Le maire socialiste corrompu crie à la manipulation
Le socialiste Philippe Kaltenbach, visé par une enquête préliminaire pour corruption, nie et accuse un adversaire politique d’avoir monté l’affaire de toutes pièces.
Ce n'est pas Guérini (président du CG13) ou Kucheida (patron de la fédération PS du Pas-de-Calais), mais il n'y a pas de petits profits
Le socialiste Philippe Kaltenbach, visé par une enquête préliminaire pour corruption, nie et accuse un adversaire politique d’avoir monté l’affaire de toutes pièces.
Ce n'est pas Guérini (président du CG13) ou Kucheida (patron de la fédération PS du Pas-de-Calais), mais il n'y a pas de petits profits
Les images qui suivent -volées en caméra cachée - semblent montrer le sénateur-maire de Clamart (92) qui se fait acheter 1000 euros, en billets de 50 €, par son premier adjoint, contre des facilités dans l'attribution de logements HLM. Le maire dénonce une manipulation.
Les vertueux de Libération, qui tronquent la dépêche d'agence mais visent Philippe Courroye, ne nomment pas cet ex-adjoint. En revanche, Le Nouvel Observateur en fournit l'identité, Mohamed Abdelouhaled, aujourd'hui salarié de la ville au service voirie.
Kaltenbach se justifie
"Quand avec la crise de 2008" [dans certaines situations, elle existe bel et bien...], son ancien adjoint "a connu de gros problèmes financiers, que sa petite entreprise de travaux publics a coulé, je lui ai prêté de l'argent, dans les 10.000 euros. Ce soir-là, il m'a rendu une partie", explique-t-il.
Le socialiste s'expose aussi à des poursuites pour diffamation
"Je suis victime d'une manipulation montée de toutes pièces par un élu UMP, Monsieur Pemezec [maire du Plessis-Robinson] et Monsieur Courroye, procureur de la République, semble jouer un jeu trouble", a affirmé l'élu socialiste lors d'une conférence de presse dans sa mairie.
Kaltenbach se justifie
"Quand avec la crise de 2008" [dans certaines situations, elle existe bel et bien...], son ancien adjoint "a connu de gros problèmes financiers, que sa petite entreprise de travaux publics a coulé, je lui ai prêté de l'argent, dans les 10.000 euros. Ce soir-là, il m'a rendu une partie", explique-t-il.
Le socialiste s'expose aussi à des poursuites pour diffamation
"Je suis victime d'une manipulation montée de toutes pièces par un élu UMP, Monsieur Pemezec [maire du Plessis-Robinson] et Monsieur Courroye, procureur de la République, semble jouer un jeu trouble", a affirmé l'élu socialiste lors d'une conférence de presse dans sa mairie.
Confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), l'enquête doit permettre d'établir si M. Kaltenbach a monnayé l'attribution d'un logement social.
Est-ce une pratique courante, à Clamart, comme à Marseille ou Liévin?...
Une seconde vidéo a été mise en ligne jeudi sur internet dans laquelle M. Kaltenbach, l'un de ses collaborateurs et l'ancien adjoint évoquent l'attribution d'un logement, que ce dernier négocierait pour l'un de ses proches.
"Il s'agit d'une mise en scène grossière et grotesque réalisée à partir de vidéos manipulées. J'ai d'ailleurs demandé à mon avocat d'attaquer les sites qui diffusent ces vidéos scandaleuses et j'ai demandé une expertise technique de ces bandes", a réagi M. Kaltenbach dans le communiqué.
De son côté, Philippe Pemezec a justifié sa décision de dénoncer les faits, sur le fondement de l'article 40 du code de procédure pénale.
"Lorsqu'un élu de la République a connaissance de faits qui peuvent apparaître délictueux, il est de son devoir d'en informer le procureur. C'est ce que j'ai fait." "Si ces faits sont avérés, ils sont d'une gravité extrême", a-t-il ajouté.
Enfin, selon, Arrêt sur images, "c'est Abdelouhaled lui-même qui "tenait" la caméra cachée"... LIEN
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