mange le pain des ouvriers de Gandrange
Des promesses d'ivrogne à Florange
Ca ne mange pas de pain
François Hollande, le candidat-suppléant de Dominique Strauss-Kahn à l'élection présidentielle, est venu en passant vendredi dire sa "solidarité" avec les salariés d'ArcelorMittal à Florange, en Moselle, entreprise sidérurgique menacée.
Les syndicats, qui craignent un arrêt définitif de la filière chaude en Lorraine, souhaitent politiser la crise à quelques semaines de l'élection présidentielle.
Les syndicats demandent au gouvernement d'adopter une loi accordant un droit de préemption à l'Etat en cas d'abandon par un industriel d'une usine rentable comme l'est celle de Florange. Interpellé sur le sujet lors de son passage à Gandrange, ville voisine, le 17 janvier dernier, le candidat socialiste Hollande s'était dit prêt à ..."réfléchir à l'outil législatif" qui permettrait une telle solution: une réponse insuffisante, selon Edouard Martin, représentant de la CFDT, au nom de l'intersyndicale. "On sent les politiques un peu timorés. Face à des géants comme ArcelorMittal, il faut taper sur la table", estime ce partisan du dialogue social.
Et Libération fait du zèle
Pour ce journal partisan, "Hollande dégaine une proposition de loi" .
Les journalistes-militants de Libération ont aussitôt attribué l'initiative de la CFDT à leur champion et Hollande s'est jeté dessus comme sur du bon pain : "Je suis prêt à ce que nous déposions une proposition de loi" (PPL), a-t-il lancé sans délai: de peur que le "prédateur" lui retire de la bouche ?
Le diviseur des Français a promis: "Quand une grande firme ne veut plus d'une unité de production et ne veut pas non plus la céder, nous en ferions obligation pour que les repreneurs viennent et puissent donner une activité supplémentaire", a-t-il dit du haut du camion où il avait été hissé. Il a indiqué par la suite que la proposition de loi serait déposée dès lundi.
Les communistes qui n'existent pas à Londres sévissent en France à la CGT
La députée Aurélie Filippetti surfe sur les difficultés de la sidérurgie
"Sarkozy a organisé la casse industrielle de la France", clame-t-elle sur les estrades de campagne.
Or, en 1999, alors que Lionel Jospin était premier ministre, Roger Fauroux, ministre de l'Industrie, Elisabeth Guigou, chargée des Affaires Européennes et Pierre Bérégovoy, ministre d'État, ministre de l'Économie, le site sidérurgique de Gandrange a été vendu pour un franc symbolique à l'homme d'affaires indien Lakshmi Mittal, dont le groupe devint ultérieurement Arcelor Mittal. En janvier 2008, un plan de restructuration prévoya la fermeture de l’aciérie électrique et de la section laminage. Seuls subsisteraient le centre de recherche et le Laminoir à Couronnes et Barres (LCB).
Nicolas Sarkozy hérita de la situation et, en février 2008, la crise économique et financière pris une ampleur sans précédent, si bien que le 31 mars 2009, la section électrique fut définitivement arrêtée, ainsi que le train à billettes (TAB), le 31 décembre 2009.
2012: les communistes de la CGT relancent une campagne de déstabilisation
La veille de l'arrivée du Président, des salariés - emmenés par la CGT - avaient commencé à bloquer la sortie des expéditions de produits, peu avant la réunion d'un comité d'entreprise qui a officialisé la prolongation de l'arrêt des deux hauts-fourneaux du site.
"Je ne suis pas simplement venu vous DIRE ma solidarité; je suis venu vous DIRE ma responsabilité, parce que quand on prétend à la présidence de la République, on doit croire à son industrie, à l'industrie sidérurgique", a lancé François Hollande au micro, juché sur le toit d'une camionnette des syndicats.
"ON VA tout faire pour que ce site, ici, puisse se développer, se moderniser, voilà mon message devant vous", a-t-il promis, devant les nombreux journalistes de sa suite, aux quelque 200 salariés qui devraient attendre encore au moins deux mois.
Des promesses et de la polémique
S'inscrivant en négatif du président sortant, le candidat de la gauche a souligné la nécessité de "tenir parole, parce que c'est cela qui fera la différence au moment du choix, je l'espère, de l'élection présidentielle".
"Il y a les candidats du peuple et il y a les candidats qui prétendent servir le peuple", a-t-il ajouté.
L'un dit, l'autre fait
Presque à la même heure, à l'autre bout du pays, le "candidat-président" Nicolas Sarkozy était allé à la rencontre des travailleurs de la raffinerie hélvétique Petroplus de Petit-Couronne, en Seine-Maritime.
Or, en 1999, alors que Lionel Jospin était premier ministre, Roger Fauroux, ministre de l'Industrie, Elisabeth Guigou, chargée des Affaires Européennes et Pierre Bérégovoy, ministre d'État, ministre de l'Économie, le site sidérurgique de Gandrange a été vendu pour un franc symbolique à l'homme d'affaires indien Lakshmi Mittal, dont le groupe devint ultérieurement Arcelor Mittal. En janvier 2008, un plan de restructuration prévoya la fermeture de l’aciérie électrique et de la section laminage. Seuls subsisteraient le centre de recherche et le Laminoir à Couronnes et Barres (LCB).
