Qui risque de manipuler les vrais étudiants de base ?
Savent-ils à qui ils ont donné leurs suffrages en votant au CEVU pour Maxime Lonlas ?
Le CEVU, d’abord ?
C’est le Conseil de la Vie et des Etudes Universitaires, le conseil des étudiants par excellence.
Il est l'un des deux conseils consultatifs prévus par le statut des universités françaises, outre le conseil scientifique. « Le conseil élit en son sein un vice-président étudiant chargé des questions de vie étudiante en lien avec les centres régionaux des oeuvres universitaires et scolaires. »
Savent-ils à qui ils ont donné leurs suffrages en votant au CEVU pour Maxime Lonlas ?
Le CEVU, d’abord ?
C’est le Conseil de la Vie et des Etudes Universitaires, le conseil des étudiants par excellence.
Il est l'un des deux conseils consultatifs prévus par le statut des universités françaises, outre le conseil scientifique. « Le conseil élit en son sein un vice-président étudiant chargé des questions de vie étudiante en lien avec les centres régionaux des oeuvres universitaires et scolaires. »
Le CEVU se réunit au moins six fois par an. Il émet un avis consultatif, mais le Président Molinié lui a donné un rôle important de préparation au Conseil d’Administration. On y parle aussi bien de la semaine de révisions, du contrôle des connaissances, que d’une cafétéria en Sorbonne ! Il est donc fondamental que son vice-président soit un étudiant… Il veille au respect des libertés politiques et syndicales étudiantes.
Or, c’est la loi 2007-1199 du 10 août 2007, dite LRU de Valérie Pécresse -tant décriée- qui a voulu que le vice-président de l’université ne soit plus un professeur comme avant...
Il n’est pas anodin de souligner enfin que cette instance a été mise en œuvre dans le cadre de la loi Savary sur l'enseignement supérieur (1984). Alain Savary (1918-1988) devint ministre de l'Éducation nationale de Mitterrand en 1981 dans le gouvernement de Pierre Mauroy. C’est à Savary que nous devons aussi les Zone d'éducation prioritaire (ZEP), une autre fausse bonne idée socialiste. Et onéreuse.
Chargé par Mitterrand d'unifier l'enseignement secondaire et de mettre fin à la distinction entre l'école privée (dite école libre) et école publique, sa tentative, que les députés socialistes radicalisèrent, déclencha un véritable raz de marée de protestations qui déboucha sur une importante manifestation dans les rues de Paris en juin 1984, au nom de la défense de l'école libre. Finalement lâché par François Mitterrand, il remis sa démission du gouvernement quelques heures avant l'annonce de la démission complète du gouvernement Mauroy en juillet 1984. C’est le type de « couac » dont la gauche ne veut entendre parler et que Darcos n’instrumentalise pas…
Maxime Lonlas, ensuite
Ex-étudiant de prépa lettres, une Khâgne classique au lycée Camille Guérin de Poitiers, Maxime Lonlas a échoué à la Sorbonne. Il est donc à l’origine l’un de ceux que la gauche présente comme un privilégié puisqu’il a accédé à une classe préparatoire aux grandes écoles. Théorique graine d’élite de demain, il a néanmoins dû se rabattre sur la fac…
Arrivé à l’Université de Paris IV en 2005, il est depuis mars 2006 élu au Conseil de l’UFR d’Histoire. Aujourd’hui étudiant en M2 (2e année de master) d’Histoire médiévale, sous la direction du Professeur Yves Sassier, Lonlas a été réélu vice-président du Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU), le 18 avril 2008, pour 2 nouvelles années.
La mise en place de la loi LRU, que rejette l’UNEF après que Bruno Julliard (adjoint au maire socialiste de Paris) l’a signée, a engendré le renouvellement des 3 conseils centraux de l’université (répétons-le : Conseil d’Administration, Conseil Scientifique et CEVU), alors que Lonlas venait d’être élu vice-président depuis 6 mois seulement. Il entame donc une 3e année et son 2ème mandat d’une durée de 2 ans à ce poste.
La loi LRU, que combat aussi Lonlas devant les étudiants et les media, lui a permis d’accéder à la vice-présidence de la Sorbonne , et nous voyons, depuis la nuit du 19 au 20, comment décrypter une profession de foi où le candidat en chemise noire promet de se mettre au service des étudiants, d’être un lien entre eux et l’université, pour tous les étudiants, y compris ceux qui n’adhèrent pas à son syndicat.
