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mercredi 8 avril 2009

Vandales anti-OTAN à Strasbourg - Un militant UNSA-police accuse sa hiérarchie


Le gardien de la paix réclame la sécurité de l’emploi

L’hôtel Ibis de Strasbourg n’a pas été incendié au hasard par les »Black blocks »: il hébergeait des forces de police…

Présent samedi dans l'hôtel de Strasbourg incendié par des militants autonomes en marge du sommet de l'Otan, un policier UNSA-Autonomes accuse maintenant par courriel, sa hiérarchie d'avoir mis en danger sa vie et celle de ses camarades, en tardant à leur porter secours.

Dans ce courriel envoyé directement aux syndicats de police, un gardien de la paix tient des propos accusateurs contre sa hiérarchie. Le policier raconte qu'il était "dans l'hôtel Ibis lors de l'attaque des 'Black blocks' (...) d'une extrême violence". "Nous avons vu la mort de près, de trop près durant une bonne demi heure", a-t-il ajouté.

  • L'authenticité de ce courriel a été confirmée par l'accusateur qui a requis l'anonymat et s'est refusé à tout autre commentaire. En dire plus serait s’exposer davantage à la contestation de cette plainte militante. "Le directeur départemental (de la police de Strasbourg), chef du dispositif, avait donné l'ordre aux effectifs se rapprochant de faire demi-tour", affirme le syndicaliste policier. "Le secteur était trop dangereux pour eux", interprète ce policier, les accusant de les avoir "sacrifiés", mais en revanche extrêmement indulgent pour les incendiaires « pacifistes ».

  • Des propos démentis par le directeur départemental, Luc-Didier Mazoyer : "J'ai donné l'ordre au chef des Brigades anti-criminalité d'attendre le rassemblement de tous ses effectifs qui étaient dispersés en centre-ville, ce qui a duré tout au plus quelques minutes, pour qu'il puisse intervenir en toute sécurité avec l'appui d'une compagnie de CRS", a-t-il expliqué. Une vingtaine de minutes se seraient écoulées entre l'appel au secours des policiers dans l'hôtel Ibis et l'intervention. Les personnels ont pu être évacués une demi-heure après l'appel, a-t-il encore précisé.

    Une polémique politicienne

    La stratégie de la police durant les violents affrontements pendant le sommet international des chefs d'Etat et de gouvernement de l'OTAN fait depuis plusieurs jours l'objet d'une polémique alimentée par R. Ries, le maire socialiste de la ville, qui était pourtant tombé d’accord avec les forces de l’ordre sur les dispositions prises et la stratégie générale.

  • Cette polémique a plusieurs objectifs.


  • Elle vise d’abord à occulter les violences des pacifistes.
    La crédibilité des mouvements « pacifistes » est en effet terriblement entamée depuis le sommet de l’OTAN au cours duquel les manifestants ont révélé leur vrai visage. Difficile d’affirmer que des éléments étrangers se seraient infiltrés pour gâter la fête, comme c’est l’usage en fin de manifestation, car les incendies, pillages et dégradations diverses étaient d’une ampleur inégalée, qui a pu surprendre.
  • Les exactions sont clairement instrumentalisées par le PS et l’UNSA, car les accusations politiciennes visent à ignorer les vandales mais à accabler les forces de l’ordre et à rendre responsable le gouvernement des dévastations par les « pacifistes ».

    Les services d’ordre des organisateurs ont en outre été débordés, voire inexistants.
    Faut-il rappeler qu’il est de leur responsabilité d’encadrer leurs troupes ? Pourtant, le PCF est à cet égard lourdement structuré, mais n’est manifestement pas intervenue et son rôle est donc plus que trouble dans cette affaire.

  • La manipulation est évidente et également pour but d’obtenir de la communauté solidaire les dommages les plus copieux possibles.
    Curieusement, localement, ni la population du quartier, ni les organisateurs ne condamnent les terroristes qui ont dévasté leur quartier avec une rare violence, de l’avis de tous. Ils s’entendent maintenant pour accabler le gouvernement qui a évité le pire, sachant ce qui aurait pu arriver, au regard des exemples récents à l’étranger.

    Mercredi, les habitants du quartier du pont du Rhin organisent une manifestation !
    C’est dire combien ils sont politisés, car les coupables sont loin.
    Espérons que ce ne sera pas l’occasion de nouvelles violences…
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