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mardi 24 janvier 2012

CG 13 : une motion de défiance circule contre le président Guérini

Rédigé, le texte demandant sa démission n'a encore pas été signé

Affaire Guérini : un bakchich pour ouvrir une maison de retraite ?
Fin 2010, le groupe Korian a repris la gestion de la maison de retraite de Vauvenargues, près d'Aix-en-Provence. Sans savoir que Beaulieu Patrimoine avait versé de l'argent en vue d'obtenir des autorisations.


Le président socialiste fait régner la terreur

Jean-Noël Guérini a réuni les élus du groupe socialiste hier matin au Conseil général. Le président a annoncé qu'il comptait porter l'institution partie civile dans le volet "maisons de retraites" d'une affaire qui empoisonne la vie politique depuis deux ans.
Lien PaSiDupes: les réseaux mafieux internationaux des frères Guérini

En adoptant une méthode déjà utilisée à l'agglomération d'Aubagne ou à la communauté urbaine MPM, Jean-Noël Guérini infléchit son action, coupant au passage l'herbe sous le pied de l'opposition. "Il ne l'aurait pas fait il y a une semaine, glisse un conseiller général PS. Il a compris qu'il fallait protéger l'institution et les gens qui y travaillent. Notre travail de persuasion commence à payer."


Chacun se prépare à une éventuelle accélération judiciaire

Depuis un mois et demi environ, une quinzaine de conseillers généraux, réputés proches de leur patron mis en examen pour association de malfaiteurs dans le cadre d'une affaire de marchés publics présumés frauduleux, essaient de le convaincre de se mettre en retrait de la présidence.


Les pressions locales

Soit en douceur
, à l'image d'un Christophe Masse ou d'un André Guinde.

Soit de manière plus virulente, en témoignent les prises de bec sévères qu'il a eues dans son bureau ou par téléphone avec Jean-François Noyes, lui aussi mis en examen, Hervé Chérubini ou Denis Rossi. Certains sont allés à Paris en décembre rencontrer Stéphane le Foll et François Lamy, conseillers de François Hollande et Martine Aubry, afin de trouver une porte de sortie à Jean-Noël Guérini. D'autres se sont entretenus avec le député Laurent Fabius ou le sénateur François Rebsamen, chargés de jouer les bons offices. Mais sans insister lourdement, sachant qu'aucune loi ne peut pousser dehors un patron de collectivité mis en examen.


Cinq candidats déjà prêts à lui succèder

"Rien de tout cela ne débouchera, parce que l'initiative d'un départ ne peut venir que du président lui-même, explique un élu PS du Département. À moins que le juge d'instruction n'accélère le calendrier en le convoquant à nouveau."Une hypothèse à laquelle tout le monde se prépare à Saint-Just.

Depuis quelques jours, une motion de défiance circule en coulisses
Si Marie-Arlette Carlotti, Michel Pezet et Janine Ecochard, les frondeurs déclarés, n'en sont pas, elle est le fruit du "groupe des quinze", même si personne n'en revendique la paternité.

Le texte qui demande à Jean-Noël Guérini de laisser son poste est toujours dans les limbes. Personne ne s'engageant pour l'heure à le signer. Mais chacun étant prêt, si la justice ou le PS national venait à bouger [sans attendre l'après-présidentielle...], à suivre une révolution interne.

Cinq candidats sont d'ailleurs déjà officieusement déclarés à la succession : les Marseillais Christophe Masse et Michel Pezet, l'Aixois André Guinde, le maire des Pennes Michel Amiel et celui de Saint-Rémy Hervé Chérubini. Et à Istres, le maire François Bernardini, se tient également en embuscade.

Évidemment, Jean-Noël Guérini ne peut pas ne pas être au courant de tout ce manège. Reste à savoir dans quelle mesure il pourrait se laisser infléchir par la "révolte" de palais. Et aider à placer l'un des candidats dans son fauteuil...
Mais cette motion vide de signatures a un autre avantage. Elle indique que personne n'a la capacité de contester, pour l'instant, sa légitimité, éteignant l'incendie politique et médiatique qui couve au moment où François Hollande ne veut surtout pas entendre parler des Bouches-du-Rhône.
(source La Provence)

La peur règne sur les Bouches-du-Rhône et entrave son développement.Et pendant ce temps, Jean-Claude Gaudin, le sénateur-maire UMP de Marseille, poursuit à grands pas la mutation de sa ville

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