Les résultats ne sont pas espérés par tous pour fin mars
Certains directeurs d’école ne sont pas très pressés de faire remonter les notes au ministère.
Certains directeurs d’école ne sont pas très pressés de faire remonter les notes au ministère.
Vous avez remarqué que vos enfants ont eu une rentrée 'progressive', avec plantations de printemps le lundi matin de la reprise des cours, la mode écolo oblige. Leurs aînés ont eu droit à une demi-journée 'rap', diversité oblige, cette fois.C'est toujours des heures de calcul ou de français en moins. Sachant que la FSU, dans ses variantes SNU-ipp ou SNES, réclame plus de profs et d'heures, on imagine que les parents de gauche de la FCPE doivent logiquement se sentir en porte à faux... mais solidiares !
Attendus par les parents, les résultats des évaluations passées en janvier par l’ensemble des élèves de CM2, soit plus de 700000 écoliers, devraient être connus à la fin du mois. Jean-Louis Nembrini, directeur général de l’enseignement scolaire, assurait hier avoir déjà 544000 remontées d’évaluations CM2 sur 730000élèves (75 %).
Le but de ces tests était de mesurer le niveau des élèves de CM2 en début de deuxième trimestre pour mettre en place des solutions de soutien avant leur entrée en 6e.
Or, le syndicat FSU des inspecteurs de l’Éducation nationale dénonce aujourd’hui des pressions pour modifier les notes des élèves. Des affirmations vivement contredites par le ministère, mais aussi l’autre syndicat des inspecteurs, UNSA (proche de SUD-éducation), il faut dire...
Par ailleurs, en début de semaine, à l’occasion de la réunion des recteurs, ont été recensées académie par académie les écoles qui avaient transmis les résultats des évaluations. «Or, certains directeurs d’école, en particulier dans les académies de Clermont-Ferrand et Lyon, avaient choisi de faire traîner les choses», confie Patrick Roumagnac, secrétaire général du SI.EN, syndicat de l’Unsa-éducation.
Jean-Louis Nembrini affirme de son côté que le délai de fin mars sera bien tenu. « Cela a pu inciter les inspecteurs d’académie des régions concernées à mettre une certaine pression sur les inspecteurs de l’Éducation nationale, des pressions que nous avons dénoncées et qui ont stoppé », explique Patrick Roumagnac, qui conteste en revanche fortement les suspicions de transformer les notes afin d’améliorer les scores des écoliers.
Y aurait-il donc nécessité d'anesthésier les parents et de maquiller la réalité du laisser-aller de professeurs 'cools' des écoles .
Y aurait-il donc nécessité d'anesthésier les parents et de maquiller la réalité du laisser-aller de professeurs 'cools' des écoles .
Depuis le début, ce test national a généré une polémique dont le monde éducatif a le secret.
Or, les les enseignants syndiqués ont avancé des arguments subjectifs pour justifier, selon eux, leur contestation politique. Ils ont jugé ces évaluations trop complexes. Est-il inutile de constater par l'évaluation que les difficultés commencent dès la compréhension des énoncés et de tester si nos
Mouvement de résistance
Dans le test de mathématiques figuraient, par exemple, des exercices sur les multiplications, les divisions avec des décimales, des problèmes de géométrie ou encore une règle de trois demandant de convertir une recette de crêpes destinée à six personnes pour neuf convives, que l’on fait plutôt en fin d’année. Que dire alors des bons vieux problèmes de trains qui se croisent à des heures improbables et de baignoires qui fuient, aujourd'hui interdits pour des raisons sociales ?... Si le jardinage et les classes vertes le permettent...
Dans le cadre d’un mouvement de résistance des syndicats à la politique de Xavier Darcos, plusieurs enseignants avaient aussi décidé de faire de la dissimulation de la sitution et de ne pas faire répondre leurs élèves sur tous les items (Lien PaSiDupes).
On saura que penser de ces objections quand on aura connaissance des pratiques du temps béni de Mitterrand et Jospin, où des maîtres de CM2 faisaient faire les tests de 6e de l'année précédente dès le CM2, pour donner l'illusion d'un niveau respectable et d'un enseignement de qualité.
Rappelons aussi que la politique du blocage sous tous les prétextes a sévi dans certains lycées dans la même période où la contestation sévissait en CM2: lien PaSiDupes
De quoi compliquer ensuite les comparaisons entre élèves, entre écoles ou pire entre académies. Chez les parents, l’impatience est en revanche grande de connaître les résultats qui permettront à chacun d’y voir clair sur le niveau de ses propres enfants.
Finis les mercredis sportifs et bonjour les cours particuliers avant le grand saut en 6e. Dans le privé, qui sait !
quel beau plaidoyer pour le privé, à charge contre un enseignement public qui se bat pour éviter les comparaisons qui n'ont pas lieu d'être... et des évaluations stigmatisantes!
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