Désirdavenir Royal revendique l'exclusivité de ses amis et quiconque manifeste de l'amitié pour Sarkozy ne peut conserver la sienne. Elle a donc tenté d'opposer les deux hommes que rapprochent, non pas une idéologie, mais la sincérité et le ... respect.
Parce que le Président de la République effectue lundi 27 et mardi 28 à Madrid une visite d'Etat, suivie d'un sommet bilatéral France-Espagne, la p'tite présidente de Poitou-Charentes avait écrit le 18 avril une lettre d'"excuses" à M. Zapatero, pour tenter de brouiller les deux hommes d'Etat. (Lire PaSiDupes)
C'est devenu un TOC chez elle, puisqu'elle anticipe chacun des déplacements du Président, pour compliquer ses rapports avec nos partenaires étrangers: en effet, la visite présidentielle au Sénégal avait déjà été "préparée" par la battue de la présidentielle qui s'était crue obligée de demander pardon pour des paroles interprétées et déformées.
La malheureuse socialiste, brisée dans ses ambitions, est d'ailleurs relayée par une presse partisane également mal intentionnée.
Une agence de presse britannique écrit: « Nicolas Sarkozy se rend lundi et mardi à Madrid pour une visite d'Etat et un sommet franco-espagnol qui souligneront le caractère "sans nuage" de la relation entre les deux pays après la polémique sur les propos prêtés au président français sur José Luis Zapatero, selon l'Elysée. " La présentation est objective au plan des faits, mais verse toutefois dans la polémique et l'entretient, en considérant que si les propos n'ont pas été prononcés, ce serait « selon l'Elysée ». Le lecteur de gauche n'aura pas relevé.
Le titre de la dépêche est plus engagé et vicieux: « Nicolas Sarkozy lundi et mardi à Madrid pour dissiper le malentendu » ! Cette fois, assurément harponné, le lecteur d'opposition est pleinement satisfait... Et le sommet franco-espagnol ? Il ne justifie pas l'honneur d'un titre? Pour le coup, n'est-ce pas -pour de bon- méprisant de nos amis espagnols?
Désirdavenir Royal à nouveau manipulée
Le vainqueur de la Toquée Royal, Nicolas Sarkozy était interrogé sur des propos désobligeants qu'il aurait tenus à l'égard de M. Zapatero, lors d'une réunion à l'Elysée avec des parlementaires français de droite et de gauche.
La presse espagnole de gauche avait dénoncé les propos que la candidate socialiste battue à l'élection présidentielle lui avait prêtés, se fiant à un article de Laurent Joffrin, directeur de Libération. Déjà mystifiée par l'imitateur Gérald Dahan qui lui fit prononcer l'une de ses célèbres bourdes de campagne sur le Québec libre, la Gelée Royal s'était faite balader par Joffrin, qui admit, face à Fréderic Lefebvre, qu'il avait sorti de leur contexte les mots qu'il avait attribués au président français...
Nicolas Sarkozy se flatte d'une "réelle amitié" avec Zapatero
En réponse au délire du pardon qui anime les actions strictement verbales de la Gelée Royal, le président français Nicolas Sarkozy a pu affirmer qu'"une grande estime" et "une réelle affection" le lient au chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, dans un entretien publié dimanche par le quotidien espagnol El Pais dont l'Elysée a diffusé samedi le texte original en français.
"Ne comptez pas sur moi pour commenter ces rumeurs absurdes, qui ont de surcroît été démenties par les participants à cette réunion, y compris ceux issus de l'opposition", a déclaré N. Sarkozy.
"Qu'il se trouve, en France, des personnes pour tenter d'instrumentaliser de tels mensonges ne me surprend pas, même si cela me laisse songeur quant à l'idée qu'ils se font de la responsabilité en politique", a-t-il ajouté.
"Avec José Luis (...) nous avons l'un pour l'autre une grande estime, une affection sincère et, je crois pouvoir le dire, une réelle amitié", a-t-il assuré. A ses yeux, José Luis Zapatero est "un homme de talent, un homme de conviction, un grand d'Europe".
"Bien que nous n'appartenions pas à la même famille politique [M. Zapatero est issu du Parti socialiste ouvrier espagnol], nous avons toujours su travailler ensemble (...) Nous partageons une même volonté d'approfondir encore l'amitié entre nos deux pays et de la mettre au service des grands défis de notre époque", a ajouté le président français.
Non seulement il est regrettable qu'il soit plus facile de travailler avec des socialistes européens qu'avec ceux de son propre pays, mais il est surtout grave que des compatriotes d'opposition n'hésitent pas à nuire à la France et à ses relations avec une nation amie, pour satisfaire des ambitions politiciennes, individuelles et égoïstes.
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