Sarkozy : "On ne répond pas à la crise par l'agitation"
entouré de ses fils Bernard et Jean-Louis
Le président a rendu hommage à Michel Debré en se rendant à Amboise un dimanche, sur fond de perte du triple A français.
Arrivé à 10 h 30 ce matin au petit cimetière d'Amboise, où repose l'ancien Premier ministre du général de Gaulle Michel Debré, Nicolas Sarkozy faisait montre de gravité. "Vous vous trompez et vous surréagissez. Nous avons anticipé la décision de Standard & Poor's, et les marchés aussi. Nous sommes sereins", a fait observer un conseiller de l'Elysée, qui n'a pas été démenti par la tonalité de l'hommage du président à Michel Debré.
Devant quelque 2.000 personnes, locaux et militants UMP, personnalités de la société civile et institutionnels, réunies dans le gymnase de la ville, Nicolas Sarkozy a adopté la posture du combattant, adepte du "courage" et de la "vérité."
Sarkozy oppose sa détermination au défaitisme de la gauche
Durant 45 minutes, en parallèle avec le parcours du père de la constitution de la Ve République, Nicolas Sarkozy a marqué sa volonté de dédramatiser la perte du triple A français qui concentre les coups bas de l'opposition: "Il faut faire preuve de courage et de sang-froid. On ne répond pas à la crise par l'agitation, l'emportement ou la polémique", a-t-il assené, sous de vifs applaudissements. "Parce qu'il y a du courage, il y a l'espérance au bout du chemin", a poursuivi le président, lyrique.
Le Chef de l'Etat a fustigé le rétropédalage du candidat du PS
Il n'a pas épargné François Hollande, sans jamais le citer, en faisant l'éloge du nucléaire et de la natalité - référence à la "modulation" du quotient familial par la "gauche molle". "Tout ne doit pas être réduit à des oppositions sectaires et claniques", a-t-il improvisé, avant de quitter le gymnase d'Amboise, tout sourire, pour regagner l'Élysée, où l'attendent ses conseillers pour une réunion portant sur la crise et... la perte du triple A.
Les 35 heures, c'est pour les branquignoles du PS.
" Perte du triple A"
RépondreSupprimer1 agence sur 3 a dégradé la France, les deux autres ayant confirmé le triple A. A entendre les commentaires des journalistes et de l'opposition, on croirait pourtant que Fitch et Moody's ne sont pas des agences de notation...Ou sont peuplés d'insignifiants incapables...