Rapport 2012 de la Cour des comptes: cinglant rappel à l’ordre au candidat du PS
La Cour des comptes, présidée par le socialiste Didier Migaud, vient de publier son rapport 2012 sur les comptes de la France 2010. Les magistrats rejoignent le diagnostic du gouvernement de M. Fillon qui l’a amené par deux fois en 2011, à engager un train de mesures qui produisent déjà des résultats, et ce malgré l’intox pratiquée par des élus PS.
Ainsi, le déficit 2011 sera en meilleure situation que ce que la Cour craint dans son rapport. Le déficit structurel, qui était de 3,5% en 2007, puis de 5% en 2010, a été ramené en 2011 à environ 3,5%. Il sera à 2,5% en 2012, et ce malgré une conjoncture difficile. Les efforts des Français commencent à payer.
La Cour insiste à juste titre sur la " spirale infernale de la dette " qui fait prendre à la France le risque de ne plus pouvoir en diminuer le coût. L’écart avec l’Allemagne, pays qui était plus endetté que nous avant la crise, s’accroissant, c’est en rétablissant une meilleure compétitivité de notre économie que nous pourrons résorber cet écart. Nous faisons la même analyse. Et Nicolas Sarkozy a pris des décisions courageuses en ce sens que refuse François Hollande.
Le rapport fait des recommandations qui vont à l’encontre du programme du candidat socialiste : baisser les dépenses publiques et ne plus compter sur la hausse de la fiscalité. Surtout, la Cour condamne par avance toute tentative de repousser la date de retour à l’équilibre des comptes, prévu par le gouvernement pour 2016 mais qui, dans le programme du PS, est repoussé à 2017, au mieux, et " si la croissance est au rendez-vous ", dixit le foireux F. Hollande, Monsieur Ni-Oui-Ni-Non.
En cela, ce rapport apporte un cinglant rappel à l’ordre aux propositions de M. Hollande, qui devrait, dans ce contexte revoir complètement ses propositions. Le peut-il alors qu’il est prisonnier de ses alliances et de ses promesses ? On comprend mieux pourquoi il veut s’exonérer de la règle d’or et refuser d’appliquer les traités européens sur lesquels la France s’est engagée. Pourquoi ré-enchanter le rêve ? C’est parce qu’il veut nier la réalité. Il est dans une impasse et les Français refuseront de l’y rejoindre.
Les media feront-il leur miel - ou leur fiel - de ce rapport objectif ?
La Cour des comptes, présidée par le socialiste Didier Migaud, vient de publier son rapport 2012 sur les comptes de la France 2010. Les magistrats rejoignent le diagnostic du gouvernement de M. Fillon qui l’a amené par deux fois en 2011, à engager un train de mesures qui produisent déjà des résultats, et ce malgré l’intox pratiquée par des élus PS.
Ainsi, le déficit 2011 sera en meilleure situation que ce que la Cour craint dans son rapport. Le déficit structurel, qui était de 3,5% en 2007, puis de 5% en 2010, a été ramené en 2011 à environ 3,5%. Il sera à 2,5% en 2012, et ce malgré une conjoncture difficile. Les efforts des Français commencent à payer.
La Cour insiste à juste titre sur la " spirale infernale de la dette " qui fait prendre à la France le risque de ne plus pouvoir en diminuer le coût. L’écart avec l’Allemagne, pays qui était plus endetté que nous avant la crise, s’accroissant, c’est en rétablissant une meilleure compétitivité de notre économie que nous pourrons résorber cet écart. Nous faisons la même analyse. Et Nicolas Sarkozy a pris des décisions courageuses en ce sens que refuse François Hollande.
Le rapport fait des recommandations qui vont à l’encontre du programme du candidat socialiste : baisser les dépenses publiques et ne plus compter sur la hausse de la fiscalité. Surtout, la Cour condamne par avance toute tentative de repousser la date de retour à l’équilibre des comptes, prévu par le gouvernement pour 2016 mais qui, dans le programme du PS, est repoussé à 2017, au mieux, et " si la croissance est au rendez-vous ", dixit le foireux F. Hollande, Monsieur Ni-Oui-Ni-Non.
En cela, ce rapport apporte un cinglant rappel à l’ordre aux propositions de M. Hollande, qui devrait, dans ce contexte revoir complètement ses propositions. Le peut-il alors qu’il est prisonnier de ses alliances et de ses promesses ? On comprend mieux pourquoi il veut s’exonérer de la règle d’or et refuser d’appliquer les traités européens sur lesquels la France s’est engagée. Pourquoi ré-enchanter le rêve ? C’est parce qu’il veut nier la réalité. Il est dans une impasse et les Français refuseront de l’y rejoindre.
Les media feront-il leur miel - ou leur fiel - de ce rapport objectif ?
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