. ARIF, Kader Groupe socialiste au Parlement européen
    2. AUBERT, Marie-HélÚne Groupe des Verts/Alliance libre européenne
    3. AUDY, Jean-Pierre Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens

    4. BEAUPUY, Jean Marie Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe
    5. BENNAHMIAS, Jean-Luc Groupe des Verts/Alliance libre européenne
    6. BERÈS, Pervenche Groupe socialiste au Parlement européen
    7. BONO, Guy Groupe socialiste au Parlement européen
    8. BOURSIER, Catherine Groupe socialiste au Parlement européen

    9. CARLOTTI, Marie-Arlette Groupe socialiste au Parlement européen
    10. CASTEX, Françoise Groupe socialiste au Parlement européen
    11. CAVADA, Jean-Marie Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe
    12. CORNILLET, Thierry Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe
    13. COTTIGNY, Jean Louis Groupe socialiste au Parlement européen
    14. COÛTEAUX, Paul Marie Groupe IndĂ©pendance/DĂ©mocratie

    15. DAUL, Joseph Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
    16. DENANOT, Jean-Paul Groupe socialiste au Parlement européen
    17. DE SARNEZ, Marielle Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe
    18. DESCAMPS, Marie-HélÚne Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
    19.DÉSIR, Harlem Groupe socialiste au Parlement europĂ©en
    20. DE VEYRAC, Christine Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
    21. DOUAY, Brigitte Groupe socialiste au Parlement européen

    22. FERREIRA, Anne Groupe socialiste au Parlement européen
    23. FLAUTRE, HélÚne Groupe des Verts/Alliance libre européenne
    24. FONTAINE, Nicole Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
    25. FOURÉ, Brigitte Groupe du Parti populaire europĂ©en (DĂ©mocrates-chrĂ©tiens) et des DĂ©mocrates europĂ©ens
    26. FOURTOU, Janelly Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe

    27. GAUBERT, Patrick Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
    28. GAUZÈS, Jean-Paul Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
    29. GIBAULT, Claire Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe
    30. GOLLNISCH, Bruno Non-inscrits
    31. GRIESBECK, Nathalie Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe
    32. GROSSETÊTE, Françoise Groupe du Parti populaire europĂ©en (DĂ©mocrates-chrĂ©tiens) et des DĂ©mocrates europĂ©ens
    33. GUELLEC, Ambroise Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
    34. GUY-QUINT, Catherine Groupe socialiste au Parlement européen
    35. HAMON, Benoßt Groupe socialiste au Parlement européen
    36. HÉNIN, Jacky Groupe confĂ©dĂ©ral de la Gauche unitaire europĂ©enne/Gauche verte nordique

    37. ISLER BÉGUIN, Marie Anne Groupe des Verts/Alliance libre europĂ©enne
    38. JOUYE DE GRANDMAISON, Madeleine Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique

    39. LAIGNEL, André Groupe socialiste au Parlement européen
    40. LAMASSOURE, Alain Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
    41. LANG, Carl Non-inscrits
    42. LAPERROUZE, Anne Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe
    43. LE FOLL, Stéphane Groupe socialiste au Parlement européen
    44. LEFRANÇOIS, Roselyne Groupe socialiste au Parlement europĂ©en
    45. LEHIDEUX, Bernard Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe
    46. LE PEN, Jean-Marie Non-inscrits
    47. LE PEN, Marine Non-inscrits
    48. LE RACHINEL, Fernand Non-inscrits
    49. LIENEMANN, Marie-Noëlle Groupe socialiste au Parlement européen
    50. LIPIETZ, Alain Groupe des Verts/Alliance libre européenne
    51. LOUIS, Patrick Groupe Indépendance/Démocratie

    52. MARTINEZ, Jean-Claude Non-inscrits
    53. MATHIEU, Véronique Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
    54. MORILLON, Philippe Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe
    55. MORIN, Elisabeth Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
    56. NERIS, Catherine Groupe socialiste au Parlement européen
    57. ONESTA, Gérard Groupe des Verts/Alliance libre européenne

    58. PATRIE, Béatrice Groupe socialiste au Parlement européen
    59. PEILLON, Vincent Groupe socialiste au Parlement européen
    60. POIGNANT, Bernard Groupe socialiste au Parlement européen
    61. PRIBETICH, Pierre Groupe socialiste au Parlement européen
    62. ROURE, Martine Groupe socialiste au Parlement européen

    63. SAÏFI, Tokia Groupe du Parti populaire europĂ©en (DĂ©mocrates-chrĂ©tiens) et des DĂ©mocrates europĂ©ens
    64. SAVARY, Gilles Groupe socialiste au Parlement européen
    65. SCHAPIRA, Pierre Groupe socialiste au Parlement européen
    66. SCHENARDI, Lydia Non-inscrits
    67. SOULAGE, Bernard Groupe socialiste au Parlement européen
    68. SUDRE, Margie Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens

