Lille: une grève des contrôleurs aériens paralyse l'aéroport

La maire de Lille a mieux à faire: la campagne PS à Gandrange !

La candidate PS déçue est-elle l'instigatrice ?

La totalité des contrôleurs aériens de Lille-Lesquin était en grève mardi, paralysant l'activité économique de l'aéroport et donc de la région, ont affirmé les syndicats, qui réclament des effectifs supplémentaires et entendent poursuivre leur mouvement jusqu'à jeudi matin 07h00.

En raison de la surprise de l'appel à la grève, les compagnies aériennes n'avaient pas eu d'autre solution que d'annueré l'ensemble de leurs vols au départ et à l'arrivée de Lille mardi. Pour mercredi, Air France, Aigle Azur et Chalair ont déjà annulé leurs vols.
" La totalité des contrôleurs aériens est en grève , ainsi que la plupart des électroniciens assurant la maintenance des systèmes de contrôle", ont rapporté l'Usac-CGT, la Snac-CFTC et le SNCTA, premier syndicat des contrôleurs aériens (issu de la CFTC, 40%) dans un communiqué commun.

L'appel à la grève des trois syndicats fait suite à un dialogue âpre entre l'administration et les syndicats sur l'effectif alloué à une nouvelle salle de contrôle radar, distincte de la tour de contrôle, mise en service pour faire face à l'augmentation du trafic aérien.

La direction propose trois postes supplémentaires, venant s'ajouter aux 40 contrôleurs actuellement en place, mais les syndicats en réclament ...cinq, pour obtenir une augmentation d'effectifs de ...10% !

"La DGAC (Direction générale de l'aviation civile) reste sourde, n'oppose aucun argument opérationnel, et décide unilatéralement d'un effectif que les contrôleurs estiment insuffisant", accusent les organisations syndicales.

De son côté, la direction estime que les effectifs seront suffisants.
"Le calcul des effectifs est là pour faire face aux besoins opérationnels de fonctionnement de cette salle", a indiqué Gervais Gaudière, chef du service de la navigation aérienne Nord, basé à Lille.
Avec trois personnels supplémentaires, "l'organisation du travail sera légèrement différente probablement, mais ne remettra en cause ni la fluidité du trafic, ni la sécurité bien évidemment", a-t-il ajouté.

Les otages désignés
Les passagers sont invités à se rapprocher de leur compagnie pour connaître les formules alternatives proposées.