Libération s’insurge contre le blocage de la parution des journaux!
Les rédactions n’étaient pas en grève, hier jeudi 19 mars, mais, « comme toujours, ce sont les ouvriers du livre qui les ont pris en otage », écrit Libération. (cf. le libellé, 'ouvriers du Livre', ci-dessous)
Une non-parution, c’est toujours un quotidien davantage fragilisé à l’heure où la disparition des journaux s’accélère. Dans cette situation comme dans les autres conflits sociaux, la CGT casse les entreprises et crée du chômage : au final, il n’y aura bientôt plus d’ouvriers du livre. Quand le mécontentement social grandit, certains syndicats prospèrent.
L’exemple des Etats-Unis n’éclaire pas les destructeurs. Pourtant, jour après jour, les quotidiens y basculent entièrement sur l’Internet. C’était le cas en France, ce vendredi 20. Sur l'Internet, Le Monde fait d'ores et déjà payer certains de ses articles et le Mediapart de l'ex-trotskiste et directeur du journal Le Monde, Edwy Plenel, est entièrement payant...
Voici une déclaration qui figurait dans le hall d’entrée du Post- Intelligencer de Seattle qui vient à son tour de fermer (article paru dans Le Monde) : "Si je devais choisir, avoir un gouvernement sans journaux ou des journaux et pas de gouvernement, je n’hésiterais pas une seconde à choisir la seconde option". C’est Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis, qui la prononcée.
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