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mardi 3 février 2009

La Guignol Royal de l’Info est « ridicule » : Sarkozy harcèle Dati !

Solidaires de Dati, les femmes au gouvernement s’esclaffent

Le retour express de Rachida Dati dans l'équipe gouvernementale a suscité la compassion sincère de Sa Cynique Majesté Royal, ne fait pas tout à fait l'unanimité au sein du gouvernement. Bien que leurs avis soient nuancés sur la conscience professionnelle de la Garde des Sceaux, les femmes de l'équipe gouvernementale sont montées au créneau pour dénoncer le soutien intéressé de Marie-sEGOlène Royal à la ministre de la Justice uniquement destiné à critiquer Nicolas Sarkozy.

La souriante hypocrite au mieux de sa forme


Dans une interview accordée
au JDD., tout juste reconnaît-elle que "se remettre debout cinq jours seulement après avoir subi une césarienne, c'est trop rapide, sans doute". Ni la santé de la ministre ni celle de l’enfant ne sont son propos. En revanche, l’étalage que fait Sa Cynique Majesté Royal de tant de compassion sincère est édifiant, car il en dit long sur l’honnêteté de l’individu. C’est elle, et nulle autre, qui est capable de nous rejouer la scène de la « colère saine ». "Qu'on laisse donc tranquille Rachida Dati! Cet acharnement contre elle est indécent et injuste", s'emporte celle qui avait été, en 1992, la première femme ministre en exercice à accoucher et mettre en scène sa dernière production devant un public qui n’en demandait pas tant.

La candidate socialiste malheureuse à l'élection présidentielle de 2007, désigne "le responsable" dans cette affaire. Et qui cela peut-il bien être vous interrogez-vous, peut-être…

"Nicolas Sarkozy" dont le "comportement brutal, provocateur et humiliant (...) témoigne d'un total manque de respect". "Au lieu de la rassurer et de la sécuriser, il la bouscule psychologiquement et la contraint à un choix cornélien. Au regard du code du travail, cela s'appelle du harcèlement moral", n'hésite-t-elle pas à affirmer.

"Je conseillerais au père de l'enfant de prendre un congé paternité"


  • Pour qui se prend-elle pour donner des conseils à qui que ce soit?
  • "Quel choix a-t-on lorsqu'on est Garde des Sceaux et que le président de la République décide d'annoncer une importante réforme de la Justice un mercredi alors qu'on a accouché le vendredi précédent", interroge la présidente de région Poitou-Charentes tout en précisant qu'elle "milite" toujours pour un allongement du congé maternité. Jusqu’à deux ans, quand les instits prennent le relais à la table à langer ?
    Sa Cynique Majesté Royal a une curieuse conception des responsabilités. Elle s'étonne que le Président de la République assume ses responsabilités et elle demande "pourquoi Nicolas Sarkozy n'a-t-il pas laissé à sa ministre le soin d'annoncer la suppression des juges d'instruction? Où était l'urgence? Le faire ainsi, à sa place, relève de la provocation. C'est une façon de la gommer de l'espace politique", accuse la Gelée Royal qui "comprend que Rachida Dati se soit sentie obligée d'être présente au côté du chef de l'État lors de la rentrée solennelle de la Cour de Cassation". L'amère sonde les reins et les coeurs une fois de plus, et, dans le "débat participatif", c'est elle qui fait les questions et les réponses...

  • Insultante !
    Une pointe d’humour noir, pour faire bon poids
    "Si j'osais plaisanter, je conseillerais au père de l'enfant de prendre un congé paternité: ce Royal cadeau que j'ai fait à tous les pères lorsque j'étais ministre de la famille", conclut l'ancienne ministre, non sans indécence et manque de respect.

    Les femmes ministres dénoncent l’indécence de l’accusatrice


    La secrétaire d'État à la politique de la Ville

    Fadela Amara admet être "un peu" choquée par la reprise rapide du travail de Rachida Dati, tout en dénonçant le "ridicule" des propos de l’amère Royal mettant en cause la pression que, selon Désirdavenir Royal, Nicolas Sarkozy aurait exercée sur la Garde des Sceaux. "Je pense que Rachida, c'est son choix personnel" mais "il ne faudrait pas qu'une décision personnelle mette en danger un acquis social", explique-t-elle. Alors que la Gelée Royal accusait Nicolas Sarkozy de "harcèlement moral" vis-à-vis de la garde des Sceaux, Fadela Amara a estimé qu'"heureusement que le ridicule ne tue pas". "Parce que si le président Sarkozy avait imposé à Rachida Dati de respecter ses droits (...) de congé maternité, qu'est-ce qu'on aurait pas entendu non plus", a-t-elle ajouté. "Je pense qu'à un moment donné il faut arrêter les polémiques qui deviennent n'importe quoi sous le prétexte 'tout sauf Sarko'".

