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lundi 9 février 2009

54 % des Français ne jugent pas crédible le contre plan PS

Taire la vérité entretient les illusions et la mobilisation de l’opposition

Que la cote de Sarkozy "plonge" ou "s’effrite", selon les lectures discordantes que font le Nouvel Observateur ou Le Figaro du même sondage Viavoice, la gauche n’a pas de quoi se réjouir du tableau dressé par les Français.

La gauche est chez elle à France 2

Narquoise, la gauche, encore hier soir, paradait pourtant sur le plateau de l’émission Mots Croisés d’un Yves Calvi quelque peu débordé par Benoît Hamon, porte-parole du PS, et Jean-Luc Mélenchon, divorcé du PS par consentement mutuel, à en croire les billets qu'ils s'échangeaient au cours de l'émission.
Les représentants de la gauche, à qui Calvi accordait systématiquement le dernier mot, se sont emparés du plateau comme d'une tribune, où ils se sont répandus en ricanements et mauvaise foi. A la façon de Georges Marchais, ils couvraient la voix de leurs interlocuteurs ou les coupaient, mais hurlaient au scandale à la première interruption ou jouaient la scène du manque de respect pratiquée dans les quartiers. Supérieur et sourire aux lèvres, Benoît Hamon, les reins cambrés et le torse bombé, renversait volontiers la tête, le regard perdu dans ses pensées profondes. Mélenchon, la babine humide et la dent grise, cherchait l’affrontement, par la provocation verbale et l’affectation de l’humiliation. Quant à elle, le regard sombre et l’œil assassin, Maryse Dumas, qui portait, outre la veste rouge, la haine sur son visage, a resservi, sans surprise, un repas froid des vieilles recettes de la CGT des années cinquante. Aux voitures reversées près, le service public, a donc offert un spectacle de rue et de désolation politique, auquel un public choisi de ricaneurs (partisans de l’opposition, comme cela devient souvent la règle), ajoutait une touche nauséeuse à cette émission aussitôt dévoyée par les maîtres des lieux.
En revanche, aussi dignes qu’indignés, les représentants du gouvernement et de l’UMP (l’honnête Eric Woerth, ministre du Budget, et le grave François Copé, pour l'UMP), ont à peine participé à ce navrant épisode du feuilleton d'opposition sur France 2. Ils écarquillaient les yeux à ce déversement indigne de railleries baveuses et de démagogie fétide.

Les illusions de la gauche entretenues par les media

  • Les media de l’opposition font le tri de l’information.

    Quoi que disent les sondages, les agences de presse sélectionnent ce qui les arrange et taisent ce qui déplaît à la gauche. Ce qui flatte la pensée unique est copié-collé à l’infini et répété à satiété, mais ce qui irrite n’est pas même mentionné, ou en passant dans un paragraphe anodin parmi cinq, ou à 1h00 du matin. Tout ce qui est de suite oublié et introuvable dans les archives de la presse ou sur le Net est considéré nul et non avenu. Aussi, sans grand risque, l’opposition peut-elle asséner ses contre vérités, sans grand risque de trouver la contradiction en face d’elle.

    Mieux, la gauche se paie le luxe de vivre de ses illusions.
    Hamon, l’extrémiste du PS, et Mélenchon, cet ex-socialiste proche du PCF, auraient-ils pu se livrer à leur numéro de duettistes, si la presse avait mis autant de zèle à diffuser urbi et orbi la totalité d’un sondage de Libération et non pas seulement les bribes qui la satisfont et l’entretiennent dans ses illusions et son arrogance comme hier soir sur France 2 ?

    Comment la gauche se laisserait-elle sinon aller à une telle veulerie satisfaite ?<
    br> Soit celle-ci lui est naturelle et elle se fait une curieuse idée du débat et du respect qu’elle doit à ses interlocuteurs comme aux téléspectateurs, soit les journalistes militants lui dissimulent la vérité.

    Ce que la presse engagée ne publie guère

    Si la presse dite au service du pouvoir nous a bien dit et répété que le plan de relance laisse les Français tièdes, la même presse a-t-elle pareillement ressassé l’opinion qu’ils se font en revanche du contre-plan socialiste ?

    En effet, interrogés les 6 et 7 février sur le contre-plan de relance concocté par les socialistes le 21 janvier, 54 % des Français ne le jugent pas crédible, 23 % des 1 014 personnes de l’échantillon
    étant d’un avis différent.

    Ce résultat est d’autant plus cinglant pour le PS que, chez les sympathisants de gauche, seuls 37 %
    jugent le contre-plan socialiste crédible (contre 38 % d’un avis opposé) .

    Faites comme la presse libre et indépendante, ne le répétez pas !

    Une telle information pourrait nuire aux mobilisations syndicales en cours et à venir !…
  • 1 commentaire:

    1. Y a t'il une presse qui ne soit pas d'opposition? Mêmê le figaro se croit obligé de faire des titres "bien-pensant" et ds valeurs actuelles Mme Clerc n'a encore pas digéré la féssée que NS lui a donnée en public lors de sa 1ere conférence de pressse qques mois aprés sonélection,suite à une question stupide,et maintenant elle distille son venin à chaque chronique ! je me suis désabonnée !

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