« Jungle » de Calais: un site industriel otage de la violence de migrants

Tioxide Calais ne s'appartient plus

Dans la région, ils n'en peuvent plus

Les migrants sont omniprésents.
Ils errent là où on ne les attend pas et en des lieux dont, pour des raisons de sécurité, l'accès est interdit. Le danger est grand pour tous, migrants et habitants.
sur le site de production de Tioxide Calais, force est de constater que la situation est de moins en moins vivable.
Tiyoxyde occupe un terrain de 50 hectares, dans la zone industrielle des dunes à Calais. Le risque chimique n'est pas négligeable et qui sera responsable en cas d'accident ?

Tioxide est une usine chimique où on trouve de nombreux produits dangereux, comme le tétrachlorure de titane. Certes, son stockage est inférieur à 100 tonnes, sinon l’usine serait classée Seveso, mais quand on sait qu’un litre de tétra est tout à fait susceptible de venir au contact de l’eau et qualors il se transforme en 1000 litres de brouillard acide et opaque, on comprend que le danger est permanent, tant le produit est corrosif et irritant.

Or, il est arrivé qu’on y dénombre une soixantaine de migrants faisant la queue pour se laver en bas d'un des bâtiments de production. Un tuyau d'arrivée d'eau de 2 pouces a été détourné et coule en permanence... Il ne faudrait donc pas qu’une personne se trompe de vanne en cherchant de l’eau !
La Direction de Tioxide a pris conscience qu’elle pourrait avoir à rendre des comptes à la justice si un problème grave survenait sur le site. Depuis le 9 mars 2009, l'industriel a donc mis en place un système de surveillance des lieux par un maître-chien.

La violence, risque ajouté au risque industriel

Le 16 mars 2009, un des maître-chien de la société Cave Canum a été agressé par des migrants.
Extrait du témoignage reccueilli par Nord Littoral: « Des clandestins rentraient sur le site pour se ravitailler en eau, raconte le maître-chien de 22 ans. Je les ai vus, et je les ai fait sortir en les repoussant. Mais ils ont ramassé une barre de fer et sont revenus en courant vers moi. »

Aurélien Gressier reçoit alors un coup brutal sur son casque. Celui-ci est fendu en deux ! « Sans le casque, j'aurais pu mourir... », confie le maître-chien qui se réfugie dans le véhicule : « Ils me faisaient des signes, comme s'ils allaient m'égorger... »
Tioxide a déposé plainte... Et après ?