En attendant le bide du « Printemps des libertés »
Des réactions plus étoffées, à droite
"Le service minimum a parfaitement fonctionné, que ça soit à la RATP, à la SNCF ou en terme d'accueil des enfants". "C'est sans doute ce qui a permis à toux ceux qui n'ont pas souhaité faire grève de se rendre à leur travail, et c'est eux qui sont le plus nombreux".
"Nous entendons le message qui est un message d'inquiétude, mais je ne pense pas qu'il y ait une demande de changement", a-t-il affirmé, jugeant plutôt qu'il s'agit d'"une attente de concret et de souci de justice et cela est compréhensible". "Ce ne sont pas simplement des défilés ou des manifestations qui permettront de sortir de la crise". "On ne peut pas demander un autre plan alors que le plan initial ne s'est pas encore déployé", a insisté le ministre, rappelant que les mesures prises lors du sommet social du 18 février doivent entrer "en vigueur entre aujourd'hui et le mois de juin".
Face au Medef, il a rappelé qu'il ne devait y avoir "ni boucs émissaires, ni exemptés de l'effort" en temps de crise. "Le gouvernement prendra toutes ses responsabilités, ça signifie que nous légiférerons" si le patronat refuse de mettre en place un système garantissant que les dirigeants des entreprises en difficulté ne perçoivent pas de bonus. (Déclaration sur RTL, vendredi 20 mars)
Les manifestants ont exprimé "une angoisse collective" pas "une défiance personnelle" à l'égard du président de la République ou du gouvernement. "Je ne pense pas qu'il y ait de rupture de confiance, il y un grand désarroi et une profonde angoisse".
"On ne peut pas faire un nouveau plan de relance, un nouveau plan social à chaque fois qu'il y a une manifestation. Le calendrier du gouvernement il ne peut pas être dicté par le nombre de manifestants dans la rue ou par le calendrier des manifestations ou des grèves, il est dicté par les problèmes, par le calendrier de la crise économique". (Déclaration sur LCI, vendredi 20 mars)
"Ce n'est ni un échec, ni un demi-échec, c'est une mobilisation très significative de salariés inquiets". "Il y a une inquiétude manifeste, légitime qui s'explique par la crise, mais on n'a pas franchi d'étape dans la protestation par rapport au 29 janvier".
Interrogé sur les réponses que pourrait apporter le gouvernement, il a affirmé qu'il y avait eu "des annonces au cours du sommet social", mais que "les gens n'en ont pas conscience".
"Le sommet social a prévu un certain nombre de mesures en faveur des gens modestes et des salariés qui risquent d'être touchés par le chômage", "les gens ne le savent pas, mais 10 millions de ménages vont voir qu'il y a des changements à partir d'avril". Il a ajouté que les "gens touchés le plus" étaient "ceux qui perdent leur emploi, et c'est pour eux qu'il faut mettre des priorités". (Déclaration sur RTL, jeudi 19 mars)
Le Nouveau centre : "Le Premier ministre a démontré ce soir que le gouvernement était à l'écoute de l'inquiétude exprimée aujourd'hui par de nombreux Français. Il a adressé un message de rassemblement à nos compatriotes touchés par la crise économique et sociale (...). Plutôt que de proposer un nouveau plan de relance, François Fillon a présenté aux Français son plan de confiance." (Communiqué, jeudi 19 mars)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):