Rocard avait plafonné l’ISF et l’impôt sur le revenu
Charles de Courson (NC, Marne) éprouve un malin plaisir à rappeler à ses collègues socialistes qu'ils ont plafonné les impôts bien avant la droite.
quand color="#ffffff">La presse d’opposition, si cultivée soit-elle (mais l’est-elle ?), a besoin d’un petit stage intensif de remise à niveau, si toutefois son militantisme supporte la vérité.
Petit rappel historique
Quand le gouvernement socialiste de Michel Rocard décida, en juillet 1988, de créer un impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour financer le RMI - Jacques Chirac ayant supprimé en 1987 l'impôt sur les grandes fortunes -, il avait explicitement prévu de plafonner à 80 % des revenus la somme de l'ISF et de l'impôt sur le revenu.
Un amendement d'Alain Richard (PS), alors rapporteur du budget, cosigné par Dominique Strauss-Kahn, avait ramené ce seuil à 70 %. Il fut ensuite relevé à 85 % en 1991.
Le RPR Alain Juppé, qui avait promis de supprimer l'ISF, s'abstint en effet de le faire une fois nommé premier ministre.
Il décida au contraire de 'plafonner le plafonnement' pour éviter de trop choquantes optimisations fiscales de la part des contribuables les plus riches, ce qui provoqua l'exil de certains d'entre eux.
Lorsqu’elle dénonce le bouclier fiscal et la préservation des facultés d’investissement des riches, l’opposition populiste montre son incapacité à tirer les leçons du passé. Elle se livre tout bêtement à son activité principale : faire la maligne devant les caméras et les Français.
Comment, en outre, peut-on avoir été ministre de l’Economie, comme la socialiste Martine Aubry, et pourtant colporter son indignation de studio de radio en plateau de télévision, et occulter la vérité une fois devenue premier secrétaire du PS.
Charles de Courson (NC, Marne) éprouve un malin plaisir à rappeler à ses collègues socialistes qu'ils ont plafonné les impôts bien avant la droite.
quand color="#ffffff">La presse d’opposition, si cultivée soit-elle (mais l’est-elle ?), a besoin d’un petit stage intensif de remise à niveau, si toutefois son militantisme supporte la vérité.
Petit rappel historique
Quand le gouvernement socialiste de Michel Rocard décida, en juillet 1988, de créer un impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour financer le RMI - Jacques Chirac ayant supprimé en 1987 l'impôt sur les grandes fortunes -, il avait explicitement prévu de plafonner à 80 % des revenus la somme de l'ISF et de l'impôt sur le revenu.
Un amendement d'Alain Richard (PS), alors rapporteur du budget, cosigné par Dominique Strauss-Kahn, avait ramené ce seuil à 70 %. Il fut ensuite relevé à 85 % en 1991.
Le RPR Alain Juppé, qui avait promis de supprimer l'ISF, s'abstint en effet de le faire une fois nommé premier ministre.
Il décida au contraire de 'plafonner le plafonnement' pour éviter de trop choquantes optimisations fiscales de la part des contribuables les plus riches, ce qui provoqua l'exil de certains d'entre eux.
Lorsqu’elle dénonce le bouclier fiscal et la préservation des facultés d’investissement des riches, l’opposition populiste montre son incapacité à tirer les leçons du passé. Elle se livre tout bêtement à son activité principale : faire la maligne devant les caméras et les Français.
Comment, en outre, peut-on avoir été ministre de l’Economie, comme la socialiste Martine Aubry, et pourtant colporter son indignation de studio de radio en plateau de télévision, et occulter la vérité une fois devenue premier secrétaire du PS.
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