    69. TEYCHENNÉ, Michel Groupe socialiste au Parlement europĂ©en
    70. TOUBON, Jacques Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
    71. TRAUTMANN, Catherine Groupe socialiste au Parlement européen

    72. VATANEN, Ari Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
    73. VAUGRENARD, Yannick Groupe socialiste au Parlement européen
    74. VERGNAUD, Bernadette Groupe socialiste au Parlement européen
    75. VILLIERS de , Philippe Groupe Indépendance/Démocratie
    76. VLASTO, Dominique Groupe du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens) et des Démocrates européens
    78. WURTZ, Francis Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique

    Le Parlement Européen a un taux de renouvellement particuliÚrement élevé.
    Par exemple, aprÚs les élections de 1994, 57,5% des 567 députés n'avaient pas été élus lors de la législature précédente. Seulement 14 d'entre eux ont gardé leur place continuellement depuis la premiÚre élection en 1979, et aucun depuis plus longtemps.

    Caterpillar: les syndicats devront rendre compte des séquestrations

    Les dirigeants séquestrés de Caterpillar portent plainte
    Pas de prise d'otage sans poursuites

    Les quatre cadres de Caterpillar ont déposé plainte pour séquestration: ils avaient été pris en otages 24 heures fin mars par des salariés au siÚge de l'entreprise à Grenoble. Alors que la menace de procédures de ce type planait depuis quelques temps, il s'agit du premier cas rendu public en France depuis le début de la crise économique et sociale.
    «Ces cadres ont déposé plainte contre X, car ils n'ont pas souhaité fournir les identités des salariés qui les retenaient dans leur bureau, ni le constat d'huissier», a souligné une source judiciaire ajoutant que la plainte était en cours d'instruction. Les démarches ont été effectuées mercredi auprÚs du commissariat de police de Grenoble, précise le «
    Dauphiné libéré» qui révÚle l'information dans son édition de ce vendredi.

    Ces violences physiques ne seraient pas sanctionnées


    Un connaisseur du dossier, citĂ© par le «DauphinĂ© libĂ©ré», se montrait dubitatif quant Ă  l'aboutissement des poursuites, soulignant que les cadres ayant pu maintenir un contact tĂ©lĂ©phonique avec l'extĂ©rieur, ne pouvaient ĂȘtre juridiquement considĂ©rĂ©s comme sĂ©questrĂ©s. Ce n'Ă©tait pas Guantanamo: et alors ?

    En outre, les cadres retenus, parmi lesquels le directeur gĂ©nĂ©ral de Caterpillar France, Nicolas Polutnik n'avaient pas souhaitĂ© l'intervention des forces de l'ordre, avant d'ĂȘtre libĂ©rĂ©s par les salariĂ©s, le 1er avril, au bout de 24 heures. Avait-il le choix dans le contexte de violences physiques ?

    Les précédents ne dégagent encore aucune tendance

    Avec la multiplications des privations de liberté, les temps vont changer.
    Avant le début de la crise, d'autres séquestrations de cadres notamment à l'usine Kléber de Toul (Meurthe-et-Moselle) en février 2008 ou de trois dirigeants d'EDF Guyane en 2007 avaient fait l'objet de plaintes. La premiÚre a été classée sans suite et la deuxiÚme a débouché sur des condamnations. Les séquestrés de Caterpillar avaient été retenus le 31 mars: il reste quelque trois semaines.

    Aucune des récentes séquestrations qui ont eu lieu notamment à
    Scapa , 3M ou Molex n'a officiellement pour l'heure donné lieu à des poursuites pénales, malgré les appels du patronat à étudier au cas par cas des possibilités de plainte.
    Les séquestrés de Caterpillar avaient été retenus le 31 mars: ils ont mis 3 semaines pour se tourner vers la justice:
    Scapa (7 mars), Sony, (12 mars), 3M (25 mars) ou Molex (20 avril) ont au moins trois semaines pour se déterminer...

    "Dix-sept d'entre nous ont reçu hier matin une lettre stipulant leur mise Ă  pied conservatoire. Ils pourraient ĂȘtre licenciĂ©s pour faute grave. Ils partiraient donc sans rien, c'est inimaginable". Pierre Piccarreta, dĂ©lĂ©guĂ© syndical CGT, prĂ©vient que son syndicat n'aura pas les Ă©tats d'Ăąmes des cadres sĂ©questrĂ©s.