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lundi 23 février 2009

Martinique : le « collectif du 5 février » ira jusqu’au bout

Le collectif martiniquais est le clone de LKP révolutionnaire de Guadeloupe

L’élection du métis Barrack Hussein Obama aux Etats-Unis en novembre 2008 a réactivé le mouvement indépendantiste antillais
qui s’est montré au grand jour en décembre. L’investiture du président, présenté comme plus noir que nature pour la bonne cause, le jour même, a été, le 20 janvier dernier, le point de départ de la grève générale provoquée par LKP, un collectif révolutionnaire de syndicats . (Lire PaSiDupes)

Les indépendantistes affectèrent un caractère social à leurs revendications politiques. Les blocages et les violences n’ont échappé à personne et un jeune insurgé tira depuis une barricade sur Jacques Bino, un syndicaliste, qui mourut de ses blessures : les secours furent en effet empêchés par les barrages insurrectionnels de porter secours à la victime.

Quinze jours plus tard, les indépendantistes de Martinique énonçaient à leur tour des revendications sociales.
Depuis le 5 février, les Martiniquais manifestent contre la vie chère, la précarité de l'emploi et pour une revalorisation des salaires. Ce n'est rien d'autre qu'un 'copié-collé' martiniquais des revendications guadeloupéennes, malgré une situation socio-économique meilleure.

Le Collectif du 5 février organisa dimanche, une marche solidaire dans les rues de Fort-de-France en mémoire de la victime, Jacques Bino, avec le concours du Collectif Moun La Kilti (collectif d’artistes).

Le "collectif du 5 février contre la vie chère et pour l'emploi" a annoncé dimanche 22 au soir un "renforcement de la mobilisation" alors que la grève générale en Martinique entre lundi dans son 19e jour.

Le "collectif du 5 février" rassemble douze organisations syndicales (en gras les plus fameux en métropole): CDMT, CFDT, CFTC, CGTM, CGTM-FSM, CSTM, UGTM, UNSA, CFE-CGC, FSU, SMBEF et ...SUD-PTT, auquel Olivier Besancenot est syndiqué.

Ce rassemblement hétéroclite souligne à quel point ces centrales, dites représentatives (quand elles le sont), sont infiltrées et prisonnières des courants et factions qui pèsent sur leurs décisions et leurs actions: elles sont en fait débordées sur leurs gauches, mais la démagogie des 'responsables' politiques, tels Buffet, Mélenchon ou les fausses jumelles socialistes, Aubry et Royal, ne leur facilite pas la tâche...

Ces syndicats nous diront qu’ils ne sont ni autonomistes ni indépendantistes et les centrales syndicales métropolitaines affirmeront qu’elles n’ont en rien contribué aux insurrections ultra-marines. Pourtant, le mouvement dit social est foncièrement politique. Il suffit de lire Caribcreole qui titre « Le ‘départ’ d’Yves Jégo, la version française » et révèle ainsi sa sécession idéologique en attendant l’indépendance.

Les arrivées des anti-libéraux José Bové et O’Besancenot n’ont pas surpris outre mesure, mais si la visite éclair de envoyés du PCF était dans l’ordre des choses, le passage, il y a une semaine, de quatre représentants du PS a été discret, comme honteux.



Aimez-vous les uns les autres ?
En revanche, la candidate socialiste battue, Sa Cynique Majesté Royal, a passé trois jours dans un style médiatique tonitruant, au cours desquels Désirdavenir Royal a déchargé sa haine en menaçant la République de révolution.

Qu’elle veuille contrer le Che Besancenot, son rival de l’ultra-gauche, c’est son problème, mais qu’elle soit un ferment révolutionnaire est intolérable.

Qu’elle dise aux électeurs si elle est ou non républicaine.

2 commentaires:

  1. INDEPENDANCE et vite !!!

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  2. je suis scandalisé des propos tenus pendant tous ces jours ci sur le site zananas.com dans leur forum
    appel a la haine raciale
    tous les moyens ont été mis pour faaire taire les pros du collectif
    de la diffamation envers les têtes du mouvement
    Honteux

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