Les libertaires nous veulent du bien …
c’est
“Tais-toi paie tes impôts”
Ou encore
la marque d’un choix individuel,
contre l’ordre social.”
La loi n’interdisait la vente de tabac et d'alcool qu’aux moins de 16 ans. Les cas de coma ethylique n'étaient pas devenus exceptionnels. Les députés ont relevé de deux ans l'âge légal dans le cadre du volet prévention et santé publique du texte de Roselyne Bachelot (Santé).
La distribution gratuite d'alcool à des mineurs "est également interdite dans les débits de boissons et tout commerce ou lieux publics", précise le projet de loi, qui doit encore être voté au Sénat.
L'opposition met de l'eau dans son vin, mais le boit du bout des lèvres. Il est toujours à moitié plein de fiel: elle a salué cette démarche de la majorité, au nom de la lutte contre le "binge drinking" (beuverie expresse), mais, puisqu’elle n’est jamais sans arrières pensées revanchardes, elle a regretté l'absence d'une vraie politique de prévention, sans que personne ne sache au PS ce qu’est une ‘vraie’ politique.
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a évoqué une "ouverture contrôlée et encadrée" en donnant son feu vert à un amendement UMP qui autorise cette publicité sur l’Internet, avec des restrictions concernant les sites "principalement destinés à la jeunesse" ou ceux "des associations, sociétés et fédérations sportives ou des ligues professionnelles".
L'amendement précise aussi que la publicité ne doit pas être "intrusive" (à l'aide de spams ou des pop-ups). La ministre a préféré cet amendement à un autre qui autorisait aussi la publicité pour l'alcool sur l’Internet, mais en établissant une liste précise des sites où elle était permise (sites des producteurs, fabricants, importateurs, distributeurs, détaillants...).
C’est l'une des mesures souhaitées en février 2008 par le Premier ministre pour passer sous les 3.000 morts par an sur les routes d'ici 2012. Le texte stipule en effet l'interdiction "de vendre des boissons alcooliques réfrigérés dans les points de vente du carburant".
Le lobbying
La lie au fond du verre
"Tout commence avec la décision du 8 janvier 2008 rendue par le TGI (Tribunal de Grande Instance) de Paris. Dans son ordonnance de référé, le tribunal avait alors imposé à la société Heineken de retirer de son site les messages publicitaires au motif que la publicité pour l’alcool sur Internet était interdite.
La société Heineken avait fait appel. Depuis, la nouvelle décision de justice rendait la filière viticole fébrile. D’abord reportée, la décision du 8 Janvier 2008 a été confirmée par la cour d’appel de Paris ce 13 Février 2008."
"Quel rapport avec la liberté d'expression?
La décision porte non pas sur des bannières publicitaires diffusées par Heineken, mais sur le propre site d’Heineken. Selon les intéressés, cela signifie que désormais devraient être fermés tous les sites promotionnels en rapport avec l’alcool, ce qui pourrait impliquer la fermeture des sites promotionnels des négociants, des cavistes, des vignerons et même des syndicats."
"Que reste t-il alors d’autorisé sur l’Internet dans le domaine du vin ?
La presse, Internet et les blogs ? A voir, car si on se réfère à une autre décision du TGI de Paris rendue le 20 décembre 2007 même un article de presse peut être considéré comme de la propagande (au sens de publicité et de promotion) et être sanctionné au nom de la loi Evin."
La filière aime la bouteille d’amour
« Ainsi, le journaliste, le blogueur, le vigneron ou le caviste qui parle avec amour d'un vin qu'il a aimé peut être sanctionné (amende, fermeture de son site) car en un sens il fait la promotion du vin sur Internet, ce qui est désormais interdit. (Et pendant ce temps le monde tourne à l’heure d’Internet et la viticulture française s’enfonce dans la crise.) »
"La loi n’interdisait la vente de tabac et d'alcool qu’aux moins de 16 ans. Les députés ont relevé de deux ans l'âge légal dans le cadre du volet prévention et santé publique du texte de Roselyne Bachelot (Santé)."
"La distribution gratuite d'alcool à des mineurs "est également interdite dans les débits de boissons et tout commerce ou lieux publics", précise le projet de loi, qui doit encore être voté au Sénat."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):