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samedi 21 mars 2009

Européennes : les trotskistes ne s’entendent avec personne

Le plaisir solitaire du NPA

Le NPA recule
Conscient de leur percée à la faveur de la crise économique internationale, les trotskistes esquivent les Européennes, de crainte de devoir siéger au Parlement Européen et de montrer ce qu’ils ne savent pas faire.

Ils seront certes présents, mais pour s’opposer
Le divorce est en effet consommé à la gauche de la gauche. Hier, le Conseil politique national du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot, un machin qui s’apparente à un parlement, a adopté -à huis clos et au terme d'un vote «écrasant»- le texte qui «prend acte du désaccord» avec le «front de gauche» constitué autour du Parti communiste français (PCF) de Marie-George Buffet, et du Parti de gauche, de Jean-Luc Mélenchon. Et ce. La motion favorable au «front» pour les européennes de juin n'a, de source interne, recueilli que «7 voix sur 190».

Dans l'unité, sans ostracisme ?

Si le parti de Besancenot maintient «son offre d'alliance unitaire durable» aux partis de gauche radicale, ce doit être «en toute indépendance du PS». Ce qui selon lui, exclut le PCF qui s'alliera alors aux socialistes pour «sauver ses élus» et Mélenchon qui en sort. En revanche et en coulisses, les discussions pour les européennes se poursuiven, dans la transparence, notamment avec les Alternatifs.
Fustigeant «l'attitude folle» du NPA, le chef de file du courant minoritaire de l'ex-LCR, Christian Picquet, a annoncé qu'il rejoignait, lui, le «front de gauche» qui tenait hier meeting au Zénith de Paris pour lancer sa campagne européenne.
Devant les quelque 5 000 personnes présentes, le cofondateur du «front» Jean-Luc Mélenchon y a lui aussi été de sa pique contre le Che-Besancenot : «Nous ne nous mobilisons pas pour un coup électoral à la gloire d'un parti ou d'un leader, si médiatique qu'il soit.»
Puis de préciser l'ambition du mouvement: «Devenir un front populaire majoritaire.»
Invitant à la «révolution par les urnes», le sénateur de l'Essonne, tête de liste du «front» dans le Sud-Ouest, a souhaité faire du scrutin de juin un «double référendum» contre l'Europe du traité de Lisbonne et la politique de Nicolas Sarkozy.

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