Or, a-t-il organisé une assemblée générale avant d’envahir la Sorbonne et de squatter l’amphi Turgot ? Est-il mandaté par l’ensemble des étudiants pour mener ce genre de coup de force ?
En d’autres termes, a-t-il respecté son mandat ? N’a-t-il pas outrepassé ses droits ?
Mais ses électeurs trompés comprendront mieux pourquoi ils peuvent regretter la confiance qu’ils lui ont accordée, lorsqu’ils sauront ce qu’est véritablement l’AGEPS, dont il est le président.
Le syndicat AGEPS, enfin
L’AGEPS (Association Générale des Étudiants de Paris Sorbonne) est un
syndicat étudiant extrémiste.
Il n’est pas anodin de souligner enfin que cette instance a été mise en œuvre dans le cadre de la loi Savary sur l'enseignement supérieur (1984). Alain Savary (1918-1988) devint ministre de l'Éducation nationale de Mitterrand en 1981 dans le gouvernement de Pierre Mauroy. C’est à Savary que nous devons aussi les Zone d'éducation prioritaire (ZEP), une autre fausse bonne idée socialiste. Et onéreuse.
Chargé par Mitterrand d'unifier l'enseignement secondaire et de mettre fin à la distinction entre l'école privée (dite école libre) et école publique, sa tentative, que les députés socialistes radicalisèrent, déclencha un véritable raz de marée de protestations qui déboucha sur une importante manifestation dans les rues de Paris en juin 1984, au nom de la défense de l'école libre. Finalement lâché par François Mitterrand, il remis sa démission du gouvernement quelques heures avant l'annonce de la démission complète du gouvernement Mauroy en juillet 1984. C’est le type de « couac » dont la gauche ne veut entendre parler et que Darcos n’instrumentalise pas…
Maxime Lonlas, ensuite
Ex-étudiant de prépa lettres, une Khâgne classique au lycée Camille Guérin de Poitiers, Maxime Lonlas a échoué à la Sorbonne. Il est donc à l’origine l’un de ceux que la gauche présente comme un privilégié puisqu’il a accédé à une classe préparatoire aux grandes écoles. Théorique graine d’élite de demain, il a néanmoins dû se rabattre sur la fac…
Arrivé à l’Université de Paris IV en 2005, il est depuis mars 2006 élu au Conseil de l’UFR d’Histoire. Aujourd’hui étudiant en M2 (2e année de master) d’Histoire médiévale, sous la direction du Professeur Yves Sassier, Lonlas a été réélu vice-président du Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU), le 18 avril 2008, pour 2 nouvelles années.
La mise en place de la loi LRU, que rejette l’UNEF après que Bruno Julliard (adjoint au maire socialiste de Paris) l’a signée, a engendré le renouvellement des 3 conseils centraux de l’université (répétons-le : Conseil d’Administration, Conseil Scientifique et CEVU), alors que Lonlas venait d’être élu vice-président depuis 6 mois seulement. Il entame donc une 3e année et son 2ème mandat d’une durée de 2 ans à ce poste.
La loi LRU, que combat aussi Lonlas devant les étudiants et les media, lui a permis d’accéder à la vice-présidence de la Sorbonne , et nous voyons, depuis la nuit du 19 au 20, comment décrypter une profession de foi où le candidat en chemise noire promet de se mettre au service des étudiants, d’être un lien entre eux et l’université, pour tous les étudiants, y compris ceux qui n’adhèrent pas à son syndicat.
Or, a-t-il organisé une assemblée générale avant d’envahir la Sorbonne et de squatter l’amphi Turgot ? Est-il mandaté par l’ensemble des étudiants pour mener ce genre de coup de force ?
En d’autres termes, a-t-il respecté son mandat ? N’a-t-il pas outrepassé ses droits ?
Mais ses électeurs trompés comprendront mieux pourquoi ils peuvent regretter la confiance qu’ils lui ont accordée, lorsqu’ils sauront ce qu’est véritablement l’AGEPS, dont il est le président.
Le syndicat AGEPS, enfin
syndicat étudiant extrémiste.
Il est issu de la transformation progressive de l'orientation de l'UNEF-SE vers un syndicalisme considéré « de cogestion », qui ne convenait pas à l’extrême gauche hostile à la négociation avec le gouvernement.
L’AGEPS, on l’a compris, est donc un syndicat de lutte, auquel la violence ne fait pas peur. L’Association Générale des Étudiants de Paris Sorbonne (AGEPS) est d’ailleurs membre de la FSE fondée au mois de juin 2000, pour marquer sa différence avec l’UNEF et rivaliser avec elle.
