Les violences "discréditent le mouvement", selon lui
Un footballeur diplomate
L'ancien footballeur Lilian Thuram, originaire d'Anse-Bertrand en Guadeloupe, désavoue la surenchère de déclarations irresponsables de l’opposition.
"On a attendu trop longtemps pour parler des problèmes de la Guadeloupe", a-t-il estimé, se référant donc aussi bien aux gouvernements socialistes de Mitterrand et à Jospin. Il a encore ajouté que s'il était sur place, il "ferait partie des manifestants". Or, il s’exprime depuis la France.
"Il faut simplement essayer de comprendre, d'écouter les revendications. Si il y a aujourd'hui 60.000 personnes dans les rues, c'est qu'il y a une raison", a-t-il jugé. "Si vous vivez aux Antilles, vous savez qu'il y a un malaise, un problème".
Thuram ne souffle pas un "vent de violence"...
Un footballeur diplomate
L'ancien footballeur Lilian Thuram, originaire d'Anse-Bertrand en Guadeloupe, désavoue la surenchère de déclarations irresponsables de l’opposition.
"On a attendu trop longtemps pour parler des problèmes de la Guadeloupe", a-t-il estimé, se référant donc aussi bien aux gouvernements socialistes de Mitterrand et à Jospin. Il a encore ajouté que s'il était sur place, il "ferait partie des manifestants". Or, il s’exprime depuis la France.
"Il faut simplement essayer de comprendre, d'écouter les revendications. Si il y a aujourd'hui 60.000 personnes dans les rues, c'est qu'il y a une raison", a-t-il jugé. "Si vous vivez aux Antilles, vous savez qu'il y a un malaise, un problème".
Thuram ne souffle pas un "vent de violence"...
Ce soutien de Sa Cynique Majesté Royal à la présidentielle s’est montré plus modéré et nuancé que l’irresponsable candidate battue.
Il a dit observer la situation dans l'île avec "tristesse" et "compréhension", tout en estimant que les violences "discréditent le mouvement".
S'adressant mercredi soir lors du journal de 20h de France-2 aux Guadeloupéens, le champion du monde 1998 et d'Europe 2000 avec l'équipe de France pense qu'il est "légitime de demander une société meilleure (...), donc bien sûr je suis avec eux, parce que je peux les comprendre". "Par contre (...) le fait qu'il y ait des violences, ça discrédite le mouvement", a-t-il eu le courage de souligner. "Si on veut une société plus juste, ça passe aussi par un comportement plus juste", a-t-il poursuivi.
S'adressant mercredi soir lors du journal de 20h de France-2 aux Guadeloupéens, le champion du monde 1998 et d'Europe 2000 avec l'équipe de France pense qu'il est "légitime de demander une société meilleure (...), donc bien sûr je suis avec eux, parce que je peux les comprendre". "Par contre (...) le fait qu'il y ait des violences, ça discrédite le mouvement", a-t-il eu le courage de souligner. "Si on veut une société plus juste, ça passe aussi par un comportement plus juste", a-t-il poursuivi.
Un comportement 'juste' n'est pas violent.
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