Aujourd'hui, les cheminots paient de 1,50 euros à 13 euros maximum selon la classe choisie et la fréquentation du train pour voyager sur les grandes lignes. Guillaume Pepy veut monter ce prix à 5 à 6 euros pour la période creuse, et de 9 à 15 euros pour les heures de pointes.
Nouveau combat social en perspective pour Guillaume Pepy, PDG de la SNCF, qui prévoit d'augmenter le prix du billet de TGV payé par les cheminots. Inacceptable pour les syndicats conservateurs, au nom d' « avantages acquis » obsolètes et inégalitaires. Et cela, malgré la crise pour tout le monde : l’UNSA est clairement plus autonome que solidaire. "La facilité de circulation est un avantage qui compense des salaires très moyens", prétend l'UNSA-Cheminots. Toutefois, cet avantage en nature n'est pas inscrit noir sur blanc dans le statut des cheminots. Seule est stipulée l'obligation de mobilité. Mais encore ne concerte-t-elle pas les ascendants, descendants et …collatéraux !
La totale gratuité des transports ferroviaires pour les cheminots date de l'entre-deux guerres
Nouveau combat social en perspective pour Guillaume Pepy, PDG de la SNCF, qui prévoit d'augmenter le prix du billet de TGV payé par les cheminots. Inacceptable pour les syndicats conservateurs, au nom d' « avantages acquis » obsolètes et inégalitaires. Et cela, malgré la crise pour tout le monde : l’UNSA est clairement plus autonome que solidaire. "La facilité de circulation est un avantage qui compense des salaires très moyens", prétend l'UNSA-Cheminots. Toutefois, cet avantage en nature n'est pas inscrit noir sur blanc dans le statut des cheminots. Seule est stipulée l'obligation de mobilité. Mais encore ne concerte-t-elle pas les ascendants, descendants et …collatéraux !
La totale gratuité des transports ferroviaires pour les cheminots date de l'entre-deux guerres
"A l'époque, la compagnie ferrée voulait convaincre les gens de venir travailler dans l'entreprise. Les employés venaient souvent de loin, d'où la gratuité des transports pour eux", justifie la SNCF. Le paiement de la réservation (entre 1,50 et 13 euros maximum) n'a été instauré qu'en 1997, avec la multiplication des trains à grande vitesse. "Cela avait déjà été un coût dur psychologique pour les cheminots qui n'avaient jamais payé leurs billets", avoue l'UNSA.
Mais le montant "n'a pas bougé depuis 12 ans", rétorque la SNCF qui avoue que le manque à gagner engendré par ce système est difficilement chiffrable.
Petit calcul: un aller simple Paris-Lyon coûte 53 euros pour un billet non échangeable et non remboursable en seconde, réservé aujourd'hui, vendredi 20 mars pour le 1er avril. Le cheminot pour le même trajet paiera 1,50 euros. Le manque à gagner pour la SNCF (et les Français solidaires à leur corps défendant) est donc de 51,5 euros.
Le cheminot est en plus exonéré de l'acquittement de cette réservation pour huit voyages par an
Ils sont d'ailleurs cumulables d'une année sur l'autre. Le compagnon ou conjoint et les enfants jusqu'à 21 ans (s'ils ne travaillent pas) bénéficient de ces mêmes avantages.
Le cheminot est en plus exonéré de l'acquittement de cette réservation pour huit voyages par an
Ils sont d'ailleurs cumulables d'une année sur l'autre. Le compagnon ou conjoint et les enfants jusqu'à 21 ans (s'ils ne travaillent pas) bénéficient de ces mêmes avantages.
Ensuite, les parents, grands-parents, et beaux parents ont le droit à quatre voyages par an, sous réserve du paiement de la …réservation ! Ces billets ne sont pas reportables d'une année sur l'autre.
Enfin, les retraités de la SNCF continuent à bénéficier des tarifs préférentiels. Remettre en cause ce système "c'est pénaliser les cheminots et leurs familles et surtout les retraités qui n'ont pas de grosse pension", s'insurge le syndicat. Le maintien de ces privilèges, n’est-ce pas pénaliser l’entreprise publique et le pouvoir d’achat des contribuables ?
Mais cette nouvelle remise en cause du statut du cheminot ne passe pas côté syndicats au lendemain de la mobilisation nationale et surtout après des négociations déjà houleuses sur d'autres acquis. "L'âge de la retraite a été repoussée de 2,5 à 3 ans » mais dans un souci d’égalité avec les autres salariés.
La nouvelle mesure ne passerait de toute façon à aucun moment et devrait en revanche être consentie en pleine crise économique.
Mais cette nouvelle remise en cause du statut du cheminot ne passe pas côté syndicats au lendemain de la mobilisation nationale et surtout après des négociations déjà houleuses sur d'autres acquis. "L'âge de la retraite a été repoussée de 2,5 à 3 ans » mais dans un souci d’égalité avec les autres salariés.
La nouvelle mesure ne passerait de toute façon à aucun moment et devrait en revanche être consentie en pleine crise économique.
Pourtant, il faut encore savoir que la politique de logement qui permettait à un cheminot de payer un appartement 20 à 30% moins cher que le prix du marché a résisté au train de réformes.
Les cabinets médicaux propres à la SNCF ferment peu à peu, et les cheminots sont obligés de se mêler de plus en plus à la foule des travailleurs qui consultent un médecin libéral", se plaignent les privilégiés de l'UNSA.
Seul acquis encore intact: le licenciement économique n'existe pas à la SNCF. Et ce n’est pas un mince avantage par les temps qui courent. S’en rendent-ils seulement compte ?
Seul acquis encore intact: le licenciement économique n'existe pas à la SNCF. Et ce n’est pas un mince avantage par les temps qui courent. S’en rendent-ils seulement compte ?
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