Sarkozy combat la désinformation et le défaitisme de l’opposition
Nicolas Sarkozy a fait la promotion de sa politique économique face à la crise
Nicolas Sarkozy a fait la promotion de sa politique économique face à la crise
Mardi à Saint-Quentin (Aisne), le Président de la République a promis d'aller encore "plus loin". Il a aussi opté pour un décret (plutôt qu’une loi) interdisant les stock-options ou les parachutes dorés en faveur de dirigeants d'entreprise en difficulté, vilipendés à droite comme à gauche.
Cinq jours après une journée de grève peu suivie et de défilés de la peur dans toute la France, et à un peu plus d'une semaine du sommet du G20, le chef de l'Etat a choisi de venir "faire la pédagogie" de ses réformes dans la ville où est élu le secrétaire général de l'UMP et ancien ministre du Travail, Xavier Bertrand.
Cinq jours après une journée de grève peu suivie et de défilés de la peur dans toute la France, et à un peu plus d'une semaine du sommet du G20, le chef de l'Etat a choisi de venir "faire la pédagogie" de ses réformes dans la ville où est élu le secrétaire général de l'UMP et ancien ministre du Travail, Xavier Bertrand.
Devant quelque 4.000 personnes et en présence de deux ministres, Brice Hortefeux (Travail), et Eric Woerth (Budget), il a, point par point, défendu les réformes déjà engagées contre la crise, assurant que "si la situation devait se dégrader encore, nous ferions davantage".
Mais "la sagesse, le bon sens, le sang froid commandent d'attendre que tout ce qui a été décidé soit mis en oeuvre, qu'on laisse le temps à toutes ces mesures de produire leurs effets". Il n’est pas favorable à des mesures sous la pression de la rue, à chaque fois que les militants d’opposition décident de manifester.
Mais "la sagesse, le bon sens, le sang froid commandent d'attendre que tout ce qui a été décidé soit mis en oeuvre, qu'on laisse le temps à toutes ces mesures de produire leurs effets". Il n’est pas favorable à des mesures sous la pression de la rue, à chaque fois que les militants d’opposition décident de manifester.
Il a d’ailleurs rendu hommage à la France silencieuse et majoritaire qui travaille plutôt que de défiler.
Il a salué la pudeur des Français qui souffrent dans l’effort face aux difficultés. Les populistes se sont-ils sentis à l'aise dans leurs habits étroits de démagogues?
Il a enfin exprimé sa volonté de ne pas faire supporter la charge la plus lourde à la classe moyenne. La moitié des Français seulement paie l’impôt, a-t-il rappelé, et ils ne peuvent donner plus, a-t-il admis.
Le chef de l'Etat a annoncé souhaiter évaluer avec les partenaires sociaux "avant l'été" les mesures du gouvernement. "Au vu de la situation économique et sociale, nous réfléchirons, si cela est nécessaire, à d'autres mesures", a-t-il indiqué.
Lucidité et pragmatisme
Le chef de l'Etat a annoncé souhaiter évaluer avec les partenaires sociaux "avant l'été" les mesures du gouvernement. "Au vu de la situation économique et sociale, nous réfléchirons, si cela est nécessaire, à d'autres mesures", a-t-il indiqué.
Lucidité et pragmatisme
Alors que les inscriptions à Pôle emploi en février, attendues mercredi 25, confirment l'impact accru du chômage sur les moins de 25 ans en activité, il a annoncé, "avant la fin du mois d'avril", un "plan d'urgence en faveur des jeunes" et spécialement au profit de ceux qui n’ont jamais eu de premier emploi..
"Toutes les pistes doivent être explorées: celle de la formation en alternance dont je veux doubler le nombre de contrats, celle des contrats aidés, celle du service civique", a affirmé M. Sarkozy.
Autres décisions
"Toutes les pistes doivent être explorées: celle de la formation en alternance dont je veux doubler le nombre de contrats, celle des contrats aidés, celle du service civique", a affirmé M. Sarkozy.
Autres décisions
la prochaine nomination de "commissaires à la réindustrialisation" dans chaque bassin d'emploi en difficulté.
"L'Etat ne peut pas sauver toutes les entreprises mais chacun a droit à une solution adaptée, soit un emploi, soit une formation (...) Personne ne doit être laissé au bord du chemin", a dit le président.
"L'Etat ne peut pas sauver toutes les entreprises mais chacun a droit à une solution adaptée, soit un emploi, soit une formation (...) Personne ne doit être laissé au bord du chemin", a dit le président.
Nicolas Sarkozy veut également "aller plus loin sur les infrastructures", notamment pour améliorer un système de transport francilien "à bout de souffle" et pour lequel il promet des mesures d'ici "la fin du mois d'avril".
Il s'est par ailleurs déclaré favorable à une "taxe carbone" contre le "dumping environnemental".
Il s'est par ailleurs déclaré favorable à une "taxe carbone" contre le "dumping environnemental".
Le chef de l'Etat est également revenu sur ses objectifs en matière de "moralisation du capitalisme", l'un de ses principaux chevaux de bataille depuis le déclenchement de la crise, en septembre dernier.
"Il ne doit plus y avoir de parachutes dorés (...), de bonus, de distribution d'actions gratuites ou de stock-options dans une entreprise qui reçoit une aide de l'Etat, qui met en oeuvre un plan social d'ampleur ou qui recourt massivement au chômage partiel", a-t-il dit sans proposer de loi, en réagissant aux polémiques suscitées par les stock-options des dirigeants de la Société Générale ou le parachute doré de l'ex-PDG de Valeo.
"Il ne doit plus y avoir de parachutes dorés (...), de bonus, de distribution d'actions gratuites ou de stock-options dans une entreprise qui reçoit une aide de l'Etat, qui met en oeuvre un plan social d'ampleur ou qui recourt massivement au chômage partiel", a-t-il dit sans proposer de loi, en réagissant aux polémiques suscitées par les stock-options des dirigeants de la Société Générale ou le parachute doré de l'ex-PDG de Valeo.
Toutefois, il a promis "à l'automne" un projet de loi sur le partage des profits des entreprises si les partenaires sociaux n'avançaient pas sur ce sujet.
"Le chemin que nous avons pris nous permettra de nous en sortir. J'ai confiance, je vous demande d'avoir confiance", a conclu le chef de l'Etat.
Lire le prochain article de PaSiDupes consacré aux principales mesures annoncées, dont la taxe professionnelle.
"Le chemin que nous avons pris nous permettra de nous en sortir. J'ai confiance, je vous demande d'avoir confiance", a conclu le chef de l'Etat.
Lire le prochain article de PaSiDupes consacré aux principales mesures annoncées, dont la taxe professionnelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):