Le PS et F. Hollande nourrissent-ils un serpent en leur sein ?
Elle est au cœur du staff de François Hollande, le candidat préféré des français dans la course à Élysée, dont elle est la voix la plus chantante de sa campagne présidentielle :" Najat Belkacem est une femme politique comme on en voit peu : aussi jolie que discrète, moderne et passionnée, engagée mais sympathique. D'origine marocaine, lyonnaise de coeur, elle est devenue Mme Najat Vallaud-Belkacem en 2005, et maman de jumeaux en 2008. Elue socialiste, conseillère régionale, adjointe au maire de Lyon, [Gérard Collomb], porte-parole de Ségolène Royal, et tout ça à seulement 32 ans, jusqu'où ira-t-elle ? "
Un portrait tout en douceur que d’autres média répètent à l’envi, ne résistant pas à son charme exotique.
Jusqu’où ira-t-elle ? s’interrogent justement ses contempteurs qui voient à juste titre en elle autre chose qu’une vaillante militante de gauche, mais plutôt un clone de sa grande sœur du camp adverse, Rachida Dati, née en Saône-et-Loire.
Nous le savons maintenant, elle qui se définit, non sans malice, comme “ un pur produit de ce que certains appellent " l'immigration subie" et aujourd’hui pleinement française, sans cacher sous le tapis mes racines ”. Sans cacher sous le tapis ? Voyons voir.
Que cache Najat Vallaud-Belkacem ?
Belle carrière politique donc que celle de Najat Vallaud-Belkacem comme le rappelle SlateAfrique. Née à Beni Chiker sur les contreforts du Rif marocain en 1977, elle était déjà à 30 ans, la porte-parole de Marie-sEGOl'haine Royal durant la campagne de l’élection présidentielle de 2007.
Moins connue est sa double carrière politique simultanée, l’une en France et l’autre au Maroc, car avant de rouler pour Ségolène, puis pour François Hollande, cette bi-nationale roule d’abord pour le roi du Maroc.
Depuis décembre 2007, elle fait partie des 37 membres du Conseil consultatif des Marocains à l'étranger (CCME) directement nommés par Mohammed VI, où elle perçoit des émoluments de complaisance dont le montant est presque un secret d’Etat. Une Information confirmée par l’ambassade du Maroc en France, ainsi que par le site du CCME.
Un portrait tout en douceur que d’autres média répètent à l’envi, ne résistant pas à son charme exotique.
Jusqu’où ira-t-elle ? s’interrogent justement ses contempteurs qui voient à juste titre en elle autre chose qu’une vaillante militante de gauche, mais plutôt un clone de sa grande sœur du camp adverse, Rachida Dati, née en Saône-et-Loire.
Nous le savons maintenant, elle qui se définit, non sans malice, comme “ un pur produit de ce que certains appellent " l'immigration subie" et aujourd’hui pleinement française, sans cacher sous le tapis mes racines ”. Sans cacher sous le tapis ? Voyons voir.
Que cache Najat Vallaud-Belkacem ?
Belle carrière politique donc que celle de Najat Vallaud-Belkacem comme le rappelle SlateAfrique. Née à Beni Chiker sur les contreforts du Rif marocain en 1977, elle était déjà à 30 ans, la porte-parole de Marie-sEGOl'haine Royal durant la campagne de l’élection présidentielle de 2007.
Moins connue est sa double carrière politique simultanée, l’une en France et l’autre au Maroc, car avant de rouler pour Ségolène, puis pour François Hollande, cette bi-nationale roule d’abord pour le roi du Maroc.
Depuis décembre 2007, elle fait partie des 37 membres du Conseil consultatif des Marocains à l'étranger (CCME) directement nommés par Mohammed VI, où elle perçoit des émoluments de complaisance dont le montant est presque un secret d’Etat. Une Information confirmée par l’ambassade du Maroc en France, ainsi que par le site du CCME.
