Echauffourées entre manifestants du syndicat USTKE et forces de l'ordre
Plusieurs centaines de manifestants du syndicat USTKE, rassemblés devant l'aéroport international, ont provoqué des échauffourées mercredi matin avec les forces de l'ordre, a indiqué le Haut-Commissaire de la République.
"La manifestation a dégénéré. Lorsque le fonctionnement de l'aéroport s'est trouvé perturbé, les manifestants ont refusé de répondre aux sommations et le rassemblement a été dispersé", a déclaré à la presse, Yves Dassonville (1948), nommé en octobre 2007. La propagande révolutionnaire criera à la provocation et aux violences policières.
Selon Y. Dassonville, deux gendarmes ont été légèrement blessés, lors des heurts où grenades lacrymogènes et jets de pierres ont été échangés, tandis que deux manifestants ont été interpellés.
"La manifestation a dégénéré. Lorsque le fonctionnement de l'aéroport s'est trouvé perturbé, les manifestants ont refusé de répondre aux sommations et le rassemblement a été dispersé", a déclaré à la presse, Yves Dassonville (1948), nommé en octobre 2007. La propagande révolutionnaire criera à la provocation et aux violences policières.
Selon Y. Dassonville, deux gendarmes ont été légèrement blessés, lors des heurts où grenades lacrymogènes et jets de pierres ont été échangés, tandis que deux manifestants ont été interpellés.
A l'appel de l'Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités (indépendantiste), plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées tôt mercredi pour dénoncer "l'immigration" et l'insuffisance du texte sur la protection de l'emploi local, récemment présenté par le gouvernement calédonien.
"Nous avions décidé de faire une action symbolique sur le point d'entrée du pays. Mais ici on n'a plus le droit de manifester, l'Etat répond par la force et la violence", a déclaré le président de l'USTKE, Gérard Jodar sur Radio Djiido,annonçant une poursuite de la mobilisation.
Lors des affrontements, les manifestants, qui ont commis des dégradations aux abords de l'aéroport actuellement en travaux, se sont repliés à proximité d'une école dont la directrice a été bousculée, tandis que les gaz lacrymogènes ont incommodé les enfants, a rapporté un journaliste sur place.
A la mi-journée, les manifestants étaient toujours présents près de l'aéroport mais la situation était apaisée. Malgré des retards d'avions, l'aéroport n'a jamais été bloqué, a insisté M.Dassonville, déplorant que Gérard Jodar veuille importer la crise antillaise.
"Nous avions décidé de faire une action symbolique sur le point d'entrée du pays. Mais ici on n'a plus le droit de manifester, l'Etat répond par la force et la violence", a déclaré le président de l'USTKE, Gérard Jodar sur Radio Djiido,annonçant une poursuite de la mobilisation.
Lors des affrontements, les manifestants, qui ont commis des dégradations aux abords de l'aéroport actuellement en travaux, se sont repliés à proximité d'une école dont la directrice a été bousculée, tandis que les gaz lacrymogènes ont incommodé les enfants, a rapporté un journaliste sur place.
A la mi-journée, les manifestants étaient toujours présents près de l'aéroport mais la situation était apaisée. Malgré des retards d'avions, l'aéroport n'a jamais été bloqué, a insisté M.Dassonville, déplorant que Gérard Jodar veuille importer la crise antillaise.
"Gérard Jodar se prend pour Elie Domota.
Bien sûr il y a des problèmes de vie chère et d'inégalités, mais aucun syndicat responsable ne souhaite tomber dans une situation à la guadeloupéenne", a-t-il déclaré.
Il a en outre rappelé que dans ce territoire autonome les questions sociales soulevées ne sont pas de la compétence de l'Etat, mais du gouvernement local, qui a réuni mardi une conférence sur les salaires avec tous les partenaires sociaux.
En janvier 2008, après une nuit d'affrontements entre forces de l'ordre et syndicalistes, Y. Dassonville s'est positionné sur une ligne de fermeté face notamment au syndicat USTKE, connu pour ses méthodes radicales et dont il dénonce « les méthodes de voyous »
« On marche sur la tête. » Après avoir brièvement exposé les faits du matin, de façon calme et posée, « Nous sommes immédiatement intervenus pour faire cesser la violation illégale des locaux de Carsud », la voix d’Yves Dassonville monte à peine d’un ton lorsqu’il s’agit d’évoquer la position de l’État dans cette affaire. « C’est invraisemblable ! Voilà un syndicat qui défend un salarié licencié, convaincu de vol par sa hiérarchie, avec des méthodes qui n’ont plus rien à voir avec le syndicalisme et qui sont clairement des méthodes de voyous. »
Qualifiant d’« irresponsable » le comportement du syndicat de Gérard Jodar, tout comme celui de plusieurs jeunes qui ont « profité de la situation pour se joindre aux manifestants pour commettre diverses exactions », le haussaire s’est dit résolu à « tout mettre en œuvre pour rétablir l’ordre jusqu’au bout », ce qui reste pour l’heure sa priorité.
En attendant, le représentant de l’État a affirmé que de « nombreuses constatations ont été effectuées, des photos ou des relevés de plaques, par exemple, qui seront exploitées pour les procédures judiciaires qui ont été lancées à l’encontre du syndicat ».
Enfin, pour Yves Dassonville, cette escalade n’est pas exempte d’arrière-pensées électoralistes. « Pas sûr que ce soit rentable au moment de passer aux urnes. »
(Lire PaSiDupes au libellé 'élections provinciales')
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