L'Inde achète 126 Rafale à Dassault: chasseur aux 7.000 emplois
L'entreprise française était en compétition avec le consortium européen Eurofighter
L'entreprise française était en compétition avec le consortium européen Eurofighter
L'Inde a décidé d'acquérir 126 avions de chasse Rafale de l'avionneur français Dassault, qui remporte ainsi à la fois un colossal appel d'offres estimé à 12 milliards de dollars et son premier succès à l'exportation pour cet appareil, a annoncé mardi une source gouvernementale indienne.
Dassault était en compétition avec le consortium européen Eurofighter, qui proposait son Typhoon. "Il est confirmé que Dassault a remporté le contrat. Étant donné qu'il n'y avait que deux groupes (en compétition) et c'est celui qui est le moins-disant", a déclaré cette source indienne anonyme.
Cet appel d'offres, lancé en 2007, est l'un des plus importants jamais lancés par la troisième puissance économique d'Asie et l'un des plus importants du moment dans le secteur de la défense aérienne.
Cet appel d'offres, lancé en 2007, est l'un des plus importants jamais lancés par la troisième puissance économique d'Asie et l'un des plus importants du moment dans le secteur de la défense aérienne.
Il avait attiré les géants mondiaux du secteur qui s'étaient livrés une féroce compétition. Le Rafale et l'avion d'Eurofighter avaient été présélectionnés en avril, plaçant hors jeu les poids lourds américains du secteur, Boeing et Lockeed Martin, le suédois Saab Gripen et le russe MiG.
En Inde, le candidat le moins-disant remporte généralement le contrat.
En Inde, le candidat le moins-disant remporte généralement le contrat.
Ce contrat stipule que l'Inde achètera directement 18 avions d'ici à 2012 tandis que les 108 autres seront construits en Inde.
Marianne 2 avait bavé sur le Rafale
Pour des raisons de prix, le confédération helvétique lui a préféré le Gripen, un avion qui ne vole pas. Le brésilien Lula a choisi d'acheter suédois, ce Gripen de Saab, bien qu'il ne soit encore qu'à l'état de projet. Dassault et les Emirats ont négocié pendant trois ans la vente de 60 avions de combat multi-rôle Rafale en service dans l'armée française mais qui n'a jamais trouvé acheteur à l'étranger. La France a multiplié les efforts diplomatiques pour convaincre Abou Dhabi d'acheter cet appareil, mais les Emirats l'ont déclaré trop cher au bout du compte. Alors, les Nicolas Domenach de Marianne et autres détracteurs patents en avaient fait des gorges chaudes. "Décidemment, le Rafale n'a pas de chance," ricanait l'un de ses "experts"...
Pour des raisons de prix, le confédération helvétique lui a préféré le Gripen, un avion qui ne vole pas. Le brésilien Lula a choisi d'acheter suédois, ce Gripen de Saab, bien qu'il ne soit encore qu'à l'état de projet. Dassault et les Emirats ont négocié pendant trois ans la vente de 60 avions de combat multi-rôle Rafale en service dans l'armée française mais qui n'a jamais trouvé acheteur à l'étranger. La France a multiplié les efforts diplomatiques pour convaincre Abou Dhabi d'acheter cet appareil, mais les Emirats l'ont déclaré trop cher au bout du compte. Alors, les Nicolas Domenach de Marianne et autres détracteurs patents en avaient fait des gorges chaudes. "Décidemment, le Rafale n'a pas de chance," ricanait l'un de ses "experts"...
C'était l'un de ces nombreux lieux communs colprtés avec gourmandise par les commentateurs de la désinformation, plus ou moins bien informés, plus ou moins bien intentionnés. Le Rafale est trop cher, donc il ne se vend pas, clamaient les détracteurs, faisant les importants ! Or, le Rafale restera en service sans doute une quarantaine d'années. Traduisez : en 2050, il volera encore. Et Marianne ?
Un grand bol d'air pour Dassault
Cet avion de chasse est le résultat d'un programme, lancé au milieu des années 1980.
Mis en service le 18 mai 2001, le Rafale est resté à l'écart des ventes à l'export, et Dassault Aviation avait échoué dans plusieurs négociations depuis.
Le 18 novembre 2010, 180 appareils au total ont été commandés (132 Air + 48 Marine) et 93 ont été livrés (62 Air + 31 Marine). En 2011, l'État a acquis 11 appareils supplémentaires plus tôt que prévu, afin d'honorer une clause du contrat, signé avec l'avionneur, qui oblige l'État à garantir une cadence minimale de la chaîne de production, compte tenu du fait que le Rafale n'a pas encore trouvé d'acheteur ferme à l'export.
"On est dans une phase de négociation exclusive" a t-il précisé à BFM.
Mardi, le ministre indien de la Défense a déclaré que New Delhi ne se prononcerait pas avant fin mars sur l'attribution du contrat. De son côté, Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat au commerce extérieur a bien précisé que le contrat "était confirmé mais qu'il reste à finaliser".
Le Rafale de Dassault est presqu'à 100 % made in France
Et fait travailler près de 500 PME dans de nombreuses régions françaises.
En Bourse, le titre Dassault Aviation s'envole de 20%.
Et fait travailler près de 500 PME dans de nombreuses régions françaises.
En Bourse, le titre Dassault Aviation s'envole de 20%.
Quand le Qatar, le Brésil, la Suisse renoncent au " Rafale " c'est de la faute à Sarkozy.
RépondreSupprimerQuand l'Inde choisit l'avion fdrançais, c'est curieux, le Président n'y est pour rien ....