POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 28 mars 2009

Les socialistes européens penchent à droite ?

En France, Aubry, à la recherche du père, a trouvé Chirac

Jacques Delors, le père biologique de Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, ne fait plus l’affaire. Il vient de recommander François Fillon, Premier Ministre de Nicolas Sarkozy, à la présidence de la Commission Européenne.
Martine Aubry, à la recherche d’un père de substitution, s’est trouvé Jacques Chirac.
La numéro 1 du PS a en effet déclaré lors de l'enregistrement de l'émission "Vivement dimanche" dont elle est l’invitée en ce dimanche de changement d’heure et de remise à l’heure des horloges, que "finalement", elle regrettait Jacques. Nostalgique et sincère, Titine ? Ou plutôt socialiste fielleuse qui manie l’ironie avec le naturel de Sa Cynique Majesté Royal dans l’invective, à l’adresse de Nicolas Sarkozy ?

L’avenir de Titine est derrière elle

De juin 1997 à octobre 2000, Martine Aubry a été ministre de l'Emploi et de la Solidarité dans le gouvernement Jospin. C'était le bon temps de la présidence de Jacques Chirac (1995-2007). "J'étais à côté de lui au Conseil des ministres", pendant la cohabitation de 1997, s'est-elle souvenue. "Je me dis que finalement, on le regrette".

Car, nostalgique, elle insiste. "On a eu beaucoup de désaccords, mais on avait de bons moments", a poursuivi la maire de Lille, qui était alors numéro deux du gouvernement Jospin, en charge des affaires sociales. "Il avait au moins une qualité, c'est de connaître la réalité de la France", a-t-elle encore dit.
Ils étaient jeunes et beaux
"Et puis, nous avions des goûts communs, je pense au Maroc ; j'ai quelques souvenirs assez sympathiques", a ajouté Mme Aubry. Il sentait bon le sable chaud ?

Y a-t-il encore un pilote dans l’avion PS?

  • Delors soutient la droite et la première secrétaire du PS le renie.
  • Lang, Kouchner, Jouyet et Rocard ont fait le choix du service de la France contre son blocage par une opposition haineuse et nuisible aux Français.
  • Le Parti Socialiste Européen (PSE) soutient le portugais José Manuel Barroso, qui se veut « modéré, réformateur et anti-étatiste » et attaché au libéralisme économique, mais il est très critiqué par une partie de la presse européenne de gauche. L’actuel président de la Commission européenne (depuis le 23 novembre 2004) est membre du Parti social-démocrate (PSD, parti potugais conservateur) et du Parti populaire européen (PPE, un parti chrétien-démocrate-conservateur), comme l’UMP. Il est candidat à sa propre succession en 2009 pour faire deux mandats comme le français …Jacques Delors. Et le revoilà ! Un peu contrarié que Barroso égale son score ? Ce qui expliquerait qu’il lance Fillon –qui n’a rien demandé- contre Barroso…

    Les dirigeants socialistes
    , réunis le 19 mars à Bruxelles, juste avant le Conseil européen des chefs d'État et de gouvernement, ont été à nouveau incapables de s'entendre sur un candidat qui aurait porté leur couleur lors des élections européennes du 7 juin. Et il est douteux qu'ils y parviennent le 24 avril, à Lille, lors du lancement officiel de la campagne socialiste.


    Aubry-la-Zizanie a participé au blocage d'une candidature socialiste
    , une exception politique des socialistes français, passés maîtres en blocages divers. Elle a déclaré : « Pour les Français, il ne peut y avoir d'incarnation d'un nouveau sens de l'Europe que par une personne qui sera avec force notre candidat pour être président » de la Commission. « L'Europe que je veux, ce n'est pas une Europe dirigée par M. Barroso avec ses amis Sarkozy et Berlusconi, c'est une Europe qui s'incarnera dans un humanisme, un homme ou une femme, volontaire, qui portera les valeurs de l'Europe et la volonté de transformer l'Europe ».
    Ni homme, ni femme: une idée, une pure notion !
    Mais l’idéologue lilloise était bien isolée. Il a même été demandé à la Ch’tite Aubry de mettre de mettre un peu d’eau dans la piquette de son anti-Barrosisme primaire...

    Détail de l’histoire : Martine Aubry s’inspire des Le Pen.


    Souvenez-vous de cette petite phrase de Marine Le Pen : "On en vient à regretter Chirac »
    C’était le samedi 14 mars dernier, au cours de l’entretien que la fille de J.M. Le Pen accorda au Parisien/Aujourd'hui en France, à l’occasion du lancement officiel à Arras de la campagne du FN des Européennes.
  • Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):