Le PS jugé infréquentable par les trotskistes, un comble !
Le congrès fondateur du NPA (appelation certifiée par le congrès) est réuni depuis vendredi à Saint-Denis, près de Paris. Les militants d'Olivier Besancenot (ci-contre, étrange regard) débattent aujourd'hui dimanche des conditions d'une alliance aux élections européennes de juin avec le PG (Parti de gauche, et non pas prisonniers de guerre, du PCF) de Jean-Luc Mélenchon et le PCF.
Les partenaires du NPA obligés de se soumettre
Le texte proposé par le comité de pilotage du Nouveau Parti anticapitaliste exige un "accord durable" avec d'éventuels partenaires à la gauche du Parti socialiste.
Sauf coup de théâtre, il devrait être adopté dans la soirée à une large majorité, selon les représentants des différentes tendances.
Les Européennes : le PS serait exclu
Cette position ne laisserait qu'une voie étroite à un accord, car elle impliquerait une indépendance totale à l'égard du PS.
Malgré les œillades de Sa Cynique Majesté Royal et l’appel du pied de Nono Montebourg, le NPA devrait résister au PS.
Après avoir claqué la porte du PS en novembre, Jean-Luc Mélenchon avait d'emblée constitué un "front de gauche" pour les Européennes avec les communistes. En créant un obstacle au PS vers le PCF, il faisait le jeu du NPA auprès du PCF.
Aux Régionales : le PCF aussi serait exclu
Les partenaires du NPA devraient en outre s'engager à aller ensemble aux élections régionales, théoriquement prévues en 2010, et à adopter un projet anticapitaliste. Autant adhérer au NPA !
Cette condition paraît difficilement acceptable par le Parti communiste dont la survie repose largement sur ses accords électoraux avec le PS, en particulier aux régionales.
"Les régionales, c'est le sujet qui fâche, il sera sans doute difficile de parvenir à un accord", a confirmé Alain Krivine, figure tutélaire du mouvement.
Jean-Luc Mélenchon est à nouveau à la charnière. Il a servi d’entremetteur et a tendu la main à Olivier Besancenot, arguant qu'un sondage Ifop créditait de 14,5% une liste incluant les trois formations et Lutte ouvrière, juste derrière le PS (22,5%) et l'UMP (25,5%).
Le NPA se veut intraitable
Krivine avait alors rejeté l'idée de faire seulement "un bon coup électoral", sans toutefois fermer la porte à des discussions.
Le NPA n’a pas varié et a réaffirmé cette position samedi.
"S'il s'agit de faire un bon coup électoral aux Européennes, pour que quelques mois après certains retournent dans le giron du Parti socialiste aux élections régionales, on aura finalement créé de l'espoir pour le décevoir après, et je crois qu'il n'y a pas pire qu'un espoir déçu," a-t-il calculé sur TF1. "Nous, on propose la constitution d'un front anticapitaliste durable - avant pendant et après les élections."
Une question divise la nouvelle formation de la gauche radicale
Les 700 (ou 900…) délégués du congrès fondateur du mouvement, qui clone la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), se sont penchés samedi sur les conditions d'une unité qui devra également, selon eux, se concrétiser "sur le terrain des luttes."
> Une tendance minoritaire animée par Christian Picquet milite en effet pour la constitution de listes de "large rassemblement" afin de saisir l'opportunité d'infliger "un camouflet à la droite" aux Européennes.
Mais selon l'une des porte-parole, Catherine Jouanneau, transfuge du PCF, le texte ne devrait guère dépasser 20% à 25% des votes des 700 délégués.
> La secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a pourtant abondé dans ce sens en exhortant samedi les militants du NPA à choisir la voie de listes communes.
"L'heure est à l'union, pas à rester chacun chez soi", a-t-elle lancé sur Europe 1, expliquant avoir écrit dans ce sens à tous les militants du NPA.