Lien Ambassade du Maroc
Ah, le CCME ! Pour ceux qui ne savent ce qui se cache derrière cet acronyme, c’est pour résumer, la machine de propagande du royaume [marocain] à l’international, sa cinquième colonne, son meilleur vecteur de fadaises et de mensonges sur ce Maroc qui serait en pointe de tout, un Maroc aussi éclairé que clairvoyant, un Maroc où la démocratie a subitement bourgeonné avec le règne de Mohammed VI, un Maroc où il fait bon vivre sous le soleil. A sa tête, le roi a nommé Driss El Yazami, un repenti, une figure de la lutte anti-makhzen [l'État marocain et les institutions régaliennes marocaines] qui a viré sa cuti et utilise avec cynisme son carnet d’adresses français pour tromper son monde, car qui pourrait le démasquer, lui qui a si souffert de la dictature marocaine!
C’est pourtant arrivé l’été dernier pour ceux encore une fois qui avaient loupé cet épisode:
VOIR et ENTENDRE Driss El Yazami, Europe Ecologie les Verts (lien)
Najat Belkacem, telle la sphinge grecque (ou Sphinx égyptien), cache bien son jeu
Face aux journalistes (Marocains), elle assume totalement cette double allégeance politique et bi-nationale. Dans un entretien avec Bladi.net, elle expliquait, sans ciller, que ce conseil " s’exprimera d’abord sur les sujets dont [il] sera saisi par Sa Majesté en faisant valoir un point de vue de Marocains de l’étranger, et pour ce qui me concerne de Franco-Marocaine engagée dans la vie politique française ".
Sur sa double identité, Najat Belkacem prône l’idéal républicain de gauche : " Il n'y a rien d'hermétique entre les deux (identités) et je crois que cela peut évidemment être une richesse ".
Une richesse? "une histoire commune", ajoute-t-elle, fière d’être républicaine à Paris et thuriféraire et lobbyiste à grands frais de la monarchie à Rabat. Un grand écart aussi extravagant que surréaliste. Elle aurait été une taupe de Merkel qu’elle aurait soulevé une bronca d’indignation. Mais avec le Maroc du baisemain, de la torture, des bagnes, de la mafia économique, que dire ?
Alors que la thématique de l’immigration focalise le débat en France, on comprendra que la jeune ambitieuse devenue porte-parole de François Hollande soit désormais si discrète sur le sujet… Que diraient ses adversaires politiques s’ils découvraient le pot-aux-roses ? Comment ? Une espionne, une missi dominici du roi féodal qui parle au nom de la gauche et de toutes ses espérances anti-Sarkozystes ? S’il savaient, le scandale serait retentissant. Mais ni eux, ni ses amis sincères du PS ne le savent (ou s’en cachent). Du moins, pas encore, et pour cause : Il y a tant de fans du Maroc de Mohammed VI dans les rangs du PS que la fausse idée d’un Maroc, bon élève des démocraties, a fait son chemin. Normal, les dinosaures socialistes ont surpassé leurs collègues de la droite dans la compromission chérifienne, les uns pour une nuit VIP à La Mamounia, les autres pour une soirée de gala dans un palais du “roi des pauvres”.
Pourtant, les signes avant-coureurs sur la petite Najat clignent sans arrêt comme un sapin de Noël et depuis longtemps. Jugez-en :
Lorsqu’en 2007, la candidature de Ségolène Royal à la présidence inquiétait Rabat, le Palais a vite fait de missionner sa protégée (Najat Belkacem était sa porte-parole à l’époque ) pour l’inviter au pays. Il faut dire que la coriace Ségolène n’était pas encore une habituée des riads et des palaces marocains. Mission accomplie pour Najat 007: Ségolène est venue bronzer sous le soleil à Essaouira sous couvert d’un colloque de femmes d’influence et on l’a même aperçue à une autre occasion aux commandes d’un hors-bord au large de Saïdia avec quelques notables du makhzen.
