Comme on demandait à Martine Aubry si elle faisait sa Obama en imitant Sa Cynique Majesté Royal et si elle virait ségolénienne en cédant à la "peopolisation" et en faisant "son Zénith", la première secrétaire a plaisanté, autant qu’elle peut: "oui, comme vous le voyez, je vais répéter pour cet après-midi!". "La gauche vient toujours au Zénith", a-t-elle hasardé, pensant rivaliser avec la Fête de la fraternité de septembre.
Certes on s’embrassait à qui mieux mieux, mais le débat de la matinée axé sur la défense des collectivités locales n’a pas réuni plus de 300 personnes, et encore n’est-ce même pas une estimation de la police…
La sémillante Elisabeth Guigou a fait sa vilaine en affirmant, comme çà, que "le pouvoir des collectivités est insupportable à Nicolas Sarkozy", qui veut "les mater et les asphyxier". "Nous devons résister et freiner la boulimie de pouvoir de Sarkozy".
Le convivial Jean-Marc Ayrault, patron à vie des députés socialistes, n’a encore pas innové en dénonçant la réforme constitutionnelle dont l'application, selon lui, montre qu'elle "donne des pouvoirs supplémentaires à la majorité" et "moins de droits qu'avant à l'opposition". Barack Hussein Obama a le droit de s’adresser au Congrès américain, mais le président du groupe PS a-t-il dénoncé cette confusion des pouvoirs ?
On le voit, le rassemblement se veut festif, avec le retour en force du Grand Guignol socialiste et le jeu de massacre avec les débats de l'après-midi consacrés aux "libertés sous surveillance".
Certes on s’embrassait à qui mieux mieux, mais le débat de la matinée axé sur la défense des collectivités locales n’a pas réuni plus de 300 personnes, et encore n’est-ce même pas une estimation de la police…
On le voit, le rassemblement se veut festif, avec le retour en force du Grand Guignol socialiste et le jeu de massacre avec les débats de l'après-midi consacrés aux "libertés sous surveillance".
La matinée récréative se poursuivra avec un concert auquel participent le rappeur Axiom (aka. Hicham Kochman, pour les uns français –né à Lille- mais marocain pour les autres), Clarika (essentiellement l’interprète française des chansons des autres, née en 1967 d’un père hongrois, et compagne de belge Jean-Jacques Nyssen ) et le napolitain Sanseverino.
Au programme : Sabotage (2003), par Axiom ; Le tango des gens (2001) dédiée à Hollande, ou Les Sénégalaises (2004), dédiée à Désirdavenir Royal, par Sansevrino, et le Soldat Rose (2006), conte musical dans lequel il joue le conducteur de train, dédié à Martine Aubry.
Et les libertés se portent bien.
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