A l'issue du congrès du parti d'Olivier Besancenot, "on saura si le NPA est vraiment un nouveau parti qui veut travailler au rassemblement de gauche ou si c'est en fin de compte un remake de la LCR, qui à chaque fois dit non quand on parle rassemblement", a-t-elle dit.
Le congrès fondateur du NPA (appelation certifiée par le congrès) est réuni depuis vendredi à Saint-Denis, près de Paris. Les militants d'Olivier Besancenot (ci-contre, étrange regard) débattent aujourd'hui dimanche des conditions d'une alliance aux élections européennes de juin avec le PG (Parti de gauche, et non pas prisonniers de guerre, du PCF) de Jean-Luc Mélenchon et le PCF.
Les partenaires du NPA obligés de se soumettre
Le texte proposé par le comité de pilotage du Nouveau Parti anticapitaliste exige un "accord durable" avec d'éventuels partenaires à la gauche du Parti socialiste.
Sauf coup de théâtre, il devrait être adopté dans la soirée à une large majorité, selon les représentants des différentes tendances.
Les Européennes : le PS serait exclu
Cette position ne laisserait qu'une voie étroite à un accord, car elle impliquerait une indépendance totale à l'égard du PS.
Malgré les œillades de Sa Cynique Majesté Royal et l’appel du pied de Nono Montebourg, le NPA devrait résister au PS.
Après avoir claqué la porte du PS en novembre, Jean-Luc Mélenchon avait d'emblée constitué un "front de gauche" pour les Européennes avec les communistes. En créant un obstacle au PS vers le PCF, il faisait le jeu du NPA auprès du PCF.
Aux Régionales : le PCF aussi serait exclu
Les partenaires du NPA devraient en outre s'engager à aller ensemble aux élections régionales, théoriquement prévues en 2010, et à adopter un projet anticapitaliste. Autant adhérer au NPA !
"Les régionales, c'est le sujet qui fâche, il sera sans doute difficile de parvenir à un accord", a confirmé Alain Krivine, figure tutélaire du mouvement.
Le NPA se veut intraitable
Krivine avait alors rejeté l'idée de faire seulement "un bon coup électoral", sans toutefois fermer la porte à des discussions.
Le NPA n’a pas varié et a réaffirmé cette position samedi.
"S'il s'agit de faire un bon coup électoral aux Européennes, pour que quelques mois après certains retournent dans le giron du Parti socialiste aux élections régionales, on aura finalement créé de l'espoir pour le décevoir après, et je crois qu'il n'y a pas pire qu'un espoir déçu," a-t-il calculé sur TF1. "Nous, on propose la constitution d'un front anticapitaliste durable - avant pendant et après les élections."
Une question divise la nouvelle formation de la gauche radicale
Les 700 (ou 900…) délégués du congrès fondateur du mouvement, qui clone la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), se sont penchés samedi sur les conditions d'une unité qui devra également, selon eux, se concrétiser "sur le terrain des luttes."
> Une tendance minoritaire animée par Christian Picquet milite en effet pour la constitution de listes de "large rassemblement" afin de saisir l'opportunité d'infliger "un camouflet à la droite" aux Européennes.
Mais selon l'une des porte-parole, Catherine Jouanneau, transfuge du PCF, le texte ne devrait guère dépasser 20% à 25% des votes des 700 délégués.
> La secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a pourtant abondé dans ce sens en exhortant samedi les militants du NPA à choisir la voie de listes communes.
"L'heure est à l'union, pas à rester chacun chez soi", a-t-elle lancé sur Europe 1, expliquant avoir écrit dans ce sens à tous les militants du NPA.
A l'issue du congrès du parti d'Olivier Besancenot, "on saura si le NPA est vraiment un nouveau parti qui veut travailler au rassemblement de gauche ou si c'est en fin de compte un remake de la LCR, qui à chaque fois dit non quand on parle rassemblement", a-t-elle dit.
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