L’AGEPS, on l’a compris, est donc un syndicat de lutte, auquel la violence ne fait pas peur. L’Association Générale des Étudiants de Paris Sorbonne (AGEPS) est d’ailleurs membre de la FSE fondée au mois de juin 2000, pour marquer sa différence avec l’UNEF et rivaliser avec elle.
Le Monde, comme Le Figaro, classent la FSE (et plusieurs autres organisations ultra-minoritaires impliquées) comme appartenant ou étant proches de l'extrême gauche. Les blocages et la grève générale sont pour la FSE les moyens naturels d'établir un rapport de forces pour obtenir gain de cause sur des revendications.
En rupture avec les pratiques des syndicats participant à la vie démocratique et institutionnelle des universités, elle co-signe non seulement certains de ses tracts avec le petit nombre de syndicats de lutte, comme …
-> SUD Étudiant (qui revendique l'autogestion, et l’anti-capitalisme),
-> l'AGEN,syndicat de lutte fondé au début des années 90, encore présent aujourd'hui,
->mais aussi avec les syndicats de personnels IATOS ou enseignants comme
- la CGT éduc'action,
- SUD Education,
- la CNT FTE (syndicat de combat, autogestionnaire et anarchiste : à bas l'Etat et les patrons, solidarité sans frontière !) et
- Emancipation, tendance intersyndicale révolutionnaire dont les militants interviennent dans les luttes et les mouvements sociaux ponctuels aux côtés d’autres syndicats de l'éducation, de la recherche et de la culture pour peser sur elles : ses militants sont donc syndiqués à la CGT, à la CNT, à la FSU, à SUD, à l’UDAS, à l’UNSA, voire non syndiqués.
Le syndicat FSE n'est pas considéré représentatif dans le monde étudiant, car il ne dispose d'aucun d'élu au sein du CNOUS ou du CNESER.
S’informer avant de suivre un mouvement semble être élémentaire…
Il faut aussi noter que l'ageps était avant l'ageps-unef. Maxime lonlas a fait scission avec l'UNEF en 2007 pour avoir les mains libre. car l'UNEF malgré tout ce qu'on dire d'elle permet de "tenir les troupes". Cette scission résulte d'un désir impérialiste de créer une association syndicale dont l'idélogie est celle de Lonlas, dont le chef est Lonlas, et qui ne survivra pas à son chef quand le Monsieur partira pantoufler dans un poste réservé par ses manigances politiques.
RépondreSupprimerLa scission de Lonlas en 2007 n'est une démarche individuelle motivée par une ambition personnelle, comme le prétend le précédent commentateur, mais correspond à la montée de l'ultra-gauche:
RépondreSupprimerLonlas incarne cette radicalisation qui inquiète la droite politique comme la gauche, qu'elle soit politique ou syndicale (UNEF, en particulier mais pas seulement).
Les gagnants sont les trotskistes, les communistes dissidents et les anarcho-révolutionnaires.
Quant aux perdants, ce sont les étudiants qui veulent étudier et ne sont pas assurés de dipômes de complaisance par des syndicalistes et d'emplois réservés par des politiciens.
Les étudiants peuvent être vice-président du CEVU depuis plusieurs années.
RépondreSupprimerL'AGEPS n'est plus membre de la FSE depuis le moment où elle a adhéré à l'UNEF (2002 je crois)
Un président de syndicat étudiant ne signe pas une loi
un président du cevu ne signe pas tout, mais il a une resposabilité politique dans l'engagement des étudiants. Et si l'ageps ne fait plus partie de la fse ou encore de l'unef cela est encore bien plus inquiétant car aucune instance nationale ne peut leur donner écho et modérer leur discours, et encore moins surveiller leurs dérapages
RépondreSupprimerVoilà a la sorbonne la reprise est de mise. c'est la fin du blocage. Et qui est le gagnant: Mr Lonlas! Un mouvement où rien n'a été gagné pour le progrès des droits étudiants, où l'université a encore perdu en image de marque et de responsabilité, où des centaines d'étudiants venant de milieux modestes vont renoncer à l'ascension sociale. Tout ça pour quoi pour que l'AGEPS et Théoria Praxis continuent à détourner les fonds du FSDIE lors de fêtes et évènements bidons, que Mr Lonlas puisse décrocher un poste d'attaché parlementaire, et faire rêver les braves petits militants de l'ageps qui eux sont dupes et pensent qu'en obéissant ils vont arriver aux mêmes sphères que leurs aînés......un vrai gâchi
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