Aimez-vous les uns les autres
Plusieurs d'entre eux sont même parvenus à entrer dans le bâtiment, inoccupé mercredi, après avoir brisé des vitres et à jeter des équipements informatiques vers l'extérieur. Ils ont rapidement été refoulés par la police anti-émeute.
Après des débuts calmes, des échauffourées parfois violentes ont opposé des manifestants à la police. Scotland Yard a confirmé dans un communiqué qu'un "certain nombre d'objets ont été lancés sur des policiers".
Des victimes qui ne l’ont pas cherché
Plusieurs personnes avaient été blessées lorsque des manifestants contenus par un cordon de police qui s'étaient massés contre des barrières de sécurité, près de la Banque d'Angleterre.
Un manifestant qui prenait part au rassemblement est mort d’une crise cardiaque, ont annoncé les services hospitaliers londoniens. Les circonstances de la mort n'étaient pas élucidées. La victime est tombée sur le sol et est restée sans connaissance, amenant les services hospitaliers à appeler les services d'urgence, mais trop tard.
L'homme est mort à l'intérieur d'un cordon policier sur St Michael's Alley, non loin de la Banque d'Angleterre.
Ils ne faisaient que passer par là, masqués, cagoulés, quand ils se sont faits sauvagement agresser…
Arrivée mardi soir du Pays de Galles, elle a répondu à l'appel du collectif "G20: Meltdown in the City" (désintégration de la City, rien que çà !) pour venir "reprendre la City, en s'enfonçant jusque dans le ventre de la bête: la Banque d'Angleterre".
Tellement bon enfant
Quatre cavaliers de l'Apocalypse --géantes marionnettes décharnées en tissus et bois-- incarnant la "guerre" en rouge, le "chaos climatique" en vert, les "crimes d'argent" en blanc et le "problème des sans-abri" en noir, partis des quatre coins de la City, ont convergé vers midi sur la petite place située devant l'établissement.
Craignant des heurts, plusieurs magasins ne se sont pas laissés tromper et étaient touefois fermés, leurs devantures protégées par des panneaux de bois.
Les uns dialoguent les autres cassent
Réchauffement climatique, crise économique, conflits en Irak, en Afghanistan et au Proche-Orient, démocratie, anarchie ou simplement opposition à la chasse au renard, les centres d'intérêts des manifestants étaient divers.
"Je n'attends rien du G20. Ces dirigeants font partie de la crise, ils ne sont pas la solution. Ils sont tous divisés", espère Sean Murrey, informaticien de 37 ans, brandissant un drapeau.
Pas le temps de discuter:
La violence est un moyen radical !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):