Cinq autres LKP, gardés à vue, déférés au Parquet
Arrestations après dix jours
Arrestations après dix jours

Six suspects ont d’abord été gardés à vue dans l'enquête sur le meurtre d'un syndicaliste en marge du conflit social en Guadeloupe.

Les cinq suspects qui restent seront présentés au Parquet pour association de malfaiteurs, violences aggravées en réunion, présence et usage d'armes avec ciblage des forces de l'ordre, ainsi que entrave délictuelle à la circulation pour les barrages érigés à Pointe-à-Pitre dans la nuit du 17 au 18 février.
Le présumé innocent
Le principal suspect, un « jeune », comme on dit, malgré ses 35 ans, s'est présenté spontanément.

damné à trois reprises pour violences et faits de violences, a égale-
ment été mis en examen pour association de malfaiteurs, violences aggravées et entrave délictuelle à la circulation, a précisé le procureur, Jean-Michel Prêtre.
Le procureur a précisé que des munitions du même type et de la même marque que la balle à ailettes de type Brenneke et de calibre 12 qui a mortellement atteint le syndicaliste, ont été retrouvées "en grand nombre" au domicile du tireur présumé.

C'est en se présentant en voiture devant l'un de ces barrages que le syndicaliste Jacques Bino, membre du collectif intersyndical LKP, avait été froidement visé et abattu par ce chasseur de gros gibier.
Les six suspects ont été amenés ensemble à 10h15 (15h15 à Paris) au palais de justice, dont le quartier avait été bouclé par un fort dispositif de forces de l'ordre.
Une cinquantaine de manifestants aux abords du tribunal défiaient la justice à la mi-journée, chantant les slogans LKP.
La victime aurait dû être un policier

Selon lui, des témoignages recueillis au cours de l'enquête décrivaient "une personne en train de tirer, très posément, en épaulant son arme".
Meurtre de policier, ça va chercher combien ?
Meurtre de policier, ça va chercher combien ?
En temps normal…
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