La presse dans son ensemble recherche le sensationnel, mais lorsqu'elle s'est assigné la mission de dénigrer l'action du gouvernement pour servir les intérêts de la gauche, elle faillit à sa mission qui consiste à respecter le lecteur et à présenter tous les aspects d'un problème.
PaSiDupes a donc rappelé le viol en août dernier d'une étudiante canadienne par un migrant dans la « Jungle » de Calais. (lien) La jeune fille était stagiaire en journalisme. En "république du respect", la solidarité professionnelle s'efface devant l'intérêt idéologique supérieur...
Nous vous soumettons donc maintenant un entretien de 20minutes.fr avec un patron de la région. Notre souci n'est pas de plaire à l'opposition, ni même de rendre justice à l'action gouvernementale, mais d'effectuer un rééquilibrage des éléments d'information. Et d'appréciation de la situation.
Voici donc l'entretien publié le 23.04.09:
«La situation était devenue intenable»
INTERVIEW - Christian Vasseur, patron d'European Diesel Card Limited à Calais...
Il s'était engagé en janvier à revenir apporter «des solutions» au problème des migrants avant le 1er mai. Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, est venu sur le terrain ce jeudi à Calais. Il a notamment rencontré quelques chefs d'entreprises pour leur confirmer que «la jungle n'existera bientôt plus» [d'ici la fin de l'année]. La jungle est la zone sablonneuse à proximité du port de Calais où trouvent refuge des centaines de clandestins en transit.
Aussitôt la gauche s'oppose et ne fait que critiquer: plutôt que d'apporter sa contribution, elle prédit que le problème sera seulement déplacé. Lire l'article dans PaSiDupes consacré à la responsabilité de l'U.E. et de la Grande Bretagne, dans l'espace Schengen (cf. libellé).
C'est à dire?
Depuis quelques semaines, les clandestins sont de plus en plus nombreux dans la Jungle. Mon entreprise accueille les chauffeurs routiers 24 heures sur 24. Il ne se passe pas une nuit sans qu'il y ait une agression. La dernière fois, mon gardien s'est fait poursuivre par une quarantaine de migrants. On parle toujours de leurs droits, jamais de leurs devoirs.
Que cherchent-ils chez vous?
Tout et n'importe quoi. Nos barrières ont servi pour construire leur campement. Mon cuisinier s'est fait menacer pour un peu de nourriture. On a dû investir dans des clôtures, dans des caméras. Depuis, certains de mes salariés ont désormais peur de venir travailler.
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