Les Le Pen s'en prennent à Sarkozy sur Jeanne d'Arc
À l'occasion de la célébration du 600e anniversaire de la naissance de l'héroïne de l'Histoire de France, le fondateur du Front national affirme son rôle dans la campagne de sa fille.
Au lendemain de l' hommage rendu par Nicolas Sarkozy à Jeanne d'Arc, Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen ont eux aussi commémoré, ce samedi matin, la naissance de l'héroïne des Français.
Cent cinquante à deux cents sympathisants se sont réunis aux alentours de la statue de la Pucelle de Domrémy, place des Pyramides, à Paris, pour écouter le président d'honneur du Front national prononcer une allocution consacrée à Jeanne d'Arc.
Une allusion aux propos du Président de la République qui, hier, à Vaucouleurs dans la Meuse, a jugé que l'héroïne nationale avait été "kidnappée" par Jean-Marie Le Pen, qui en aurait fait un symbole de division et non d'unité. "Jeanne d'Arc appartient, comme nous l'avons toujours dit, à la France et aux Français. Mais elle n'appartient sûrement pas aux partis qui n'en parlent jamais ou qui n'en parlent que dans les périodes électorales", a poursuivi le président d'honneur du FN. "Elle n'appartient pas aux partis qui ont livré la France à l'européisme et au mondialisme, qui veulent la dissoudre dans une Europe libérale", a tonné Jean-Marie Le Pen. "Ceux qui sont les plus proches d'elle sont les patriotes français de quelque origine, de quelque horizon" qu'ils viennent, a affirmé le candidat à l'Elysée arrivé en deuxième position en 2002.
Marine Le Pen n'a pas pris la parole ce matin
S'adressant ensuite à la jeunesse, le président d'honneur du FN a assuré que "Jeanne incarne la jeunesse dans ses espoirs et ses espérances". Or, "aujourd'hui il y a grande pitié pour la jeunesse de France", a-t-il déclaré. A l'instar du syndicat dominant de professeurs, la FSU, et de la bi-nationale norvégienne, Gro Eva Joly (Europe Ecologie-les Verts), "on vole à la jeunesse de France sa patrie, son histoire, son patriotisme, son avenir".
Au lendemain de l' hommage rendu par Nicolas Sarkozy à Jeanne d'Arc, Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen ont eux aussi commémoré, ce samedi matin, la naissance de l'héroïne des Français.
Cent cinquante à deux cents sympathisants se sont réunis aux alentours de la statue de la Pucelle de Domrémy, place des Pyramides, à Paris, pour écouter le président d'honneur du Front national prononcer une allocution consacrée à Jeanne d'Arc.
Après avoir déposé une gerbe au pied de la statue, entouré de sa fille et des principales personnalités de leur parti - dont Bruno Gollnisch, concurrent malheureux de Marine Le Pen lors de la succession à la tête du FN - Jean-Marie Le Pen a tiré à boulets rouges sur Nicolas Sarkozy. "Nous n'acceptons pas les procès d'intention directs ou indirects fait au Front national d'avoir accaparé l'image de Jeanne d'Arc", a déclaré Jean-Marie Le Pen.
Une allusion aux propos du Président de la République qui, hier, à Vaucouleurs dans la Meuse, a jugé que l'héroïne nationale avait été "kidnappée" par Jean-Marie Le Pen, qui en aurait fait un symbole de division et non d'unité. "Jeanne d'Arc appartient, comme nous l'avons toujours dit, à la France et aux Français. Mais elle n'appartient sûrement pas aux partis qui n'en parlent jamais ou qui n'en parlent que dans les périodes électorales", a poursuivi le président d'honneur du FN. "Elle n'appartient pas aux partis qui ont livré la France à l'européisme et au mondialisme, qui veulent la dissoudre dans une Europe libérale", a tonné Jean-Marie Le Pen. "Ceux qui sont les plus proches d'elle sont les patriotes français de quelque origine, de quelque horizon" qu'ils viennent, a affirmé le candidat à l'Elysée arrivé en deuxième position en 2002.
Marine Le Pen n'a pas pris la parole ce matin
S'adressant ensuite à la jeunesse, le président d'honneur du FN a assuré que "Jeanne incarne la jeunesse dans ses espoirs et ses espérances". Or, "aujourd'hui il y a grande pitié pour la jeunesse de France", a-t-il déclaré. A l'instar du syndicat dominant de professeurs, la FSU, et de la bi-nationale norvégienne, Gro Eva Joly (Europe Ecologie-les Verts), "on vole à la jeunesse de France sa patrie, son histoire, son patriotisme, son avenir".
Le leader du FN a exhorté les jeunes à "se prendre en main" , au lieu de compter "sur l'aide de l'Etat ou des parents" en "s'inspirant de l'exemple de Jeanne" qui avait dix-neuf ans lorsqu'elle s'engagea dans la résistance à l'occupant anglais. Une façon pour Jean-Marie Le Pen de marquer une réserve à l'égard du discours de sa fille, qui insiste sans cesse sur le rôle de l'Etat. "Qu'attend la jeunesse de France pour se rebeller contre les injustices dont elle est victime?", a-t-il ajouté.
La présidente du FN avait ironisé sur l'hommage rendu par le chef de l'Etat à la libératrice d'Orléans. "Jeanne d'Arc appartient à tous les Français, ça c'est une première chose, mais je vois bien que Nicolas Sarkozy court après moi", avait-elle déclaré.
La candidate à l'Élysée prononcera un discours lors du rassemblement que son parti organisera comme chaque année, en mai, à Paris, à l'occasion de la fête de Jeanne d'Arc. L'événement se déroulera cette fois-ci entre les deux tours de la présidentielle.
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