Lorsque Désirdavenir Royal était allée " rompre le jeûne du Ramadan " dans les quartiers nord de Marseille (cf. l’article de Christine Tasin, Riposte laïque), elle était suivie pas à pas par sa porte-parole et fidèle soutien Najat Belkacem comme on peut le voir sur cette vidéo :
ENTENDRE et surtout VOIR le regard aux aguets de Najat Vallaud-Belkacem:
Ce discours démagogique n'empêchera pas la visite de Sa Cynique Majesté Royal "un peu chahutée" (selon le Midi Libre) à la Paillade (Montpellier) sous les huées des femmes voilées en juin 2011: "Des femmes voilées et des hommes ont voulu se rapprocher de la scène et criaient "Ségolène, casse-toi ! La Paillade n'est pas à toi".
Mais Ségolène a perdu. Et c’est François qui est sorti du chapeau des socialistes. Il fallait vite remettre le couvert, car lui aussi est un méfiant, plus prompt à aller serrer la pince aux anciens du FLN à Alger (voir ci-contre l'étreinte entre Ben Bella et F. Hollande), que de venir se trémousser à Marrakech. Là encore, Najat a reçu son ordre de mission : le faire venir coûte que coûte avant qu’il ne soit élu à Élysée. Il paraît qu’elle et d’autres “amis” font le forcing rue Solférino pour qu’il débarque en mars pour partager une pastilla avec Mohammed VI.
Celle qui siège à 34 ans comme adjointe au maire de Lyon, et également comme conseillère générale, engrange les faits d’arme d’agent double. Ce qui selon Le Point “lui permettrait assurément de décrocher un poste ministériel en cas de victoire de la gauche”. Au Palais de Rabat, on se frotte déjà les mains de la voir sur la photo de groupe sur le perron de Élysée. L’espionne qui venait du bled est à deux doigts de pénétrer le saint des saints de la République. A la joie du sultan !
Ali Amar (lien voxmaroc.blog.lemonde.fr)
Ah, le CCME ! Pour ceux qui ne savent ce qui se cache derrière cet acronyme, c’est pour résumer, la machine de propagande du royaume [marocain] à l’international, sa cinquième colonne, son meilleur vecteur de fadaises et de mensonges sur ce Maroc qui serait en pointe de tout, un Maroc aussi éclairé que clairvoyant, un Maroc où la démocratie a subitement bourgeonné avec le règne de Mohammed VI, un Maroc où il fait bon vivre sous le soleil. A sa tête, le roi a nommé Driss El Yazami, un repenti, une figure de la lutte anti-makhzen [l'État marocain et les institutions régaliennes marocaines] qui a viré sa cuti et utilise avec cynisme son carnet d’adresses français pour tromper son monde, car qui pourrait le démasquer, lui qui a si souffert de la dictature marocaine!
C’est pourtant arrivé l’été dernier pour ceux encore une fois qui avaient loupé cet épisode:
VOIR et ENTENDRE Driss El Yazami, Europe Ecologie les Verts (lien)
Najat Belkacem, telle la sphinge grecque (ou Sphinx égyptien), cache bien son jeu
Face aux journalistes (Marocains), elle assume totalement cette double allégeance politique et bi-nationale. Dans un entretien avec Bladi.net, elle expliquait, sans ciller, que ce conseil " s’exprimera d’abord sur les sujets dont [il] sera saisi par Sa Majesté en faisant valoir un point de vue de Marocains de l’étranger, et pour ce qui me concerne de Franco-Marocaine engagée dans la vie politique française ".
Sur sa double identité, Najat Belkacem prône l’idéal républicain de gauche : " Il n'y a rien d'hermétique entre les deux (identités) et je crois que cela peut évidemment être une richesse ".
Une richesse? "une histoire commune", ajoute-t-elle, fière d’être républicaine à Paris et thuriféraire et lobbyiste à grands frais de la monarchie à Rabat. Un grand écart aussi extravagant que surréaliste. Elle aurait été une taupe de Merkel qu’elle aurait soulevé une bronca d’indignation. Mais avec le Maroc du baisemain, de la torture, des bagnes, de la mafia économique, que dire ?
