Les agitateurs français portent plainte pour ...violences policières !
Mais il faut dire que c'est en France...
Les fans de Stéphane Hessel (ci-contre, au centre) ne savent plus comment semer le désordre
Mais il faut dire que c'est en France...
Les fans de Stéphane Hessel (ci-contre, au centre) ne savent plus comment semer le désordre
Vingt-trois des "indignés" qui avaient occupé la Défense les 4 et 27 novembre derniers sur le parvis de la Défense à Paris ont déposé plainte, ce mardi au parquet de Nanterre. Ils dénoncent ce qu'ils appellent des "violences illégitimes et disproportionnés" de la part des forces de l'ordre. Cette fois, ce sont les violences policières qui les révoltent.
"Lors de ces rassemblements, mes clients ont été victimes de violences illégitimes et disproportionnées sans sommation", a affirmé leur avocat, Me Christophe Ayela, d'après une information de RTL (lien).
L'avocat des agitateurs, et de la société Romak, a précisé avoir en fait porté plainte pour plusieurs motifs: "atteintes volontaires à l'intégrité physique de la personne", "vols", "entrave à la liberté d'expression", "destruction de biens", "non-assistance à personne en danger", "discrimination pour refus de recevoir les plaintes", "propos injurieux" et "mauvais traitement envers un animal".
L'avocat des agitateurs, et de la société Romak, a précisé avoir en fait porté plainte pour plusieurs motifs: "atteintes volontaires à l'intégrité physique de la personne", "vols", "entrave à la liberté d'expression", "destruction de biens", "non-assistance à personne en danger", "discrimination pour refus de recevoir les plaintes", "propos injurieux" et "mauvais traitement envers un animal".
L'amère Royal "boite à idées des 'Indignés' à la française " (lien PaSiDupes d'août 2011: "Royal va publier une "lettre aux indignés qui veulent des solutions")
Confiscation de tentes et de nourriture
Dans cette plainte collective, un "indigné" affirme avoir reçu un coup de matraque à la tête ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail bienveillante signée d'un médecin militant ?) de trois jours.
Un autre affirme qu'un policier l'aurait "étranglé sans motif pendant une quinzaine de secondes". Quinze secondes: belle résistance !
L'avocat avoue être missionné pour agiter l'opinion
Au-delà de violences présumées, il dit vouloir avant tout "défendre la liberté d'expression de personnes qui se sont rassemblées pacifiquement sans causer de trouble à l'ordre public".
Le contexte d'agitation politique est éclairant
L'avocat avoue être missionné pour agiter l'opinion
Au-delà de violences présumées, il dit vouloir avant tout "défendre la liberté d'expression de personnes qui se sont rassemblées pacifiquement sans causer de trouble à l'ordre public".
Le contexte d'agitation politique est éclairant
parvis de la Défense, le 15 novembre 2011
Le 4 novembre, à la fin du sommet du G20 de Cannes
, des "indignés" s'étaient installés au coeur du quartier d'affaires près de la Grande Arche où ils avaient improvisé un campement. Certains avaient déploré la confiscation de tentes, de nourriture, de bâches et de pancartes par la police. Deux personnes avaient été légèrement blessées lors du premier rassemblement.
Parions que, si la gauche l'emportait, les Indignés ne s'indigeraient soudainement plus de rien !
Me Christophe Ayela
Formé à Aix-Marseille et Toronto, il explique que la justice française repose sur une procédure présentée, notamment au pénal, comme " écrite, secrète et non contradictoire ". C’est au juge d’instruction de réunir les preuves de la culpabilité du mis en examen. On parle ainsi de " procédure inquisitoire ". Selon Christophe Ayela, avocat français, " ce modèle est dangereux car il est soumis à l’arbitraire d’un juge. Si ça se passe mal comme à Outreau, l’avocat de la défense est impuissant ". Chritsophe Ayela est un des rares avocats français qui pratiquent la " cross examination " à l’américaine, le contre-interrogatoire des témoins lors du procès. Autorisée en France depuis la loi Guigou de 2000, cette " petite révolution " reste peu usitée dans les prétoires. " Certains avocats le font depuis des années sans le savoir. Mais beaucoup rechignent, par blocage culturel ou parce que cette technique nécessite une maîtrise parfaite du dossier. Il est rare également que le président de l’audience laisse parler les avocats, surtout lors d’audiences correctionnelles ", explique l’avocat.
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