L'agence de presse Reuters fait encore flèche de tout bois contre Sarkozy
Devancé dans les sondages par le candidat du PS déjà lancé depuis plusieurs mois dans la campagne présidentielle, le chef de l'Etat sortant tenait un premier grand rassemblement de soutien" à Marseille, après son premier meeting de campagne à Annecy.
Dans la cité phocéenn, c'était "devant une salle de 7.000 personnes" (?), quatre jours après sa déclaration de candidature. Mais Reuters ne juge pas déontologiquement convenable de préciser que 4.000 autres fidèles étaient en outre massés sur l'esplanade du Parc Chanot: ce qui s'appelle rendre compte honnêtement ?
Le candidat a ouvert son discours de près d'une heure - 40 minutes, en fait ! - par "une ode à la France" (sic)
"Jeune (...) je l'aimais comme on aime l'air qu'on respire". Mais , estime Reuters, pour mieux s'en prendre à son adversaire, qu'il a accusé, sans le nommer, d'"oublier la France".
Reprenant un des axes de son début de campagne, le président sortant avait de bonnes raisons de reprocher à plusieurs reprises à l'ancien premier secrétaire du PS et à ses amis de mentir, notamment en occultant la gravité de la crise financière et économique, attitude qu'il a qualifiée d'"irresponsable" et de "moralement inacceptable".
" Occulter la crise, ce n'est pas seulement malhonnête, c'est dangereux", a-t-il lancé en présence de son épouse, Carla, assise au premier rang [précision sans rapport !] entre le Premier ministre François Fillon et le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.
Il s'est de nouveau présenté en protecteur des Français et s'est vanté de leur avoir épargné une "catastrophe". Tout en soutenant que s'ils avaient souffert de la crise, c'était "à proportion des erreurs" commises par ses prédécesseurs.
"L'idéologie du partage du travail, la mise en cause systématique de toute forme d'autorité, la dilution des responsabilités ont affaibli la France", a-t-il lancé.
Reprenant un des axes de son début de campagne, le président sortant avait de bonnes raisons de reprocher à plusieurs reprises à l'ancien premier secrétaire du PS et à ses amis de mentir, notamment en occultant la gravité de la crise financière et économique, attitude qu'il a qualifiée d'"irresponsable" et de "moralement inacceptable".
" Occulter la crise, ce n'est pas seulement malhonnête, c'est dangereux", a-t-il lancé en présence de son épouse, Carla, assise au premier rang [précision sans rapport !] entre le Premier ministre François Fillon et le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.
Il s'est de nouveau présenté en protecteur des Français et s'est vanté de leur avoir épargné une "catastrophe". Tout en soutenant que s'ils avaient souffert de la crise, c'était "à proportion des erreurs" commises par ses prédécesseurs.
"L'idéologie du partage du travail, la mise en cause systématique de toute forme d'autorité, la dilution des responsabilités ont affaibli la France", a-t-il lancé.
Vouloir servir la France suppose qu'on l'aime
"Aimer la France, c'est refuser d'accepter les 35 heures (...), c'est refuser de promettre la retraite à 60 ans (...), refuser d'augmenter les dépenses et d'augmenter les impôts", a-t-il poursuivi - autant de coups de griffes contre le PS, admet le trio de journalistes.
"Quand on aime la France, on veut que la France soit maîtresse de son destin et maîtresse chez elle", a ajouté le président, qui s'est attardé sur le contrôle de l'immigration, dont il fait un marqueur du clivage droite-gauche.
"Si l'on ne maîtrise pas l'immigration (...) notre protection sociale ira droit à la faillite, notre pacte social explosera", a-t-il dit. "Refuser tout contrôle, récuser l'immigration choisie, laissant ainsi la porte à l'immigration subie, c'est irresponsable et c'est moralement condamnable."
Il a accusé implicitement François Hollande de "réduire la nationalité française à une adresse" en proposant le droit de vote pour les étrangers aux élections locales et a dit vouloir, pour sa part, s'opposer à "toute dérive communautariste".
"Pas de compromis avec les valeurs républicaines !" a-t-il martelé. "Quand on aime la France on défend ces valeurs (...), on ne dresse pas les minorités contre la République (...), on n'est pas du côté de ceux qui, pour défendre leurs intérêts, bloquent le pays (...) Quand on aime la France, on ne ment pas tous les jours aux uns pour faire plaisir aux autres."
Nicolas Sarkozy a redit vouloir mener "une campagne de vérité"
"Quand on aime la France, on veut que la France soit maîtresse de son destin et maîtresse chez elle", a ajouté le président, qui s'est attardé sur le contrôle de l'immigration, dont il fait un marqueur du clivage droite-gauche.
"Si l'on ne maîtrise pas l'immigration (...) notre protection sociale ira droit à la faillite, notre pacte social explosera", a-t-il dit. "Refuser tout contrôle, récuser l'immigration choisie, laissant ainsi la porte à l'immigration subie, c'est irresponsable et c'est moralement condamnable."
Il a accusé implicitement François Hollande de "réduire la nationalité française à une adresse" en proposant le droit de vote pour les étrangers aux élections locales et a dit vouloir, pour sa part, s'opposer à "toute dérive communautariste".
"Pas de compromis avec les valeurs républicaines !" a-t-il martelé. "Quand on aime la France on défend ces valeurs (...), on ne dresse pas les minorités contre la République (...), on n'est pas du côté de ceux qui, pour défendre leurs intérêts, bloquent le pays (...) Quand on aime la France, on ne ment pas tous les jours aux uns pour faire plaisir aux autres."