Alors que la thématique de l’immigration focalise le débat en France, on comprendra que la jeune ambitieuse devenue porte-parole de François Hollande soit désormais si discrète sur le sujet… Que diraient ses adversaires politiques s’ils découvraient le pot-aux-roses ? Comment ? Une espionne, une missi dominici du roi féodal qui parle au nom de la gauche et de toutes ses espérances anti-Sarkozystes ? S’il savaient, le scandale serait retentissant. Mais ni eux, ni ses amis sincères du PS ne le savent (ou s’en cachent). Du moins, pas encore, et pour cause : Il y a tant de fans du Maroc de Mohammed VI dans les rangs du PS que la fausse idée d’un Maroc, bon élève des démocraties, a fait son chemin. Normal, les dinosaures socialistes ont surpassé leurs collègues de la droite dans la compromission chérifienne, les uns pour une nuit VIP à La Mamounia, les autres pour une soirée de gala dans un palais du “roi des pauvres”.
Pourtant, les signes avant-coureurs sur la petite Najat clignent sans arrêt comme un sapin de Noël et depuis longtemps. Jugez-en :
Lorsqu’en 2007, la candidature de Ségolène Royal à la présidence inquiétait Rabat, le Palais a vite fait de missionner sa protégée (Najat Belkacem était sa porte-parole à l’époque ) pour l’inviter au pays. Il faut dire que la coriace Ségolène n’était pas encore une habituée des riads et des palaces marocains. Mission accomplie pour Najat 007: Ségolène est venue bronzer sous le soleil à Essaouira sous couvert d’un colloque de femmes d’influence et on l’a même aperçue à une autre occasion aux commandes d’un hors-bord au large de Saïdia avec quelques notables du makhzen.
Lorsque Désirdavenir Royal était allée " rompre le jeûne du Ramadan " dans les quartiers nord de Marseille (cf. l’article de Christine Tasin, Riposte laïque), elle était suivie pas à pas par sa porte-parole et fidèle soutien Najat Belkacem comme on peut le voir sur cette vidéo :
ENTENDRE et surtout VOIR le regard aux aguets de Najat Vallaud-Belkacem:
Ce discours démagogique n'empêchera pas la visite de Sa Cynique Majesté Royal "un peu chahutée" (selon le Midi Libre) à la Paillade (Montpellier) sous les huées des femmes voilées en juin 2011: "Des femmes voilées et des hommes ont voulu se rapprocher de la scène et criaient "Ségolène, casse-toi ! La Paillade n'est pas à toi".
Mais Ségolène a perdu. Et c’est François qui est sorti du chapeau des socialistes. Il fallait vite remettre le couvert, car lui aussi est un méfiant, plus prompt à aller serrer la pince aux anciens du FLN à Alger (voir ci-contre l'étreinte entre Ben Bella et F. Hollande), que de venir se trémousser à Marrakech. Là encore, Najat a reçu son ordre de mission : le faire venir coûte que coûte avant qu’il ne soit élu à Élysée. Il paraît qu’elle et d’autres “amis” font le forcing rue Solférino pour qu’il débarque en mars pour partager une pastilla avec Mohammed VI.
Celle qui siège à 34 ans comme adjointe au maire de Lyon, et également comme conseillère générale, engrange les faits d’arme d’agent double. Ce qui selon Le Point “lui permettrait assurément de décrocher un poste ministériel en cas de victoire de la gauche”. Au Palais de Rabat, on se frotte déjà les mains de la voir sur la photo de groupe sur le perron de Élysée. L’espionne qui venait du bled est à deux doigts de pénétrer le saint des saints de la République. A la joie du sultan !
Ali Amar (lien voxmaroc.blog.lemonde.fr)
Comment peut-on être à la fois citoyenne française, militante au sein du PS et sujette de Sa Majesté Chérifienne
Voilà encore une flagrante incohérence. La bi-nationalité permet d'être ministre de la République, comme l'espère Najat Vallaud-Belkacem, et candidate à la présidence, comme Gro-Eva Joly !...
Au total, est-elle républicaine ou monarchiste ?
Mille mercis pour cette publication qui met à jour le double langage, le double jeu, et l'opportunisme d'une personne qui fait silence sur sa carrière d'agent double.
RépondreSupprimerMerci pour l'info. A facebook de faire le reste, je partage
RépondreSupprimer