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dimanche 22 mars 2009

Manifestations du 19 mars : quelques réactions à droite

Celles que les media ne dupliquent pas à l'infini…


En attendant le bide du « Printemps des libertés »
On commence à savoir que l’amère Royal est déçue que le « vent de révolte » qu’elle appelle de ses vœux ne soit qu’une bise, un vent…. Elle est d’ailleurs allée hurler son mécontentement au fond du Poitou-Charentes, ce qui est révélateur des espoirs qu’elle place sur cette mobilisation pour rien, face à un gouvernement à la fois "méprisant" "incompétent" et "obstiné", selon elle !

Des réactions plus étoffées, à droite
  • Brice Hortefeux, ministre du Travail : "La réalité, c'est que cette journée témoigne d'une réelle mobilisation, même si le nombre de manifestants est sensiblement le même que lors du 29 janvier et qu'en revanche le nombre de grévistes est nettement moins important".

  • "Le service minimum a parfaitement fonctionné, que ça soit à la RATP, à la SNCF ou en terme d'accueil des enfants". "C'est sans doute ce qui a permis à toux ceux qui n'ont pas souhaité faire grève de se rendre à leur travail, et c'est eux qui sont le plus nombreux".
    "Nous entendons le message qui est un message d'inquiétude, mais je ne pense pas qu'il y ait une demande de changement", a-t-il affirmé, jugeant plutôt qu'il s'agit d'"une attente de concret et de souci de justice et cela est compréhensible". "Ce ne sont pas simplement des défilés ou des manifestations qui permettront de sortir de la crise". "On ne peut pas demander un autre plan alors que le plan initial ne s'est pas encore déployé", a insisté le ministre, rappelant que les mesures prises lors du sommet social du 18 février doivent entrer "en vigueur entre aujourd'hui et le mois de juin".
    Face au Medef, il a rappelé qu'il ne devait y avoir "ni boucs émissaires, ni exemptés de l'effort" en temps de crise. "Le gouvernement prendra toutes ses responsabilités, ça signifie que nous légiférerons" si le patronat refuse de mettre en place un système garantissant que les dirigeants des entreprises en difficulté ne perçoivent pas de bonus.
    (Déclaration sur RTL, vendredi 20 mars)

  • Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP : "Que nous disent les salariés ? 'On ne veut pas être des variables d'ajustement et vos mesures doivent être justes', ce message il est très clairement pris en compte par le gouvernement". "Si on fait de la pédagogie sur les mesures qui ont été annoncées, ça fera du bien à tout le monde". Selon lui, les salariés, notamment "ceux du privé" qui défilaient jeudi "veulent qu'on les protège dans leur emploi et c'est exactement ce que l'on fait".A propos de ceux qui, à droite, réclamaient une suspension du bouclier fiscal, il a rappelé que "dans la majorité, personne n'a le monopole de la justice sociale parce que c'est l'action du gouvernement depuis 2007 que de mettre de la justice dans toutes les décisions que nous prenons, sans exception"."Il faut se méfier des fausses bonnes idées, de la solution miracle qui règlerait tout de suite tous les problèmes liés à la crise, ça n'existe pas". (Déclaration sur Canal +, vendredi 20 mars)
  • Henri Guaino, conseiller spécial à l'Elysée : "Il n'y a pas eu énormément plus de manifestants hier que la première fois", le 29 janvier. "Un million et demi, deux millions, trois millions, comme certains le prétendent, dans les rues, ça fait quand même une petite fraction du corps électoral".
    Les manifestants ont exprimé "une angoisse collective" pas "une défiance personnelle" à l'égard du président de la République ou du gouvernement. "Je ne pense pas qu'il y ait de rupture de confiance, il y un grand désarroi et une profonde angoisse".
    "On ne peut pas faire un nouveau plan de relance, un nouveau plan social à chaque fois qu'il y a une manifestation. Le calendrier du gouvernement il ne peut pas être dicté par le nombre de manifestants dans la rue ou par le calendrier des manifestations ou des grèves, il est dicté par les problèmes, par le calendrier de la crise économique".
    (Déclaration sur LCI, vendredi 20 mars)
  • Raymond Soubie, conseiller social de Nicolas Sarkozy: "Ce qui est incontesté, y compris par les syndicats", c'est que "les taux de grévistes sont en diminution de 4 à 5 points dans le secteur public par rapport au 29 janvier. Donc, il y a un léger retrait". "S'agissant des manifestations, le ministère de l'Intérieur a donné le chiffre de 1.200.000 manifestants, un chiffre assez semblable à celui du 29 janvier".
    "Ce n'est ni un échec, ni un demi-échec, c'est une mobilisation très significative de salariés inquiets". "Il y a une inquiétude manifeste, légitime qui s'explique par la crise, mais on n'a pas franchi d'étape dans la protestation par rapport au 29 janvier".
    Interrogé sur les réponses que pourrait apporter le gouvernement, il a affirmé qu'il y avait eu "des annonces au cours du sommet social", mais que "les gens n'en ont pas conscience".
    "Le sommet social a prévu un certain nombre de mesures en faveur des gens modestes et des salariés qui risquent d'être touchés par le chômage", "les gens ne le savent pas, mais 10 millions de ménages vont voir qu'il y a des changements à partir d'avril". Il a ajouté que les "gens touchés le plus" étaient "ceux qui perdent leur emploi, et c'est pour eux qu'il faut mettre des priorités". (Déclaration sur RTL, jeudi 19 mars)

    Le Nouveau centre : "Le Premier ministre a démontré ce soir que le gouvernement était à l'écoute de l'inquiétude exprimée aujourd'hui par de nombreux Français. Il a adressé un message de rassemblement à nos compatriotes touchés par la crise économique et sociale (...). Plutôt que de proposer un nouveau plan de relance, François Fillon a présenté aux Français son plan de confiance." (Communiqué, jeudi 19 mars)

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