    La secrétaire d'État à la famille

    Nadine Morano, elle, ne sourit pas et a exclusivement consacré ses flèches à la Guignol Royal de l’Info. Dénonçant "le soutien visiblement intéressé à Rachida Dati", la secrétaire d'Etat à la famille estime que l'ex-candidate socialiste à la présidentielle "tente d'exister en engendrant comme d'habitude la polémique sur Nicolas Sarkozy" et "détourne les heureux événements de notre famille politique pour masquer son incapacité à unir la sienne". "Par la composition de son gouvernement, le chef de l'État a initié une vraie représentation de la France, à travers la diversité, l'ouverture, mais aussi à travers le respect de la parité par l'attribution aux femmes de portefeuilles régaliens", argumente-t-elle.

    Puis, elle rappelle que l’amère Royal reconnaît avoir caché son début de grossesse lorsqu'elle était ministre de crainte d'être écartée du gouvernement. '"Elle n'aurait pas eu à le faire sous la présidence de Nicolas Sarkozy, respectueux de l'engagement des femmes en politique". Pan sur le bec !


    La secrétaire d'État à l'Ecologie

    Nathalie Kosciusko-Morizet assure de son côté que "le congé maternité est un droit entier et total qu'il faut défendre et sur lequel il n'y a pas à revenir. En même temps, il y a la liberté de chacune de choisir comment utiliser ce congé. Cela relève de la sphère privée. Rachida Dati fait le choix personnel d'écourter son congé, en toute liberté, je n'ai pas le sentiment qu'elle en fasse l'apologie, ni qu'elle recommande d'en faire autant". Et de conclure : "une femme, même ministre, a aussi une vie privée".


    La ministre de l'Enseignment supérieur et de la recherche

    Valérie Pécresse
    en profite elle pour faire des propositions.
    Elle se prononce pour la création par la loi d'"un intérim de 16 semaines" pour les femmes politiques après un accouchement. "Je crois que dans le système actuel, tel qu'il est organisé, Rachida Dati n'avait pas le choix et je crois que j'aurais fait la même chose qu'elle", juge la ministre de l'Enseignement supérieur sur France Inter et i-Télé, jugeant que la Garde des sceaux s'était retrouvée dans une situation "inextricable". "J'ai beaucoup réfléchi depuis quelques jours (...) Je crois que si nous voulons banaliser la politique pour les femmes, attirer le maximum d'entre elles en politique et éviter qu'elles aient à faire des choix proprement inhumains en termes de vie privée et en termes d'épanouissement personnel, il faut que nous entamions une réforme institutionnelle et que nous prévoyons un intérim de 16 semaines pour chaque élue, députée, maire, conseiller général et pourquoi pas pour les ministres", confie-t-elle. "Le suppléant prendrait la responsabilité automatiquement et rendrait le siège une fois l'intérim passé".


    En attendant une telle évolution législative, lors d'une galette des rois dans le septième arrondissement de Paris, dont elle est le maire, Rachida Dati a confié trouver le bon équilibre entre sa fille et son travail : "Pour moi, c'est un bonheur qui s'est réalisé et dont je profite pleinement à chaque instant. J'ai adapté mon emploi du temps pour elle et pour mes responsabilités. C'est vrai que j'ai repris mes activités, mais je n'ai pas repris totalement comme on pourrait l'imaginer. Je consacre beaucoup de temps aujourd'hui à ce qui m'est cher... Ma fille, Zohra. Je reviens, mais avec pour moi une priorité qui est aussi ma fille. A l'issue de ce moment convivial, je m'attarderai moins que d'habitude, parce que j'ai vraiment hâte de retrouver ma fille".

    Par ses jugements publics, Royal porte atteinte à la vie privée d’autrui
    Pas une association, pas un collectif, pas un réseau pour rappeler Désirdavenir Royal à la correction ? Pas de poursuites judiciaires ?
  • Chacun n’est-il plus libre de son corps ?...
    A
    vec la gauche, la candidate socialiste sectaire n’amorcerait-elle pas un retour au siècle passé ?
  • A l’occasion de la venue au monde de la petite Zohra, l’amère Royal se sera certes révélée méprisable à nouveau , mais aussi critique des mères célibataires qui apprécieront au passage le fossé entre les propos de campagne et le fond insondable de la pensée de l’amère Royal.

    Son manque de respect la rend-elle plus respectable ? Et présidentiable ?
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