Nicolas Sarkozy a redit vouloir mener "une campagne de vérité"
Il s'en est de nouveau pris aux "élites" (bien que le PS 's'en prenne' aussi à elles...) , qui se sont octroyées des rémunérations défiant le "sens commun", et aux "corps intermédiaires" - partis, syndicats, groupes d'intérêts, etc. - accusés de confisquer la parole aux Français.
"Ce ne sont pas les Français qui sont rétifs aux réformes mais les corps intermédiaires qui n'aiment rien tant que l'immobilisme", a déclaré le chef de l'Etat, qui a de nouveau défendu sa proposition de référendums sur des sujets de société.
Nicolas Sarkozy a réaffirmé vouloir être le "candidat du peuple" et non celui d'une "petite élite contre le peuple".
"Ce ne sont pas les Français qui sont rétifs aux réformes mais les corps intermédiaires qui n'aiment rien tant que l'immobilisme", a déclaré le chef de l'Etat, qui a de nouveau défendu sa proposition de référendums sur des sujets de société.
Nicolas Sarkozy a réaffirmé vouloir être le "candidat du peuple" et non celui d'une "petite élite contre le peuple".
Au plan institutionnel
Une seule proposition nouvelle émerge d'un discours qui n'en comptait guère , selon les trois journalistes partisans (Emmanuel Jarry, Yann Le Guernigou -à Paris-, et Patrick Vignal): corriger "à la marge" par une dose de proportionnelle le scrutin uninominal à deux tours, qui est la règle en France pour les élections législatives, afin de permettre à tous les courants politiques d'être représentés - une vieille revendication du Front national, notamment. Mais Reuters pourrait aussi bien citer les deux partis trotskistes...
Nicolas Sarkozy a ainsi pris a contre-pied Jean-François Copé, le secrétaire général de son parti, l'UMP, opposé à une telle mesure, que François Hollande a pour sa part d'ores et déjà promis de mettre en oeuvre, s'il était élu.
Le chef de l'Etat a également promis d'engager un dialogue avec toutes les formations politiques sur une réduction du nombre de parlementaires, en France.
Bien qu'il ait marqué le début de sa campagne par un net coup de barre à droite, - tandis que Hollande s'était tourné vers la gauche au Bourget, avant de revirer à droite à la City de Londres, sans que Reuters n'ait semble-t-il rien remarqué - il a réitéré son intention de s'adresser à tous les Français, car ceux qui sont à la droite du PS sont également des Français... "Je veux dire aux Français qu'il ne faut pas toujours se demander si une idée est de droite ou de gauche, mais si cette idée est la bonne pour le pays", a dit le chef de l'Etat avec des accents churchilliens.
Il a conclu son discours par un appel à la mobilisation
"Aidez-moi à réussir pour la France, aidez-moi à rassembler le peuple de France !" a-t-il lancé à ses partisans, qui ont scandé pendant tout le meeting des "Sarko président !" - mais aussi "Nicolas, Nicolas !", ce qui est nouveau et touchant, n'en déplaise à cet presse qui trie certains éléments d'information et en occulte d'autres. La foule a "salué le départ" (ambigü...) de Nicolas Sarkozy, après la Marseillaise "de rigueur", au cri de "On va gagner, on va gagner !"
Pour tout dire, le candidat Sarkozy est aussi allé prendre un bain de foule dans les gradins, avant d'aller saluer la foule nombreuse et enthousiaste, massée à l'extérieur par ce dimanche ensoleillé.
Nicolas Sarkozy a ainsi pris a contre-pied Jean-François Copé, le secrétaire général de son parti, l'UMP, opposé à une telle mesure, que François Hollande a pour sa part d'ores et déjà promis de mettre en oeuvre, s'il était élu.
Le chef de l'Etat a également promis d'engager un dialogue avec toutes les formations politiques sur une réduction du nombre de parlementaires, en France.
Bien qu'il ait marqué le début de sa campagne par un net coup de barre à droite, - tandis que Hollande s'était tourné vers la gauche au Bourget, avant de revirer à droite à la City de Londres, sans que Reuters n'ait semble-t-il rien remarqué - il a réitéré son intention de s'adresser à tous les Français, car ceux qui sont à la droite du PS sont également des Français... "Je veux dire aux Français qu'il ne faut pas toujours se demander si une idée est de droite ou de gauche, mais si cette idée est la bonne pour le pays", a dit le chef de l'Etat avec des accents churchilliens.
Il a conclu son discours par un appel à la mobilisation
"Aidez-moi à réussir pour la France, aidez-moi à rassembler le peuple de France !" a-t-il lancé à ses partisans, qui ont scandé pendant tout le meeting des "Sarko président !" - mais aussi "Nicolas, Nicolas !", ce qui est nouveau et touchant, n'en déplaise à cet presse qui trie certains éléments d'information et en occulte d'autres. La foule a "salué le départ" (ambigü...) de Nicolas Sarkozy, après la Marseillaise "de rigueur", au cri de "On va gagner, on va gagner !"
Pour tout dire, le candidat Sarkozy est aussi allé prendre un bain de foule dans les gradins, avant d'aller saluer la foule nombreuse et enthousiaste, massée à l'extérieur par ce dimanche ensoleillé.
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