Cette presse qui prend le parti des intimidations et des menaces
Lundi 2 février, les révolutionnaires LKP maintenaient encore la pression sur les entrepreneurs de l’archipel.
Les petits commerçants devaient toujours baisser leurs rideaux : « Il y a du danger, Monsieur, il ne faut pas rester là ! » ou « On vous aura prévenue, Madame, il faut partir ! », menaçaient les "autonomistes". Ainsi, le commerce est-il asphyxié et toute l’activité de l’île paralysée. Pour ceux qui ne sont pas encore convaincus de ses intentions révolutionnaires, Elie Domota affirmait d’ailleurs que « il reste assez de problèmes pour continuer les actions ». C’était alors que la Martinique signait un accord avec le MEDEF.
En métropole pourtant, une certaine presse continue de faire le choix de la violence et de la révolution contre le travail et la paix sociale. Il est toujours plus confortable de rallier le camp du plus fort, de la violence, l’éthique et la république dussent-elles en souffrir quelque peu.
La grève générale qui touche la Guadeloupe depuis six semaines n’est toujours pas officiellement suspendue.
En métropole pourtant, une certaine presse continue de faire le choix de la violence et de la révolution contre le travail et la paix sociale. Il est toujours plus confortable de rallier le camp du plus fort, de la violence, l’éthique et la république dussent-elles en souffrir quelque peu.
La grève générale qui touche la Guadeloupe depuis six semaines n’est toujours pas officiellement suspendue.
Le LKP et l’Etat, par la voix du préfet Nicolas Desforges, continuent à se tester par les mots et dans la rue. Libération a délibérément manqué l’occasion de rappeler que 30% des Guadeloupéens sont des fonctionnaires (si, si !), mais qu’il ne faut pas supprimer de postes et que les journées de grève leur seront payées, jusqu'à 45 jours d'arrêts : encore trois , quatre jours donc à tenir… Le collectif d’associations et de syndicats extrémistes à l’origine de la grève devait donc se prononcer hier après-midi (cette nuit en métropole, compte tenu du décalage horaire) sur la poursuite ou non du mouvement sur la base d’un document de la préfecture, actant les points d’accord sur la hausse des bas salaires.
Alors qu’un accord est signé en Martinique…
Alors qu’un accord est signé en Martinique…
Pour entretenir l’épreuve de force en Guadeloupe qui a ouvert les hostilités le 20 janvier avec l’investiture du métis Barack Hussein Obama à la Maison Blanche, le révolutionnaire noir, Elie Domota, chef de file du LKP, noyauté par la CGTG et l’UGTG, avait appelé hier matin ses partisans à se rassembler devant le centre commercial de Baie-Mahault, près de Pointe-à-Pitre. Ce temple de la consommation locale regroupe 180 boutiques autour d’un hypermarché Carrefour (Cora ci-contre). Il est la propriété du groupe Hayot, une riche famille béké qui concentre aujourd’hui bien des rancœurs de la population. Les manifestants entendaient contraindre les propriétaires d’enseigne et chefs d’entreprise à signer par l’intimidation l’accord ficelé avec l’Etat sur les 200 euros, mais rejeté par les organisations patronales majoritaires dans l’archipel, dont le Medef.
«On peut difficilement imaginer qu’un accord soit arraché sous la contrainte, car il ne présenterait aucune valeur», a indiqué hier le préfet de la Guadeloupe. D’autant que les exigences des extrémistes ne s’arrêtent pas là. Selon le préfet, «l’adhésion d’une entreprise à un accord interprofessionnel repose sur le volontariat». A sa demande, des gendarmes mobiles ont été déployés «pour empêcher incidents et irruptions dans les entreprises», assurer la sécurité des personnels et des clients, mais aussi permettre à la population de s’approvisionner. On a vu en effet des mères de familles forcées d’abandonner leurs caddies aux caisses et de rejoindre la sortie sous la menace.
La population se désolidarise de LKP
«On peut difficilement imaginer qu’un accord soit arraché sous la contrainte, car il ne présenterait aucune valeur», a indiqué hier le préfet de la Guadeloupe. D’autant que les exigences des extrémistes ne s’arrêtent pas là. Selon le préfet, «l’adhésion d’une entreprise à un accord interprofessionnel repose sur le volontariat». A sa demande, des gendarmes mobiles ont été déployés «pour empêcher incidents et irruptions dans les entreprises», assurer la sécurité des personnels et des clients, mais aussi permettre à la population de s’approvisionner. On a vu en effet des mères de familles forcées d’abandonner leurs caddies aux caisses et de rejoindre la sortie sous la menace.
La population se désolidarise de LKP
Bien que tout le monde se connaisse dans l’île (population totale équivalente à celle de la ville de Lyon) et craigne des dénonciations et des représailles, la population parle désormais (lien PaSiDupes: Thuram) et aspire à la reprise du travail et, surtout, au retour à la normale dans l’éducation en ce jour de rentrée. (lien: sondage métropole) Le préfet Desforges a cherché tout le week-end à convaincre LKP de suspendre la grève. Paraphrasant l’ex-secrétaire général du PCF Maurice Thorez en 1936, il a lancé hier : «Il faut savoir finir une grève !» Mais les appels à la raison ont provoqué l’effet inverse, puisque le collectif a au contraire durci le ton. Dimanche soir, LKP a voté … à main levée (librement et sans menace !) la poursuite du mouvement, et prévenu que ce n’était pas à l’Etat de décider à sa place...
Le pouvoir est-il aux tontons macoutes LKP et aux indépendantistes insurgés ou à la majorité et aux Guadeloupéens ?
En Martinique, après un week-end et des négociations houleuses qui ont provoqué des divisions au sein du collectif martiniquais, la sortie du conflit semblait encore pleine d’incertitudes. En grève depuis le 5 février (deux semaines après la Guadeloupe), un accord sur une hausse de 200 euros des bas salaires (contre les 340 exigés en début de grève) devait pourtant être signé dans l’après-midi du 2. D’autres doivent suivre dans la semaine, concernant en particulier les prix alimentaires, mais aussi des aides à la formation des jeunes.
En Martinique, après un week-end et des négociations houleuses qui ont provoqué des divisions au sein du collectif martiniquais, la sortie du conflit semblait encore pleine d’incertitudes. En grève depuis le 5 février (deux semaines après la Guadeloupe), un accord sur une hausse de 200 euros des bas salaires (contre les 340 exigés en début de grève) devait pourtant être signé dans l’après-midi du 2. D’autres doivent suivre dans la semaine, concernant en particulier les prix alimentaires, mais aussi des aides à la formation des jeunes.
ABROYER BANDE DE MENTEURS
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