Nicolas Sarkozy hérita de la situation et, en février 2008, la crise économique et financière pris une ampleur sans précédent, si bien que le 31 mars 2009, la section électrique fut définitivement arrêtée, ainsi que le train à billettes (TAB), le 31 décembre 2009.
2012: les communistes de la CGT relancent une campagne de déstabilisation
La veille de l'arrivée du Président, des salariés - emmenés par la CGT - avaient commencé à bloquer la sortie des expéditions de produits, peu avant la réunion d'un comité d'entreprise qui a officialisé la prolongation de l'arrêt des deux hauts-fourneaux du site.
"Je ne suis pas simplement venu vous DIRE ma solidarité; je suis venu vous DIRE ma responsabilité, parce que quand on prétend à la présidence de la République, on doit croire à son industrie, à l'industrie sidérurgique", a lancé François Hollande au micro, juché sur le toit d'une camionnette des syndicats.
"ON VA tout faire pour que ce site, ici, puisse se développer, se moderniser, voilà mon message devant vous", a-t-il promis, devant les nombreux journalistes de sa suite, aux quelque 200 salariés qui devraient attendre encore au moins deux mois.
Des promesses et de la polémique
S'inscrivant en négatif du président sortant, le candidat de la gauche a souligné la nécessité de "tenir parole, parce que c'est cela qui fera la différence au moment du choix, je l'espère, de l'élection présidentielle".
"Il y a les candidats du peuple et il y a les candidats qui prétendent servir le peuple", a-t-il ajouté.
L'un dit, l'autre fait
Presque à la même heure, à l'autre bout du pays, le "candidat-président" Nicolas Sarkozy était allé à la rencontre des travailleurs de la raffinerie hélvétique Petroplus de Petit-Couronne, en Seine-Maritime.
Laurent Fabius s'était fait inviter par la CFDT et suivait le président-candidat pas à pas...
Le président avait promis, le président-candidat annonce le redémarrage temporaire
"On fera tout pour que Florange rouvre", avait déclaré Nicolas Sarkozy, mardi, lors d'un déplacement en Charente-Maritime.
Hollande promet à Florange ce que Jospin ne pouvait à Vilvorde
bloque l'usine de Florange (23/02/2012)
1997 - Fermeture de l'usine Renault de Vilvoorde (Belgique)
Qu'ont donc fait Jospin et Filippetti pour les salariés de Vilvorde abandonnés en rase campagne belge ?
L'internationale socialiste n'a rien su faire
En aparté de la réunion des socialistes européens à Malmö, Lionel Jospin avait laissé filtrer son impuissance, se retranchant derrière son cabinet sur lequel il s'était déchargé pour "regarder ce problème". Rappelant qu'il avait reçu une délégation des ouvriers de Vilvorde, le Premier ministre avait tenu des propos généraux: "C'est une question dont je suis amené à me saisir. J'ai une sensibilité et une opinion en temps que responsable politique, mais je ne peux pas apporter une réponse à une question industrielle."
"De source proche du gouvernement, on réfléchirait à la manière de "reprendre le dossier de zéro", tout en évitant de contraindre Louis Schweitzer, le PDG de Renault d'alors, à la démission, selon Libération. Les salariés belges, qui à la mi-juin n'avaient pas encore obtenu le rendez-vous promis avec un membre du gouvernement socialiste, préparèrent leur descente à 1 500 sur Paris le jour de la manifestation pour l'emploi et de l'assemblée générale des actionnaires de Renault.
Avec la confirmation de la fermeture de l'usine Renault à Vilvorde, le Premier ministre socialiste était plus que jamais attendu sur ses grands engagements pris pendant la campagne électorale...
En septembre 2011, à l'approche de l'élection sénatoriale, Sa Cynique Majesté Royal est allée afficher son volontarisme à Gandrange: la propagande nous assure que "des chantiers de Saint-Nazaire aux aciéries de Lorraine, Ségolène Royal redonne espoir", mais pour quel résultat ? Qu'a donné sa combativité à Vilvorde, territoire oublié de la gauche sociale, où elle n'a pas même fait une apparition ? Le drame s'est produit hors période électorale, apèrs...
Vilvorde ou l'imposture socialiste
Jospin premier ministre n'a pas bougé le petit doigt pour éviter le désastre
C'est l'histoire d'une casse par ceux-là mêmes qui parlent "d'une reconquête industrielle, d'un état stratège qui se préoccupe de tracer une voie pour le pays, celui de l'excellence environnementale et qui permettra de redonner vie à nos territoires en maintenant des savoir-faire indispensables au pays comme à toute l'Europe"...
A Vilvorde, le socialiste Jospin a-t-il "sauvegardé les valeurs du socialisme" ?
C'était bien avant la crise mondiale actuelle, mais sa seule excuse fut de dire : " L’État ne peut pas tout".
VOIR et ENTENDRE comment le service public (France 2 et Bruno Masure, journaliste socialiste) et Marc Blondel (CFDT) dédouanent Lionel Jospin, lequel n'aura su que défiler dans les rues - comme Premier ministre - "en solidarité", comme Hollande, avec les licenciés...:
Si, pour un socialiste, tout doit être fait par l’État, c'est pire qu'un aveu de faiblesse: ce n'est pas seulement "la gauche molle", c'est la paire Jospin-Hollande qui est impuissante...
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